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Le droit et l'Etat, la pauvreté est facteur de ségrégation urbaine

TD : Le droit et l'Etat, la pauvreté est facteur de ségrégation urbaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2017  •  TD  •  881 Mots (4 Pages)  •  575 Vues

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La pauvreté est facteur de ségrégation urbaine

7min

Définition des termes du sujet:

  • Pauvreté (INSEE): Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté.
    Le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie.
  • Définition (La Toupie) : Une personne en situation de pauvreté ne dispose pas des ressources matérielles suffisantes (manque d'argent) et vit dans des conditions qui ne lui permettent pas d'exister dignement selon les droits légitimes et vitaux de la personne humaine.

La pauvreté absolue est la situation des personnes qui ne disposent pas de la quantité minimale de biens et services permettant une vie normale.

En France, en 2002, l'estimation était d'environ 10 euros par jour.

La pauvreté relative s'établit par comparaison avec le niveau de vie moyen du pays dans lequel on se trouve.. La pauvreté se définit alors par rapport au revenu médian.

En France, l'INSEE considère qu'un ménage est pauvre si son revenu est inférieur à 50% du revenu médian français par unité de consommation.

Ségrégation : (Larousse) : Processus par lequel une distance sociale est imposée à un groupe du fait de sa race, de son sexe, de sa position sociale ou de sa religion, par rapport aux autres groupes d'une collectivité.

Grafmeyer (1994) la ségrégation recouvre l’intentionnalité de mise à l’écart d’un groupe social - volonté explicite des catégories dominantes de mettre à l’écart des catégories dominées. Forme de regroupement spatiale associant étroitement des populations défavorisé à des territoires circonscrit

A ne pas confondre : Séparation spatiale/ghettoïsation. Cf texte de Wacquant sur les ghettos

Arguments principaux (défense du OUI):

  • Les disparités spatiales renforcent les disparités économiques et sociales
  • Mixité sociale est valorisée dans les discours des acteurs sociaux locaux, sa mise en place reste limitée
  • Existence de zones urbaines ou périurbaines en marge, population isolée, exploiter économiquement et matériellement par les classes dominantes
  • Pauvreté (en terme de Capital économique) se manifeste indéniablement dans l’espace et le style de vie: logements sociaux, banlieues, quartiers minoritaires peu intégrés dans le cadre social large, bidonville (Nanterre 14 000 personnes, Dharavi 500 000/1 000000)
  • La ségrégation urbaine accentue la bipolarisation entre classes populaires et classes supérieures
  • Pauvreté n’est pas le seul facteur de ségrégation urbaine: ethnie, culture, organisation du marché du logement
  • la question de la ségrégation est le plus souvent assimilée à celle des populations pauvres concentrées dans les quartiers en difficulté – Il découle de la ségrégation l’exclusion sociale et l’exclusion urbaine
  • la dualisation de la ville (conséquence de sa mutation économique) créer de nouvelles de polarisation socio-spatiale et des ruptures décisives dans le modèle socio-économique urbain
  • catégories sociales dont on pense qu’elles sont l’objet de ségrégation
  • Isolement, exclusion, peu de contact transversaux

Ouverture de Thibaud:

  • Ex des pays bas avec une politique interventionniste, 40% de logements sociaux mélangés dans le parc urbains, mixité sociale accrue
  • Ex Grèce
  • Structure du marché du logement

Contre arguments de l’autre groupe:

  • ségrégation par les métiers (avaient leurs ressources internes) qui devient ségrégation économique avec appauvrissement
  • Ghetto riche par ex avec Harlem qui était quartier très prospère bien que ségrégué.
  • Individus les plus fragiles mais rentrent pas nécessairement dans catégorie “pauvres” les individus les plus touchés par expulsions/ incarcérations (femmes seules et jeunes hommes).
  • Ségrégation ethnique
  • gentrification (avec gatted communities etc) ; les riches veulent vivre entre eux, soit auto-ségrégation et concurrence déloyale sur marché immobilier. => « Les ghettos les plus fermés sont des ghettos de riches » Eric Morin
  • Ségrégation n’est pas intentionnelle
  • La population française jouit d’un système efficace de redistribution, d’assurance et d’assistance – ghettoïsation, ségrégation urbaine est moindre

4min

  • Les riches cultivent l’entre soi par choix, pour préserver leur patrimoine culturelle. Milieux réservés/sphère privée. Ex Ghetto du Gotha . Les pauvres sont ségrégués par défaut, dans des endroits peu mixtes, logements sociaux qui favorisent l’exclusion

  • Nicolas Duvoux, L’exploitation de la pauvreté urbaine: expulsion et incarcération dans les quartiers afro-américains

Exploitation et abandon peut expliquer reproduction et pauvreté urbaine

Exploitation éco, sociale, culturelle

Isolement = fragilisation des ressoruces matérielles, sociales et symboliques (pauvreté)

Dimension d’exploitation des habitants comme un aspect central des causes de la pauvreté urbaine

Mobilité sociale des pauvres entre quartiers pauvres à l’autre – procédure d’expulsion et éviction locative cercle vicieux

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