Les FDM - tableaux parisiens

1. Les éléments réalistes de la ville donnant une image de Paris

Dans plusieurs de ses poèmes Baudelaire fait allusion à la ville de Paris, parfois à l’aide de périphrases ou métaphores ou bien en citant d’illustre monument connu dans la capitale.

C’est notamment le cas dans le poème A une mendiante rousse, où l’auteur nous conte la vie de cette pauvre femme, qui mendie «  Au seuil de quelque Véfour » (v47), les Véfours étant de chics restaurants situés dans Paris.

Dans le poème suivant, intitulé le Cygne, l’auteur fait de nombreuse référence à la capitale française au long du texte et nomme certains endroits reconnus tel que « le nouveau Carrousel » (v6) situé dans « le vieux Paris » (v7). Le poète se lamente « aussi devant ce Louvre, une image m’opprime » (v33), « Paris change ! » (v29), il ne reconnait plus sa ville qui s’emplit de modernité. En dehors de l’utilisation des monuments pour faire apparaitre Paris dans ses poèmes, Baudelaire joue avec la description des habitants, soit pour mettre en avant la richesse caractéristique de la haute société de Paris.

Par exemple dans le poème Danse macabre où l’ambiance générale du poème est à la coquetterie et l’abondance. Soit pour évoquer la pauvreté des banlieues de paris comme avec le poème A une mendiante rousse.

1. Ce qui inspire la pitié de l’auteur

Baudelaire, âme charitable et chrétienne manifestera beaucoup de pitié pour certains êtres dans ses poèmes. Essentiellement pour les âmes seules, amochées par le temps et faibles, submergées par la pauvreté.

Dans le poème le Cygne, le poète plaint Andromaque, femme qui a été enlevée par Pyrrhus suite à la mort de son mari Hector. Elle devra continuer à avancer et vivre sa vie, mais ne parviendra jamais à oublier son premier amour. Le poète décrit avec pitié et admiration la manière dont Andromaque bâtira un édifice en l’honneur de son époux.

Dans ce poème Baudelaire manifestera aussi sa pitié envers le cygne, magnifique oiseau chassé de son habitat par l’urbanisation de Paris, l’animal voit douloureusement son environnement changer, sa belle verdure disparaitre. L’auteur personnifie ainsi l’oiseau afin de le rapprocher de l’homme, afin de s’exprimer à son tour sur les changements opérés dans Paris. Il dit ne plus reconnaitre sa ville et en souffrir. Un sentiment d’oppressement nait en lui, l’amenant à se sentir exilé. Ainsi il plaint les veufs ou veuves, les captifs ou les exilés.

Ensuite, le poète se penche sur les personnages âgées, avec poèmes Les petites vieilles, et plaint leur apparence disgracieuse qui leur vaut aujourd’hui des critique tandis que dans le temps, leur beauté leur valait regard  admiratifs et saluts exagérément polis. Le poète manifeste une grande pitié envers ces femmes, qui n’ont pour seul défauts d’avoir vieillies et qui souffre désormais à chaque pas, à la fois des regards des autres mais aussi à cause de leur vieux corps grinçants.

Enfin, dans le poème A une mendiante rousse le poète plaint les pauvres, contant la vie difficiles qu’ils mènent et les regards qu’ils doivent affronter. Le poète se penche tout particulièrement sur le cas d’une jeune femme rousse et magnifique, néanmoins pauvre et la plaint en imaginant de quelle beauté et de quel prestige elle aurait pu être, qu’elle vie merveilleuse elle aurait pu avoir si seulement elle avait été riche et noble…

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