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Dissertation : Les freins à l’absolutisme royal.

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Par   •  30 Septembre 2016  •  Dissertation  •  1 831 Mots (8 Pages)  •  1 336 Vues

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Dissertation : Les freins à l’absolutisme royal.

A la fin de l’ancien régime, l’absolutisme royal est de plus en plus remis en question. Pourquoi les trois ordres de la société sont inégaux en droit ? Pourquoi se voit ils appliqué des juridictions différentes ? Ces questions sont posés de plus en plus régulièrement par le tiers Etat qui accepte de moins en moins son statut de dominé par une élite qui ne représente que 5% de la population au 18ème siècle et qui possèdent un statu de privilégié de par leur appartenance au clergé et à la noblesse. La question que nous allons maintenant nous poser est : quels ont été les moyens qui ont permis à la population non privilégié de remettre en cause l’absolutisme royale à la fin de l’ancien régime ? Pour répondre à cette question, nous allons étudiez dans une première parti la remise en cause de la société trinitaire avant de voir dans une deuxième parti, les idées et les institutions révolutionnaire qui ont découlé de cette remise en question.

I Une société trinitaire dépassée :

L’ancien régime en France se défini par une organisation trinitaire du peuple, en effet le peuple était divisé en trois ordres : le clergé, la noblesse, le tiers Etat. Ces trois ordres disposaient de juridictions et de privilèges différents, ils n’étaient donc pas égaux devant la loi. Nous allons tout d’abord voir pour quelles raisons cette organisation a été acceptée par la population dans l’ancien régime afin de comprendre ensuite pourquoi elle a été remise en cause par la suite.

A . La justification de la société trinitaire dans l’ancien régime :

Dans l’ancien régime, la vie du peuple était dure insécurisée. Pour la majorité du peuple, on avait peur chaque jour de ne pas pouvoir nourrir sa famille, peur des agressions, des invasions étrangères. Pour lutter face à cette peur, on a mis une place une société trinitaire qui comprenait trois ordres. Chaque ordre avait comme fonction de rendre un service important aux deux autres. Ainsi comme l’explique Charles Loyseau dans « le traité des ordres », le clergé est doit s’occuper du réconfort spirituel de la nation, la noblesse doit, elle, défendre celle-ci par les armes et enfin le tiers Etat doit s’occuper de nourrir et d’assumer les charges des deux autres ordres. Tout en haut de ces trois ordres se trouvait le roi, chef de la nation à qui a été confié par Dieu le pouvoir absolu. Dans la société insécurisée de l’époque ce schéma social était donc justifié, le tiers Etat était reconnaissant des services rendus par les deux autres ordres et il savait que sans la noblesse et le clergé, leur sécurité face aux peuples ennemis et leur admission au paradis ne serait pas assurer. C’est pour cela que le tiers acceptait les privilèges juridiques des deux autres ordres qui n’étaient pourtant pas des moindres (exemption d’impôt, perception de la dîme pour le clergé, interdictions de travailler.

Mais à la fin de l’ancien régime au début du 18ème siècle ces concepts sont dépassé, le royaume est sécurisé, la noblesse et le clergé apparaissent donc comme inactifs face au tiers Etat qui lui continu d’assumer toutes les charges du royaume sans percevoir le moindre privilège en retour.

B. Une organisation rejeté par le tiers Etat au 18ème siècle

Comme le montre l’extrait du « Mariage de Figaro » de Beaumarchais dans lequel un membre du tiers Etat exprime son mécontentement face à un grand seigneur qui pour avoir son statut de noble et de privilégié n’a eu besoin que de son héritage contrairement à lui qui a du « déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement qu’on en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes », le tiers Etat ne veut plus vivre et travailler pour maintenir le niveau de vie élevé des membres du clergé et de la noblesse. Il remet en cause la société d’ordre qui est injuste pour le tiers Etat et qui n’est plus logique dans le royaume de France du 18ème siècle où la noblesse et le clergé ne remplissent plus leur rôle d’en temps. Remettre en cause cette société d’ordre, c’est remettre en cause l’organisation Etatique sensée être divine et donc le droit divin. L’ancien régime et les ordres privilégiés en droit et en biens voient donc leur statut dangereusement menacé par un tiers Etat qui représente la majorité du peuple et qui par sa bourgeoisie grandissante, développe des idées révolutionnaires qui viennent remettre en cause la monarchie absolue.

Cette remise en cause de l’Etat se fait donc également dans les Esprits grâce à des auteurs tels que Montesquieu et Rousseau mais elle se fait aussi formellement à l’aide d’institutions qui vont venir de plus en plus gêner le pouvoir absolu du Roi.

II Idées et institutions en contradiction avec le pouvoir royal.

Au cours de l’ancien régime, certains Roi comme Philipe Le Bel ont mis en place des institutions populaires qui appuyaient leur pouvoir et avaient une fonction de conseil très précieuse. Au fur et à mesure que la monarchie a été remise en cause, en s’inspirant des idées révolutionnaires citées précédemment, ces institutions puissantes et prestigieuses aux yeux du peuple vont se retourner contre le pouvoir royale.

A Des courants d’idée révolutionnaires

Montesquieu, Voltaire et Rousseau sont désignés comme les deux auteurs qui ont joué le rôle le plus important dans la révolution. Révolution qui « a été dans les esprits avant de se faire dans les faits » (Mathiez).

Tout d’abord on

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