Droit: étude de cas MORTESAGNE
Étude de cas : Droit: étude de cas MORTESAGNE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cocozou • 14 Mars 2013 • Étude de cas • 344 Mots (2 Pages) • 995 Vues
Monsieur MORTESAGNE, était propriétaire d’un vaste domaine rural de 67 ha sur lequel se trouve un
« château » de style renaissance entouré de plusieurs parcelles boisées. Devant les difficultés qu’il
avait à entretenir les bâtiments, il a vendu sa propriété à la Société d’Investissement Immobilier – la
« SIV » - tout en se réservant l’usufruit de l’annexe du château, de deux des parcelles boisées et d’un
terrain planté en vigne. Une partie du prix a été convertie en un droit d'usufruit en sa faveur sur un
certain nombre de parts sociales de la SIV.
Aujourd’hui, Monsieur MORTESAGNE est confronté à plusieurs différends qui l’opposent à la SIV.
En premier lieu, le bâtiment qu’il occupe connaît de graves désordres dans la toiture qui rendent les
lieux en partie inhabitables. Il a demandé plusieurs fois à la SIV de bien vouloir effectuer les
réparations. Mais celle-ci s’y est toujours refusée. Devant l’urgence, il a fini par faire effectuer lui-
même une partie des réparations dont la facture s’est montée à 45 000 €.
Il se demande s’il peut agir contre la SIV pour obtenir d’elle qu’elle termine les réparations
indispensables et s’il peut se faire rembourser lesréparations qu’il a lui-même payées.
Il a aussi fait installer le chauffage central dansle bâtiment et fait changer la quasi-totalité des
menuiseries des ouvertures, ce qui lui a coûté 53 000 €. La SIV sera-t-elle éventuellement tenue
d’assumer ces frais, au moins en partie ?
Pour pouvoir financer ces travaux, il a accepté de louer la vigne à un agriculteur qui a arraché les
plants pour cultiver le terrain en céréales. La SIVprétend qu’il n’avait pas le droit d’agir ainsi et
entend lui demander des comptes. Que peut-elle lui reprocher ?
Il a également fait procéder à des abattages d’arbres sur les deux parcelles boisées, en suivant pour
l’une la pratique des coupes plus que centenaire mais pour l’autre il a fait pratiquer une coupe à blanc.
La SIV prétend que son droit de jouissance ne le lui permettait pas. Qu’en est-il exactement ? Que
peut obtenir la SIV ?
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