Méthodologie du travail universitaire

Méthodologie du travail universitaire

Comment travailler ?

Préparation des TD

• A chaque séance, chaque étudiant devra préparer son dossier de TD. Avoir lu tous les textes, les avoir annotés et épluchés. Un texte se lit et se relit. Il doit être parfaitement assimilé. Pour bien les comprendre, il peut être opportun de relire (en amont ou en aval) la partie du cours magistral correspondante au thème du TD (ou la fiche de révision).
• Tous les mots de vocabulaire dont le sens n’est pas évident auront été recherchés.
• Le chargé de TD aura donné des questions pour que les étudiants sachent sur quoi porter leur attention lors de l’étude du dossier de TD. Pour toutes les questions, il faudra y apporter une réponse construite, claire et correctement écrite. L’étudiant, chez lui, aura le temps de supprimer les fautes d’orthographe, de même qu’il aura pu corriger son expression jusqu’à ce que son propre texte devienne clair et irréprochable.

Instruments de travail

Pour la première année de licence, il importe de se concentrer sur le cours et, en guise de complément, sur quelques manuels et dictionnaires, notamment :

Pierre-Yves Baudot, Thomas Ribémont, Science politique, Paris, Foucher, 2010.

Antonin Cohen, Bernard Lacroix, Philippe Riutort (dir.), Nouveau manuel de science politique, Paris, La Découverte, 2009. D’accès un peu difficile, à consulter un peu plus tard dans l’année.

Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, Paris, De Boeck, 2007.

Guy Hermet, Bertrand Badie, Pierre Birnbaum, Philippe Braud, Dictionnaire de la science politique et des institutions politiques, Paris, Armand Colin, 2015.

Jacques Lagroye, Bastien François, Frédéric Sawicki, Sociologie politique, Paris, Presses de Science-Po Dalloz, 2012 (6e édition). D’accès un peu difficile, à consulter un peu plus tard dans l’année.

Rémi Lefebvre, Leçons d’introduction à la science politique, Paris, Ellipses, 2013. Très bien fait pour les étudiants de Licence.

Olivier Nay, Lexique de science politique, Paris, Dalloz, 2008.

Christophe Voilliot, Eléments de science politique, Paris, L’Harmattan, 2010.

Faire des fiches

Pour éviter d’être dépassé et pouvoir réviser sereinement avant les examens, il est très utile de faire des fiches de révision tout au long du semestre. Plusieurs écueils sont à éviter : faire des fiches trop longues, s’appuyer sur des connaissances approximatives, ne pas indiquer sur la fiche les informations jugées les plus importantes par les enseignants. Ficher, c’est choisir (quelles informations sont importantes ?), vérifier (ma définition est-elle bonne ? ai-je bien orthographié tel nom d’auteur ou d’homme politique ?) et synthétiser (les grandes idées doivent être présentes, pas le détail du discours).

Pour constituer vos fiches, vous devez vous appuyer sur le cours magistral (source principale de connaissance : d’où l’importance de prendre des notes précises pendant le cours et de souligner/surligner ce que l’enseignant à lui-même souligné en parlant), les notes que vous avez prises en TD et sur des manuels ou dictionnaires de science politique conseillés par vos enseignants.

On peut distinguer plusieurs types de fiches :

• Les fiches lexicales qui visent à assurer la maîtrise du vocabulaire de base et d’un certain nombre de concepts et de notions indispensables pour saisir et maîtriser les enjeux des thèmes au programme (par exemple, pour comprendre un sujet de dissertation). Apprenez des définitions courtes, extraites du cours magistral, éventuellement complété par un dictionnaire de science politique ou de sociologie. Une citation et/ou une référence pourront utilement s’ajouter à votre fiche.

• Les fiches chronologiques qui peuvent vous aider à situer précisément dans le temps certains évènements, personnes, courants de pensée mentionnés dans le cours (l’Athènes classique, la Troisième République, etc.).

• Les fiches thématiques, les plus importantes (et les plus longues : mieux vaut les rédiger au PC et les imprimer), qui portent sur des thèmes du cours qui pourront faire l’objet d’une question de cours ou d’une dissertation (ex : la formation de l’Etat moderne, la professionnalisation de l’activité politique, etc.).

• Les fiches d’exemples qui mentionnent des exemples importants, pouvant illustrer vos réponses à des questions de cours ou à des dissertations (par exemple, le chef guayaki).

• Les fiches de lecture qui résument un livre lu sur une question précise (auteur, synthèse de son contenu, originalité). Elles ne vous concernent pas vraiment en première année.

La méthode de la dissertation

Qu’est-ce qu’une dissertation ? « La dissertation consiste en l’élaboration, à partir d’un sujet soigneusement délimité et problématisé, d’une argumentation solidement structurée reposant sur des connaissances variées et correctement assimilées. En d’autres termes, la dissertation est une démonstration organisée, qui fait appel à des qualités d’analyse aussi bien que de synthèse^[1]. »

A quoi sert une dissertation ? La dissertation n’a qu’une fonction : montrer que vous êtes capable de faire un usage intelligent et rigoureux de vos connaissances (tirées d’un cours et/ou de lectures) dans le cadre d’une démonstration. Une dissertation est en effet la réponse que vous donnez à un problème ou à une question qui vous est posé. Votre souci est donc de bien répondre à une question (« La politique est-elle une profession ? »), non pas d’étaler vos connaissances sans but. Dans le cas contraire, vous serez hors-sujet c’est-à-dire qu’une partie de votre texte ne répondra pas à la question posée.

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