Devoir n°2 Eco-Droit BTS 2ème année
Étude de cas : Devoir n°2 Eco-Droit BTS 2ème année. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sozouz • 17 Février 2019 • Étude de cas • 3 789 Mots (16 Pages) • 2 075 Vues
Devoir 2 Eco Droit
Sophia Ouardi
N° inscrit : 100199514
PARTIE I ECONOMIE
INTRODUCTION
Depuis la crise de 2007 l'Europe est la seule région du monde dont le niveau de production est inférieur à 2007, ce qui impacte l'économie européenne.
Le chômage, l'inflation, le déficit, le ralentissement de la croissance, ces variables montrent que l'Europe est en mauvaise posture, malgré une augmentation de la croissance en 2013 mais qui reste fragile.
Dans un premier temps nous apprécierons la situation conjoncturelle européenne d'après les grandes variables économiques dans leur globalité et en se référant au carré magique de N. KALDOR, plus généralement. Puis, nous analyserons la politique budgétaire européenne, les objectifs, les moyens mis en œuvre et les résultats obtenus. Pour finir nous verrons que la politique monétaire de la BCE bien qu'ayant atteint son objectif final ne parvient pas à son objectif de relance de l'activité.
I. La conjoncture européenne en 2013
La conjoncture correspond à l'évolution de l'activité économique sur une courte période, c'est elle qui permet d'évaluer l'état de santé de l'économie en s'appuyant sur des indicateurs le niveau de l'emploi, l'inflation, la balance commerciale, l'investissement, la dette publique, le PIB, le déficit, les taux d'intérêt, les crédits accordés aux agents.
- Les variables économiques
a) Le chômage en Europe
Avec un taux dépassant les 10% dans la zone euro en mai 2013 et une projection au moins égale, le chômage est élevé et tend à la rester. Même constat pour la France avec des taux proches de ceux enregistrés pour la zone euro, et supérieurs aux taux japonais, allemands ou américains. Loin derrière la Grèce et l'Espagne affichent des taux record pour les pays développés à plus de 25%. Ce chômage de masse a des répercussions immédiates sur l'économie, baisse de la consommation, déficit des organismes de protection sociales, perte des recettes fiscales... Les recettes de l'état sont inférieures à ses recettes, ce qui peut causer par là même un déficit budgétaire.
b) Le déficit
On constate que depuis le début des années 2000, les pays de la zone euro, à l'exception de l'Allemagne, sont en déficit, en 2008 les déficits se réduisent sous l'effet de l'effondrement de la demande intérieur dû à la crise. La France par son manque de compétitivité sur le plan de l'industrie voit son déficit se creuser.
c) La dette
Depuis 2008 la dette publique de la zone euro est en augmentation, en 2013 elle affiche un taux dépassant les 80% du PIB et ne semble pas baisser. La dette privée a dépassé en 2006 les 120% du PIB et diminue légèrement depuis 2010 sans pour retrouver son niveau d'avant crise.
d) Le PIB
Le PIB de la zone euro a cessé de fléchir, et a même augmenté au second trimestre 2013. Cette légère embellie n'est pourtant pas un signe du retour de la croissance. en effet la croissance se stabilise sans reprendre pour autant, si les exportations ont permis de dynamiser la croissance depuis 2011, les économies émergentes pourraient être la cause d'un ralentissement des exportations. De plus, les pays de la zone euro demeurent en dessous de leur niveau de production de 2007. Le chômage record n'incite pas à la demande des ménages. Les investissements augmentent légèrement mais sont très loin du taux de 2008.
e) L'inflation et taux d'intérêt
Le taux d'inflation après une chute considérable en 2008 est remonté après 2010, pour redescendre en 2013 affichant un taux de 1,3%, la baisse des prix est la conséquence de la baisse de la demande, et traduit une baisse de la croissance économique.
Les taux d'intérêt sont en 2013 à 0,5% ce qui devrait relancer la croissance par les investissements. Or, les crédits aux agents résidents privés de la zone euro était à presque 14% en 2008 et est passé à -2%.
- Le carré magique de Nicholas KALDOR
Si on se réfère au carré magique de KALDOR, qui reprend comme composantes :
- La croissance économique,
- Le plein emploi,
- L'équilibre de la balance commerciale
- La stabilité des prix.
En tentant de faire l'équilibre entre des objectifs contradictoire, par exemple le plein emploi conduit à un taux d'inflation élevé, de même une forte croissance diminue le chômage.
Dans le cas présent, on constate l'effet inverse la croissance économique est au ralenti, le chômage est élevé et les excédents entre le commerce intérieur et extérieur est faible, le taux d'inflation est donc de ces faits très bas.
II. Analyse de la politique budgétaire européenne
La récession de 2009 a entrainé de graves déficits budgétaires des pays de la zone euro. Les pays sont lourdement endettés et doivent supporter des taux d'intérêts élevés qui accroissent à mesure que les dettes s'alourdissent.
a) Objectifs
L'objectif des pays de la zone euro est de rétablir l'équilibre des comptes publiques. Il faut remplir les caisses
b) Moyens mis en œuvre
Pour ce faire la zone euro mise sur une politique budgétaire de rigueur, pour remplir les caisses une hausse de la fiscalité et une baisse des dépenses publiques. Ces mesures ne sont pas sans conséquences pour la croissance et l'emploi.
c) Résultats obtenus
L'état par de telles mesures vide ses caisses car l'effondrement de la croissance le prive des recettes fiscales qu'elle aurait engendrée. Cette politique a conduit, la France, en 2012 à la récession sans pour autant retrouver l'équilibre budgétaire. Le FMI a reconnu que les efforts de cette politique, étaient inopportuns pour les pays surendettés, la Grèce par exemple.
Ainsi, en 2013 la Commission Européenne a accordé un délai supplémentaire de deux ans aux pays les plus endettes pour ramener leur déficit budgétaire à 3% du PIB. L'activité de la France sera une nouvelle fois plombée par la politique de rigueur.
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