LA PROBLEMATIQUE GENERALE DE L’UNIVERSALIATION DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES, ET PARTICULIEREMENT SUR L’EFFICACITE DES MECANISMES DE PROMOTION ET DE PROTECTION DES DROITS ET LIBERTES EN AFRIQUE
Mémoire : LA PROBLEMATIQUE GENERALE DE L’UNIVERSALIATION DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES, ET PARTICULIEREMENT SUR L’EFFICACITE DES MECANISMES DE PROMOTION ET DE PROTECTION DES DROITS ET LIBERTES EN AFRIQUE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolim • 15 Septembre 2017 • Mémoire • 88 730 Mots (355 Pages) • 1 364 Vues
[pic 1] | UNIVERSITE DE NANTES |
FACULTE DE DROIT ET SCIENCES POLITIQUES DE NANTES
& AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE
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ANNEE UNIVERSITAIRE 2013-2014
la problematique generale de l’universaliation des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et particulièrement sur l’efficacite des mecanismes de promotion et de protection des droits et libertés en afrique
MEMOIRE DE RECHERCHE
MASTER 2 SPECIALITE DROIT INTERNATIONAL ET EUROPEEN
DES DROITS FONDAMENTAUX
Présenté par :
M. Lalé Michel TRAORE
Tuteur :
Monsieur Eric MONDIELLI
Professeur Agrégé, Université de Nantes
Remerciements
A monsieur Eric Mondielli pour on encadrement
Au professeur Chaumette à l’ensemble des professeurs du Master 2 DIEDF
A monsieur Julien Petit, pour son assistance et son accompagnement
A toute ma famille
Et toutes les ONG au Mali qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire (BICE, AMDH, CICR,…)
I
Abréviations
CADBE…………………………………………¨…Charte africaine des droits et bien-être de l’enfant
CEADBE……………………………………………comité d’experts africains sur les droits et bien-être de l’enfant
CAE………………………………………………… Communauté d’Afrique de l’Est
CEDEAO ……………………………………………Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CEEAC………………………………………………..Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale
CEN-SAD……………………………………………Communauté des Etats sahélo sahéliens
CER…………………………………………………… Communauté économique régionale
COMESA…………………………………………… Marché commun de l’Afrique Orientale
FIDH. ………………………………………………… Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme
OIF………………………………………………………….Organisation internationale de la Francophonie
ONG………………………………………………………..Organisation non gouvernementale
ONU………………………………………………………..Organisation des Nations Unies
OEA…………………………………………………………Organisation des Etats américains
OUA………………………………………………………… Organisation de l’unité africaine
NEPAD……………………………………………..Nouvel élan de partenariat africain pour le développement
RII……………………………………………………………. Règlement intérieur intérimaire
SADC………………………………………………………….. Communauté de développement de l’Afrique australe
UMA ………………………………………………………….. Union du Maghreb arabe
UA …………………………………………………………….. Union africaine
UE……………………………………………………………….. Union européenne
II
Sommaire
Introduction
PARTIE I : La vulgarisation des droits et libertés en Afrique : entre obligation et nécessité
Chapitre I : Une vulgarisation rendue obligatoires par des « ingérences extérieures »
Section I : Les apports « dynamiques et critiqués » des organisations intergouvernementales universelles et régionales
Section II : L’activisme inspiré et efficace des organisations non gouvernementales
Chapitre II : Un système panafricain de promotion des droits et libertés devenu nécessaire
Section I : Le cadre textuel
Section II : Le cadre institutionnel
PARTIE II : Des mécanismes de sauvegarde des droits et libertés mêlant audace et frilosité
Chapitre I : des mécanismes conventionnels audacieux mais peu efficaces
Section I : la commission africaine des droits de l’homme et des peuples
Section II : les autres mécanismes à vocation sectorielle
Chapitre II : un mécanisme juridictionnel caractéristique de la frilosité des Etats africains
Section I : Genèse, évolution et organisation de l’appareil de jugement des droits et libertés en Afrique
Section II : compétences et fonctionnement de la section des droits de l’homme de la cour africaine de justice et des droits de l’homme
Conclusion
III
Introduction générale :
Pour René-Jean Dupuy : « On prend de plus en plus conscience, {dit-il}, dans cet univers de mondialisation, de notre appartenance à l’humanité; elle était, dans le siècle passé, rêvée : un jour elle apparaîtrait, fraternelle et radieuse. Or l’humanité est apparue tragique dans un monde exigu. Dans l’instant même, les moyens de communication nous rendent présents à la totalité de cette humanité. On se rend compte alors que défendre les droits de l’homme, ce n’est pas seulement défendre son droit individuel, mais c’est aussi prendre la défense des autres. C’est dire que se met en place une idée des droits de l’homme fondée sur une solidarité active et voulue sur la base d’une interdépendance objective de caractère universel dans un monde resserré. Dans ces conditions, dire non-discrimination n’est pas suffisant, c’est une vision essentielle mais passive qu’il faut compléter par une seconde approche : ‘Nous sommes tous responsables de tous à l’égard de tous’, comme disait Dostoïevski.»[1]
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