Cours droit BTS MUC
Cours : Cours droit BTS MUC. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Léaa Raagzs • 8 Février 2018 • Cours • 849 Mots (4 Pages) • 799 Vues
PARTIE I- L’INDIVIDU AU TRAVAIL
CHAPITRE II- Les droits et les obligations de chaque statut
Dans ce chapitre, nous allons voir le cadre légal de chaque statut juridique de travail,c’est-à-dire les droits et les obligations de chacun.
I-Le statut de salarié
Les droits et les obligations du salarié découlent du contrat de travail et ses clauses.
A-Le contrat de travail
D’après la jurisprudence, le contrat de travail est une convention par laquelle une personne , appelée « salariée », s’engage à mettre son activité à la disposition d’une autre appelée « employeur » se plaçant sous la subordination de celle-ci, moyennent une rémunération.
C’est le lien de subordination qui caractérise le contrat de travail et l’inscription au régime général de la Sécurité social.
B-Les conditions générales de validité de tout contrat
-Consentement mutuel : Il ne doit pas être vicié, il doit être éclairé (erreur sur l’objet, sur la personne, les démarches frauduleuse, la violence)[pic 1]
-La capacité juridique : être majeure sauf pour les personnes sous tutelle ou curatelle.
-L’objet doit être licite
-La cause doit être licite
Le contrat de travail se traduit par un lien de subordination. Ce lien signifie que le salarié travaille sous l’autorité de son employeur.
La subordination donne 3 pouvoirs à l’employeur : pouvoir disciplinaire, pouvoir de direction et pouvoir de sanction.
À noter que le fonctionnaire, lui aussi, est lié à son employeur par un lien de subordination.
C. Les clauses de contrat de travail
Le contrat de travail est souvent l’objet de certaines clauses notamment ;
La clause de mobilité : Cette clause signifie que le salarié accepte dés l’embauche « à l’avance » d’être mobile, dans un secteur géographique bien définie.
Les conditions de validité :
- Insérée dans le contrat de travail (sauf dispositions contraires dans les conventions collectives)
- Justifiée aux intérêts de l’entreprise
- Zone géographique bien définie
- Une période de prévenance
La clause de non-concurrence :
- La clause de non-concurrence a pour but d’interdire au salarié, après la rupture de son contrat de travail, l’exercice d’une activité qui porterait préjudice à son ancien employeur.
Certaines conditions doivent être cumulativement respectées, pour que la clause de non-concurrence soit licite :
- Insérée dans le contrat de travail (sauf dispositions contraires dans les conventions collectives)
- Justifiée par l’intérêt de l’entreprise
- Limitée dans le temps
- Zone géographique bien définie
- Prévoir une contrepartie financière à verser au salarié sauf en cas de faute grave.
Cette clause peut être insérée à tout moment.
A noter que l’employeur peut renoncer à faire jouer cette clause et ainsi ne pas verser l’indemnité de non-concurrence.
Les conséquences de cette clause : l’employeur doit vérifier l’existence d’une clause de non-concurrence à l’embauche d’un nouveau salarié. Le salarié, lui, doit respecter cette clause, car en cas de non-respect la partie lésée peut saisir la justice : répartition du préjudice + dommage et intérêt.
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