En quoi la Constitution de Solon présentant des zones d’ombres montre un progrès pour la démocratie athénienne ?

« La démocratie n’est pas le gouvernement du peuple par le peuple, mais un processus permanent de conquête de nouveaux droits. » exprimait Colliot-Thélene dans son ouvrage La démocratie sans « Demos ». Cette citation colle parfaitement à l’ouvrage d’Aristote intitulé La Constitution d’Athènes écrit au 4ème siècle avant J.C. puis publié par le traducteur B. Haussoullier à Paris en 1891. Le philosophe Aristote décrit dans cet oeuvre de philosophie politique les éléments démocratiques qu’apporté la Constitution de Solon au 6ème siècle avant J.C. donnant de nouveaux droits aux citoyens.

En effet, l’apogée de la civilisation grecque est entre le 6ème et 4ème siècle avant J.C.. Ce sont des siècles où le courant politique se développe par des philosophes comme Socrate, Platon ou bien Aristote. Ces philosophes diront que la loi est le fondement de la cité et encourageront donc la démocratie établie par des législateurs ou réformateurs comme Clisthène, Péricles et Solon au 6ème et 5 ème siècle.

L’interêt de ce texte est de montrer les avantages de la Constitution de Solon mais aussi de montrer que ce projet est attemporel.

Il est hors légitime de se poser la question suivante : En quoi la Constitution de Solon présentant des zones d’ombres montre un progrès pour la démocratie athénienne ?

Nous verrons tout d’abord que si la Constitution Solon est un progrès pour la démocratie athénienne, elle présente tout de même des formes obscures possédant une portée positive.

I/ La Constitution de Solon comme progrès pour la démocratie athénienne

Cette Constitution admet des mesures bénéfiques aux progrès de la démocratie (A) par le résultat favorable de ce projet au sein du peuple (B).

Les mesures bénéfiques aux progrès de la démocratie

En effet, Aristote montre que la Constitution de Solon a apporté beaucoup à la démocratie athénienne par le biais de trois mesures qui ont pour but de faire progresser le peuple sur les questions de politiques et de justice. Selon lui, il existe trois mesures qui ont été « favorables aux progrès de la démocratie ». Tout d’abord, il énonce « l’abolition de la contrainte par corps pour dettes ». Cette première mesure vise à incarcérer ou maintenir en détention une personne solvable pour défaut de paiement de certaines amendes, auxquelles elle a été condamnée par le Trésor public.

Deuxièmement, Aristote fait référence au droit de justice pour tout les citoyens. Cela est un pas de plus vers une démocratie juste car ils pourront « poursuivre les auteurs des injustices commises ». C’est une véritable mesure pour consolider l’idée d’un droit égal pour chaque citoyen.

Enfin, la dernière mesure va dans le sens de la deuxième. En effet, il sera possible « d’en appeler au tribunal ». Le citoyen aura donc le droit à un jugement sur des différends.

Ces trois mesures ont alors apportés un résultat favorable au sein du peuple.

Le résultat favorable de ce projet au sein du peuple

De prime abord, les mesures écrites par

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