La formation du contrat et l'existence du consentement.
Commentaire d'arrêt : La formation du contrat et l'existence du consentement.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bollouh kouassi • 21 Octobre 2016 • Commentaire d'arrêt • 1 187 Mots (5 Pages) • 1 111 Vues
KOUASSI BOLLOUH JACQUES BERTIN – FICHE 1
L’arrêt qui nous fait face, est relatif à la formation du contrat, plus précisément sur l’existence du consentement.
En effet les faits sont les suivants : Pierre jaquelin chargé par la palm industrie de lui trouver un acquéreur de la concession qu’elle vendait. M. Pierre Jaquelin exécute le mandat dont il a été chargé en faisant réaliser la vente de la concession entre la palm industrie et la société nouvelle dite S.N.M. Par la suite M. Pierre Jaquelin réclame à la S.N.M le paiement d’une commission dont la proposition avait été faite à la S.N.M par lettre à laquelle la S.N.M n’avait pas apporté de réponse.
C’est ainsi que face au refus de la S.N.M Pierre Jaquelin l’ a assigné devant le tribunal civil d’Abidjan qui par jugement n°225 du 19 juillet 1999 , a fait droit à sa demande ; Par contre l’arrêt n° 677 du 26 mai 2000 , de la cour d’appel a infirmé cette décision . Ensuite M. Pierre Jaquelin a formé un pourvoir en cassation devant la cour suprême d’Abidjan qui a rejeté le pourvoi de celle-ci
Par ailleurs des moyens des parties il en ressort que pour Pierre jaquelin il y’ a eu contrat sur la base du silence de la S.N.M
De ces moyens il ressort le problème suivant : l’acceptation peut-elle résulter du silence du destinataire ?
A cette question la cour suprême répond que le contrat litigieux n’avait pas été conclu au motif que le destinataire de l’offre, la S.N.M n’avait donné aucune réponse à l’offre qui lui avait été faite.
Ainsi la cour à rejeté le pourvoir en évoquant, l’absence d’accord de volonté (I) Mais aussi en établissant les effets de cette absence (II)
- ABSENCE D ‘ACCORD DE VOLONTE
L’idée d’absence d’accord de volonté entre les parties par l’interprétation de l’article 1108 (A) Tout en mettant en exergue le silence de la société nouvelle manivoire (S.N.M) (B)
- interprétation de l’article 1108
Selon la Cour Suprême « s’il est exact que l’article du code civil ne vise pas l’accord exprès, en revanche, il est indéniable que l’accord doit être indiscutablement établi »
Par ces propos, la cour suprême sous-entend soutenir l’idée avancée par la cour d’appel que M. Pierre Jaquelin a fait une mauvaise interprétation de l’article 1108 en signifiant que l’article ne visait par l’accord exprès
En effet pour la cour suprême il est vrai que l’article 1108 n’a pas fait mention de l’accord exprès cependant pour elle l’accord de volonté des parties résulte de la manifestation de la volonté réelle des parties ainsi il est indéniable que l’accord doit être indiscutablement établi c’est-à-dire l’accord doit être alors exprès.
Par conséquent étant donné que la S.N.M n’a pas donné oralement, ni par écrit son acceptation à l’offre faite par Jaquelin la cour à alors conclu qu’il n’avait pas eu accord de volonté entre les parties.
Cette interprétation par analogie de la jurisprudence intervient dans l’existence du consentement pour protéger les parties et éviter que les contrats soient conclus sans accord de volonté véritable entre les parties. Qu’en est-il du silence de la S.N.M ?
- SILENCE DE LA S.N.M
La cour suprême signifie dans son arrêt : « Qu’en l’espèce , pierre Jaquelin a adressé à la société une lettre contenant les conditions de sa rémunération ; que la S.N.M n’a donné aucune réponse »
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