La représentation du poète dans "Les Tableaux Parisiens"
Commentaire d'oeuvre : La représentation du poète dans "Les Tableaux Parisiens". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar manon980 • 8 Mai 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 753 Mots (8 Pages) • 1 403 Vues
Synthèse sur la représentation du poète dans la section Tableaux Parisiens
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
Charles Baudelaire est un poète du 19è siècle dont la vie est placée sous le signe d'une double obsession :le mal de vivre et l'élan vers le beau, ce qui ce révèle comme un constant déchirement pour lui. En 1857, Baudelaire fait éditer « Les Fleurs Du Mal », recueil de poèmes dans lequel il exprime ses doutes, ses angoisses et ses espoirs. Son livre est condamné pour «offense à la morale publique et aux bonnes mœurs », le recueil analyse deux étapes opposées, symbolisées par le titre, le spleen et l’idéal. La nouvelle édition de ce recueil paraît en 1861 et compte 32 poèmes répartis en six sections. Les Tableaux Parisiens en est la deuxième section et semble comporter trois thèmes importants qui sont :la ville de Paris, la nature et les sentiments tels que le souvenir, le regret et la mélancolie. Nous nous intéresserons donc principalement aux sentiments de l'auteur afin de déterminer en quoi « Les Tableaux Parisiens » présentent un autoportrait de celui-ci ainsi que de l'image de lui même qu'il nous donne.
Dans « Les Tableaux Parisiens », Baudelaire ne ce met pas en avant d'une manière positive, il dénigre même sa propre personne. Il nous donne l'impression d'être perdu, parfois, dans ces songes, ce qui le rend mélancolique a nos yeux, puis il évoque des souvenirs et semble ainsi chercher a fuir en quelque sorte la réalité, enfin, on peut observer une certaine forme de regret dans certains des poèmes.
Nous allons donc commencer par étudier de quelle manière Baudelaire nous fais comprendre qu'il est plutôt une personne mélancolique. Dans « Le Soleil », il semble être hasardeux , dans son premier vers il parle de « s'exercer seul »l.5, de flairer, trébucher, et heurter parfois une sorte de réalité qui semble le bloquer dans sa progression, ce qui le laisse mélancolique coincé dans une sorte de passé caractérisé par le « vieux faubourg » l.1 bordé de vieilles maisons. Au contraire, dans « Le cygne », l'auteur semble éprouver de la tristesse pour une Andromaque qu'il qualifie comme étant « un pauvre et triste miroir » l.2 mais cette Andromaque qu'il évoque ne lui renverrait-elle pas une image de sa propre tristesse ? De plus, dans la suite du poème, le poète parle de « sa mélancolie » l.29 qui semble être liée au fait que Paris change et que l'auteur vois ces rues si cher a son cœur ce métamorphoser, ce qui rend ces « chers souvenirs plus lourds que des rocs »l.32 , il nous montre ainsi son attachement a une chose qui a disparue, ce qui le rend mélancolique. Dans « Brumes et Pluies », l'auteur nous parle de deux saisons : l'Automne et l'Hiver qui sont des saisons tristes ou les plantes meurent et sont remplacée par d'autres, ce renouveau est quelque chose que l'auteur n'apprécie pas car son âme serait ,selon lui, « mieux qu'au temps du tiède renouveau »l.7 . Baudelaire réalise donc dans ce poème une ode aux saisons froides qu'il préfère aux saisons tièdes et chaudes car elles s'accordent mieux avec sa mélancolie.
Baudelaire, lorsqu 'il nous parle de manière parfois directe et parfois indirecte, de sa mélancolie semble chercher a nous montrer, a travers ce sentiment, sont attachement au vieux Paris et nous fais ressentir sont désaccord avec son changement. On comprend donc ainsi que c'est un homme très attaché a ces souvenirs et qui ce sent mélancolique lorsqu'il réalise que le monde change et que ces souvenirs ne sont plus que des choses que seul lui peu imaginer car les lieux ou ils ce sont passés on disparu.
Nous allons donc poursuivre en parlant des souvenirs que Baudelaire évoque dans ces textes. Dans «L'Amour du Mensonge », le rimeur évoque une rencontre qu'il a faite avec une femme aussi belle que dangereuses avec ces « yeux attirants comme ceux d'un portrait »l.8 , il parle ensuite d'elle comme si seule sont apparences avait suffit a le conquérir, lui dont le cœur semblait fuir une vérité dont on ne sait rien avait été capturé par la beauté physique de cette femme sans en connaître ne serait-ce qu'un peu le plan moral. On a même l'impression qu'il regrette le fait de n'avoir cherché qu'a regarder sa jolie apparence sans s'occuper du fait qu'elle pouvait parfaitement être sotte. Alors que dans « L'Amour du Mensonge » le poète ce souvient d'une rencontre avec une belle femme, dans « Je n'ai pas oublié, voisine de la ville... », il évoque une maison hors de la ville dans laquelle il a vécut avec nostalgie. Il a l'air d'être aussi attaché a cette maison qu'au vieux Paris de ces souvenirs, preuve encore une fois qu'il accorde une grande importance aux reliques de son passé plus qu'a l'instant présent. Dans « Rêve Parisien », Baudelaire évoque un rêve merveilleux ou tout était a son goût, ou chaque chose qui ne lui plaisait pas était « banni de ces spectacles »l.7 , il en parle comme si c'était un vrai souvenirs et qu'il avait vraiment vécut a un moment ou a un autre dans un monde totalement adapté a ces exigences. Cela laisse sous entendre que le poète est quelqu'un d'exigeant qui préférerait un monde irréel parfait a ces yeux a un monde imparfait qu'il qualifie même de « taudis »l.54 sur lequel il n'aurait aucun contrôle.
...