La loi sous la Vème République
Dissertation : La loi sous la Vème République. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Mai 2013 • Dissertation • 1 115 Mots (5 Pages) • 1 324 Vues
Dissertation
« la loi sous la Vème République »
« La loi permet ou elle défend, elle établit, elle ordonne, elle punie ou elle récompense». Cette citation de Portalis permet de mettre en évidence l’importance et la légitimité de la loi dans notre société actuelle; la loi est source de droit.
Au sens strict, la loi est une règle ou un ensemble de règles édictées par une autorité souveraine. Au sens strict, la loi peut être définie comme une règle écrite, générale et permanente édictée par le Parlement selon l’article 34 de la Constitution. Cette constitution rédigée par le Garde des Sceaux Michel Debré qui reprend les idées fondamentales du Général De Gaulle lors de son discours de Bayeux en Juin 1946. La Constitution de 1958 fixe les règles régissant l’exercice du pouvoir. Entre le 13 et 28 Mai 1958, la VIème République se démantèle. Les parlementaires poussés par l’opinion publique considèrent le retour du Général De Gaulle est nécessaire au pouvoir ; il sera investit le 1er Juin 1958 par l’Assemblée nationale.
Idées plan
« A quoi sert le juge constitutionnel ? »
I- Une finalité de contrôle : la constitutionnalité des lois
A- Le contrôle automatique de la constitutionnalité : un contrôle a priori
Le conseil constitutionnel a développé une action importante à travers l’article 61 de la constitution. En effet, cet article prévoit un contrôle a priori des lois c'est-à-dire un contrôle effectué avant la promulgation d’une loi. Le conseil contrôle les lois ordinaires ; il s’agit d’un contrôle facultatif. Ce type de contrôle porte aussi sur les lois organiques (article 46 de la constitution) et les règlements des assemblées parlementaires. Le Conseil contrôle la conformité des traités et engagements internationaux par rapport à la constitution se fait uniquement lorsque leur approbation ou leur ratification nécessite une approbation juridique. Par ailleurs, le Conseil Constitutionnel ne peut contrôler les lois ordinaires que s’il est saisit par certaines autorités compétentes. Il a essentiellement développé une jurisprudence importante dans le cadre du contrôle des lois ordinaires.
L’article 62 de la constitution dispose « une loi déclarée inconstitutionnelle, ne peut être promulguée ou mise en application. Les décisions du Conseil sont susceptibles d’aucuns recours. Elles s’imposent au pouvoir public, ainsi qu’à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ». En pratique, le Conseil peut censurer une loi ou certaine de ses dispositions. Si les dispositions censurées sont détachables de l’ensemble du texte ou non. Si elles peuvent l’être, le texte dans lequel on a détaché les dispositions pourra donc être promulgué. Dans le cas contraire, le texte ne pourra être promulgué. En cas de censure, le président de la république pourra toujours demander une seconde délibération de la cour.
Concernant les lois organiques, la saisine du conseil est obligatoire. Ainsi, elles ne peuvent être appliquées qu’après vérification du Conseil, à la différence des lois ordinaires. Le Conseil dispose d’un mois pour rendre sa décision, mais le gouvernement peut lui demander de statuer en cas d’urgence dans un délai de 8jours ce qui peut paraitre court quand à la difficulté des questions posées au Conseil. C’est cas qui se présente très rarement.
Cependant, le contrôle a priori présentait de grosse limite. En effet, une loi promulguée ne peut faire objet d’un contrôle de constitutionnalité, même si elle viole ouvertement la loi. Ainsi, la réforme constitutionnelle de 2008, a introduit l’article 61-1 qui prévoit la procédure de la Question Prioritaire de Constitutionnalité.
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