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Hors des sociétés occidentales, de la modernité

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Par   •  9 Octobre 2016  •  Cours  •  9 611 Mots (39 Pages)  •  805 Vues

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Sociologie politique

08/09/16

Qu’est ce que le pouvoir ?

Intro : Hors des sociétés occidentales, de la modernité

Comment ces sociétés fonctionnent ?

Ex : tribus d’indiens d’Amérique du Sud, on trouve du pouvoir, où il se loge ? A quoi sert le pouvoir ? Le pouvoir politique rempli une fonction essentielle. Pourquoi les individus obéissent à des gouvernants

  1. Il y a des sociétés sans Etat mais pas sans pouvoir.

Pierre CLASTRES  auteur d’anthropologie français immergé au sein de tribus amazonienne Guarani-guayaxi « la société contre l’Etat ». Il critique l’approche de ses collègues, très négative. Ils définissent des sociétés privées d’écriture, d’histoires, et sans Etat. Cette approche négative traduit selon Clastres un prisme ethnocentriste, toutes les sociétés humaines devraient se développer pour arriver à la démocratie occidentale. Cette vision est condamnable selon Clastres, l’histoire n’est pas à sens unique, le modèle occidental n’est pas un modèle de référence. Du point de vue d’organisation des sociétés la forme étatique n’est qu’une forme de pouvoir parmi d’autres. Si la forme étatique n’est qu’une forme particulière de pouvoir c’est qu’il existe des sociétés sans Etat, mais ce ne sont pas des sociétés sans pouvoir. Dès lors que les hommes vivent en société il y a du pouvoir.

  1. Des sociétés primitives, des sociétés égalitaires

Sociétés à économie de subsistance, société qui n’est pas capable de produire plus de ce dont elle à besoin pour vivre, pas de surplus. Mais Clastres remarque que les indiens consacrent peu de temps au travail. Les Hommes de Guarani défrichent des parcelles de terre exploitées par les femmes pendant 4-6ans. Sinon le reste du temps pas de travail.  L’activité principale des Guarani est de se distraire. Vu comme de la paresse par les anthropologues. Donc à quoi servirait de travailler plus ? Ces sociétés sont égalitaires, pas de hiérarchie entre les individus. Pas de lois dans ces sociétés. Le principe d’égalité qui est la norme fondamentale dans ces sociétés, se joue dans les rituels d’initiation, ex : se faire accrocher au muscle de la cuisse par une broche métallique un morceau de viande très lourd et à marcher en cercle. Cicatrices sont la traduction de l’égalité, «tu ne vaut pas moins qu’un autre, tu ne vaut pas plus qu’un autre», tous les garçons ont les même = loi fondamentale.

  1. Le refus d’un pouvoir séparé

Chefs sans autorité, ils exercent une fonction essentielle qui est de régler les conflits qui existe entre les membres des groupes. Ils disposent de peu de moyens de contrainte, ils n’ont comme seul outil que la parole. Les chefs prononcent chaque jour un discours ritualisé pour montrer la nécessité de vivre dans la paix et la concorde. Les indiens choisissent au sein du groupe un individu avec plusieurs compétences :

-il doit être un bon orateur, pour convaincre chaque membre

-doit être bon guerrier/chasseur, manier les armes

-doit être généreux de ses biens, fabrique des objets pour offrir aux autres membres du groupe, possède moins que les autres.

Le chef peut épouser plusieurs femmes. Les femmes sont dans une logique de nécessité de l’existence de la société. La façon des indiens de montrer que la tribu est égalitaire puisque le chef n’a pas d’autorité. Clastres dit que l’existence d’un pouvoir séparé coercitif était un danger pour cette société, et que la société a donc compris, inverse du pouvoir vertical qui était en Europe avec le roi, qui est dangereuse car elle remet en cause la norme fondamentale de liberté des membres. Le pouvoir est exercé par le groupe. Si un chef se montre autoritaire, il est sanctionné, par exemple chef Apache d’Amérique du Nord.

 

  1. A quoi sert le pouvoir ?

Le pouvoir politique comme lien social se distingue d’autres liens sociaux. La valeur que tous les membres d’une communauté peut partager c’est la valeur commune de l’existence de la société elle-même, donc la fonction du pouvoir

  1. La fonction du pouvoir : préserver la société et assurer le bien commun

 

Déf : Le pouvoir politique : c’est la manière d’être de la société, appliquée à persévérer dans son être, sa cohésion et sa durée. Le pouvoir exprime la volonté du groupe de former une société cohérente et durable.

Son but est ce qu’on appelle le bien commun, de toute la collectivité.

Le bien commun c’est d’être protégé contre toute atteinte ou agression extérieure qui pourrait mettre en danger la société.

Un des buts du pouvoir politique est de prémunir la société en cas de guerre, mais aussi l’atteinte à la concorde intérieure, comme une guerre civile, ex : le terrorisme.  

  1. Les moyens du pouvoir politique : la force et le droit

La force appartient à l’essence du pouvoir politique. Le pouvoir détient la force et a son monopole pour défendre la sécurité.

Ce monopole de la force n’a pas besoin d’être effectif, c’est une force symbolique la plupart du temps. C’est la menace de l’utilisation de cette force qui soulage le ministère intérieur par exemple comme une simple crainte des représailles. Quand cette force s’exerce elle est légitime, elle exerce une contrainte sur les individus, elle fait respecter les règles dans l’intérêt du bien commun. Cette force étatique n’est donc pas une violence, elle les oblige et les contraints à respecter la loi seulement, c’est une force de coercition. La force est une assurance contre la violence plutôt. L’objectif de la force est de rendre possible la vie en communauté en exerçant une contrainte afin de rendre la vie en collectivité possible.

Le droit : c’est l’ensemble des règles qui sont mise au service du but politique (bien commun)

Le droit a pour objectif premier de déterminer les grandes valeurs (laïcité, liberté, égalité). Ces grands principes s’accompagnent d’un ensemble de normes juridiques. Au côté de la force, le droit constitue l’autre grand moyen de la politique

  1. L’obéissance au pouvoir : un mixte d’autorité et de légitimité

  1. L’obéissance du pouvoir n’est pas soumission

L’obéissance n’est pas soumission, les animaux sont soumis à des logiques physiques et physiologiques. Obéir c’est avoir la possibilité de désobéir. Quand on obéit on fait donc le choix de ne pas désobéir. L’autorité n’est pas la puissance. Quand on parle de puissance on est dans la domination/soumission. Commandement/Obéissance pour autorité.

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