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Mythes et histoire

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Par   •  20 Mars 2019  •  Dissertation  •  3 064 Mots (13 Pages)  •  842 Vues

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      MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE                                                                    UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL

         ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE                                                                                      ANNÉE SCOLAIRE    COLLÈGE MODERNE YVAC ANYAMA                                                                                            2018 - 2019

PHILOSOPHIE

Tle A 2B

THÈME

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Introduction

  1. APPROCHE DÉFINITIONNELLE DES NOTIONS MYTHES ET HISTOIRE

  1.  Le Mythe
  1. La Fonction et Valeur du Mythe
  1. Qu’est Ce Que L’histoire
  1. Démarches et Valeur de l’Histoire
  1. RELATIONS MYTHES ET HISTOIRE
  1. Mythe et l’Histoire, Une relation d’opposition
  1. Mythe et l’Histoire, Une relation de complémentarité

Conclusion

Introduction

L’origine du monde, l’explication des phénomènes naturels et cosmogoniques nous étaient donnés par le mythe qui est un récit fabuleux et merveilleux mettant en scène des hommes, des dieux, des demi-dieux, des animaux, des montres et des héros. Sa fonction fut d’expliquer les phénomènes naturels et humains. Pendant l’Antiquité gréco-romaine, la mythologie fut le moyen de comprendre le monde, d’expliquer l’histoire de l’humanité. Mais au motif que le récit mythique est imaginaire, invraisemblable et opposé au discours historique se réclamant de la raison qui s’est substitué à lui au cours de l’évolution des sociétés humaines.

            Cette tentative d’occulter le mythe dans la compréhension de l’homme pose le problème de son rapport avec l’histoire et plus précisément de celle de l’humanité, ce qui nous pousse à formuler la problématique suivante :

Il y a-t-il un rapport entre le mythe et l’histoire ?

Si non, est-il légitime d’exclure le mythe de l’histoire de l’humanité ? En ce sens en quoi l’histoire peut-elle prétendre disqualifier le mythe ? L’histoire elle-même a-t-elle plus de crédibilité ? En définitive le mythe ne reste-t-il pas un recours nécessaire de la raison pour rendre compte humainement de ceux qui développent l’entendement de l’homme ?

Les réponses à cette problématique nous seront données au cours de cette analyse où il conviendra pour nous de mettre en relief toute information nécessaire à l’acquisition des différentes  notions thématiques.

  1. APPROCHE DÉFINITIONNELLE DES NOTIONS MYTHE ET HISTOIRE

  1. Le Mythe

Définir le mythe n’est pas une opération aisé, mais retenons pour la circonstance  qu’il est un récit d’origine populaire parce qu’il raconte une histoire qui n’est pas valide mais qui est adaptée comme tel, il répond aux grandes questions que les hommes se sont toujours posées quand ils réfléchissent à leurs origines, aux raisons et aux destins de notre de notre univers et de notre race, aux grands phénomènes énigmatiques qui s’y présente à nous de toute part.

Si l’on me demande ce que c’est qu’un orage, j’évoquerai l’humidité de l’air, la formation des nuages, les phénomènes d’ascension rapide de certains d’entre eux, Leur charges à la fois électriques et pluviométriques et autres abstractions …

Un Loreto, Indien, du territoire péruvien, répondra, lui, à la même question : « l’Orage est un géant, qui a les jambes que le corps, la figure longues et sèches, des oreilles ressemblant à celles des vampires. Les éclaires sont le mouvement de ses oreilles. Le grondement du tonnerre est la force de ses pieds quand il court d’un coté et de l’autre. L’orage est produit par lui alors qu’il pêche le boa, il se nourrit qu’il appel anguille. Il fait alors d’énormes enjambées et c’est pourquoi, l’on entend le tonnerre d’un coté à l’autre..

Cependant le grec ancien quand à lui verra au travers cet orage la manifestation de la colère ardente du dieu Zeus.

  1. La Fonction et Valeur du Mythe

Le mythe est une construction de l’esprit, c'est-à-dire qui n’a pas d’assise réelle, c’est une histoire qui ne repose sur rien, il ‘est ni un conte ni une légende, il intervient là où la science s’est senti impuissante à expliquer le monde, ses fondements, ses origines, et à extraire des lois.

Le mythe dans sa conception originel a pour fonction de la rationalité aux rites, il donne une signification aux interdits.  Pour cette raison, le mythe raconte souvent les origines, il explique le pouvoir et la manière dont celui-ci s’exerce et se conserve.

Ainsi le mythe justifie et soude la société autour d’une même croyance initiale qui demeure fondatrice. Ce sont ces fonctions que retrace l’historien et anthropologue Éliane dans l’ouvrage Aspect du mythe :

« Le mythe raconte une histoire sacrée, il relate un évènement qui a eu lieu dans le temps primordial ; le temps fabuleux des commencements, son rôle est de fournir une signification au monde et à l’existence humaine ».

De cette facette du mythe nait deux écoles parallèles, à savoir :

  • L’école de la théorie Fonctionnaliste
  • L’école  du structuralisme

Pour la première école, le mythe est représenté comme un dogme dont l’étude n’a de valeur que dans la société pratique.

Pour la deuxième école, le mythe est important  pour la compréhension des sociétés primitives mais également pour celle de l’homme dans ce qu’il y’a de plus permanent chez l’homme (espace et le temps) , pour cette école, il faut la permanence des mythes à travers le monde ainsi que les ressemblances identifiables d’un mythe à un autre malgré l’éloignement et la différence d’un continent à un autre.

Retenons dans cette partie de notre parcours que le mythe n’est pas le reflet d’une réalité mais ce qu’il faut savoir est qu’il est le reflet de l’esprit humain (manière de se comporter de l’esprit humain).

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