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Contrat de licence

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Par   •  18 Novembre 2018  •  Cours  •  327 Mots (2 Pages)  •  808 Vues

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Contrat de licence

création (logiciel) → protection juridique (droit d’auteur) → monopole d’exploitation

logiciel : ensemble de programmes, procédés et règles ainsi que la documentation associé, relatif au fonctionnement d’un matériel de traitement de l’information

Le contrat de licence est le contrat par lequel une partie appelée éditeur accorde à un client appelé utilisateur ou licencié le droit d’utiliser sa création et notamment ici le logiciel/programme. C’est un outil d’exploitation du logiciel.

L’éditeur a :

- une obligation d’information et de conseil

- une obligation de délivrance

- une obligation de garantie (2 ans, garantie des vices cachés) et de mises à jour (conformité/vice caché/jouissance paisible)

Le licencié a :

- une obligation de payer la redevance

- une obligation d’utiliser le logiciel conformément aux CGU

- une obligation d’utilisation personnelle

- un droit d’utilisation

- un droit à la copie de sauvegarde

- un droit d’analyse (droit d’observer, d’étudier et de tester le programme pour déterminer les principes qui sont à sa base quand s’effectue des opérations de chargement, d’affichage, d’exécution et de transmission)

- un droit de rectification pour garantir une utilisation normale

- un droit à la décompilation à des fins d’interopérabilité

N.B : On peut trouver des clauses contraires où l’éditeur se réserve les droits de rectification et d’analyse.

Les articles abusives ici sont l’article 2, 4, 5, 6.

Licences libres

(Open-source)

Licences propriétaires

L’accès au code est libre, cependant il n’y a pas d’obligation de garantie.

Cette licence permet :

- d’exécuter le programme

- d’étudier le programme

- de modifier le code/programme

- de diffuser le code/programme

On y distingue deux types de licences libres :

  • copyleft/restrictive (ex :GNUGPL, Cecill) :

S’il y a diffusion, cela doit obligatoirement être en licence copyleft (licence contaminante)

  • permissive/domaine public (ex : BSD, Cecill B) : l’auteur renonce à ses droits sur le logiciel, ce qui permet une diffusion sous tout type de licences

Il faut citer l’auteur .

L’accès au code est fermé, mais l’éditeur a une obligation de garantie.

On dispose uniquement d’un droit d’utilisation selon l’environnement défini, ainsi que la sauvegarde et la décompilation à des fins d’interopérabilité.

CLFU : Contrat de Licence Final d’Utilisation

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