Droit Dissertation: La culture est-elle l’affaire de l’État ?

                                     La culture est-elle l’affaire de l’État ?

              « L’Etat est un rempart nécessaire pour éviter une culture uniformisée et soumise aux réalités économique » de Jacques Chirac. Qu’est-ce que la culture ? Le mot « culture » a un sens à la fois plus large et plus neutre. Il sert à désigner l'ensemble des activités, des croyances et des pratiques communes à une société ou à un groupe social particulier. En opposition s’ajoute l’Etat mais que signifie « Etat » ? Un État est l'appareil politique d'une nation, qui se dote d'un ensemble de règles, de lois, d'une organisation administrative, qui lui permettent d'avoir une existence officielle et d'être aussi reconnu par les autres États. Dans une démocratie, l'État représente l'intérêt de tous les citoyens, c'est-à-dire l'intérêt général. L’Etat en France s’occupe de la culture à l’intérieure mais pas seulement également à l’extérieure à l’international. Suite à cela, nous venons à nous demander en quoi la culture est une affaire de l’État ? Plus précisément de quelle manière la culture est-elle liée à l’Etat ?

 Nous verrons que premièrement que la culture est l’affaire de l’État toutefois nous verrons que les modèles culturels, établis dans nos sociétés démocratiques sur la longue durée, semblent aujourd’hui devoir évoluer.

I/ la culture est l’affaire de l’État

La naissance de la culture a permis une aide au fondement de la communauté politique. De plus, on a remarqué que la culture à travers l’aide au fondement politique elle participe également au pouvoir de la France.

1. La naissance de la culture 

      La notion de culture est une création française selon un journaliste français, Jean-Michel Dijan qui a dit « la politique culturelle est une invention française » qui est née « d’une préoccupation constante des pouvoirs monarchiques, impériaux ou républicains d’accaparer, au nom d’une mystique nationale, la protection d’un patrimoine artistique et par extension d’encourager ce qui le deviendra ».

    Les premières politiques culturelles sont en parallèles à l’avènement de l’Etat et son affirmation face au pouvoir religieux aux XVIème siècles.

        François Ier met en place les fondements de la monarchie absolue et donne au royaume une langue officielle.

        En revanche, Louis XIV, incarne l’absolutisme monarchique, fait de la France une puissance culturelle par le soutien aux arts du siècle d’or datant du XVIIème siècles.  Les républicains ordonnent, dans un processus de libéralisation, les premières lois visant la protection du patrimoine national, l’éducation du peuple, la diffusion de la culture et l’organisation des arts.

     Après de nombreux essais,  la politique culturelle française a pris son partance avec la création du ministère des Affaires culturelles en 1959 par André Malraux. La culture prend finalement une part entière dans l’action gouvernementale, et le nouveau ministère centralise les différentes administrations créées depuis 500 ans. C’est à partir des années 1970 que le secteur culturel se développe énormément avec une notion de diversité qui émerge, le provincialisme ( usage d’un mot particulier à une province ) culturel est combattu en même temps que la culture est décentralisée.

    Donc, les politiques culturelles on commencées à naître à partir XVIème siècles avec François 1er puis c’est avec Louis XIV que les politiques culturelles commencent à avoir un réel sens puisqu’il a mis en place une loi visant la protection du patrimoine national, l’éducation du peuple et la diffusion de la culture et l’organisation des arts. Puis, au XXème siècle le secteur culturel s’accentue avec une notion de diversité qui s’émerge grâce à la création d’un ministère de la culture. A présent nous allons parler de la culture qui aide au fondement de la communauté politique.  

1. La culture est une aide au fondement de la communauté politique

       La culture est considérée comme un élément de fondement de la communauté politique puisque la culture est une notion de cohésion nationale. Sans la culture il ne pourrait y avoir de cohésion nationale puisque la culture occupe une grande place dans la politique. L’Etat s’inspire de la culture pour développer des lois, des idées, des événements, etc… . En effet, la notion culture avait une longue histoire derrière elle. Elle apparaît au XVIème Siècle comme je l’avais dit précédemment pour qualifier par exemple  la pratique du paysan ou du jardinier qui cultive son champ. C’est au XVII-XVIIIème siècle que l’on commence a cultivé les arts, les lettres ou les sciences plus précisément avec le siècle des lumières. Donc, la culture est considérée comme une démarche de celui qui acquiert des connaissances livresques tout en s’élevant  dans le progrès de l’esprit.

      Cette historicité de la culture s’incarne dans un peuple spécifique, est quelque peu différente d’une conception plus universalisante de la culture que défendent les philosophes des Lumières et qui apparaît dans le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. Grâce à la culture cela a permis de créer la DDHC qui est un texte fondateur de la constitution.

      Le passage de l'Europe des princes à l'Europe des nations a été aussi préparé puis accompagné par une grande révolution idéologique et culturelle, à travers laquelle les nations ont été constituées comme êtres collectifs et acteurs politiques.

            Le lien entre culture et Etat se retrouve dans la France de l’Après seconde Guerre Mondiale où la démocratisation de la culture est l’un des fondements de la France. D’où en 1959 est créé un ministère des Affaires culturelles qui, sous la direction d'André Malraux, aura pour mission de « rendre accessible les œuvres capitales de l'humanité, et d'abord de la France, au plus grand nombre possible de Français ».

   Ainsi, se développe une réflexion sur les mutations du temps libre, alors en constante augmentation, qui offrait la possibilité aux individus de se réaliser, notamment à travers des activités culturelles.

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