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Opposition à l'absolutisme royal au 18e

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Par   •  7 Novembre 2019  •  Dissertation  •  746 Mots (3 Pages)  •  724 Vues

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L’opposition à l’absolutisme royal au XVIIIe siècle

Le XVIIIe siècle est caractérisé par l’apogée d’une monarchie dite du grand siècle. C’est un concept théorisé par les juristes de l’époque à la suite d’un certain nombre de règnes durant lesquels les rois exerçaient ce qu’on appelle l’absolutisme royal. Ce terme décrit un système politique dans lequel le Roi exerce un pouvoir sans limite sur les terres qu’il contrôle. Cependant, durant le règne de Louis XIV, ce système soulève des débats et des contestations de violences à degrés différents. On peut donc se demander, de quelle manière l’opposition à l’absolutisme royal s’est-il exprimé au cours du XVIIe siècle ?

Une première partie sera consacrée à la rébellion du parlement, tandis que la deuxième partie traitera de la rébellion du peuple.

I. La rébellion du parlement

Une première sous partie analysera la manière dont le pouvoir juridique a été divisé.

A. Division forcée du pouvoir juridique

Sous le règne de Louis XIII, le Parlement se détache de la cour du Roi et devient la Cour parlementaire, qui siègera de manière permanente et se spécialisera dans les affaires de justice. Il y a création de 12 nouvelle institutions dans tout le royaume identiques à celle de Paris. Elles sont investies d’une délégation du Roi pour juger en son nom. Cette division du pouvoir juridique engendre le fait que les décisions juridiques ne sont plus sous le seul contrôle du roi mais qu’il est partagé avec le parlement, ce qui ralentis considérablement la procédure de publication des ordonnances royales. Les parlements se livrent également à des entreprises de blocage pour tenter de freiner le pouvoir du roi. A la même période il y a création des remontrances, outil utilisé pour dénoncer le pouvoir royal. Ces documents concernent la justice et la législation et échappent à la censure. Du point de vu du roi c’est vu comme un affaiblissement et un affront au pouvoir mais aussi une atteinte à l’absolutisme. La monarchie fini donc par réagir en 1641.

B. La réponse royale

Dans un premier temps, Louis XIII interdit toute possibilité de faire des remontrances sur les lois, l’administration et le gouvernement de l’état, malgré le fait que la majorité des remontrances traitaient de ces sujets là. Il opère cette action assez subtilement dans le but de ne pas faire sentir un sentiment d’interdiction à sa décision. Malgré cela, à sa mort en 1643, sa femme, régente de son successeur, supprime la loi sur la remontrance et redonne au parlement l’essentiel de ses prorogations anciennes. Lorsque Louis XIV eut atteint un âge convenable pour régner sur la France, il revint sur la décision de sa mère et limite à nouveau les remontrances et en particulier les remontrances préalables au enregistrements. Il ne peut pas les supprimer pour une raison simple ; dans le régime même si le roi est monarque absolu, supprimer une loi signifie une rupture avec les ancêtres et une volonté de changer. La question de la lignée est très importante dans la monarchie. Elle

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