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Rousseau Du Contrat Social

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Par   •  23 Janvier 2012  •  461 Mots (2 Pages)  •  2 489 Vues

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Puisque aucun homme n'a aucune autorité naturelle sur son semblable, et puisque la force n'est pas la source du droit, les conventions demeurent le fondement de toute autorité légale chez les hommes.

Maintenant, que les hommes ne peuvent pas créer de nouvelles forces, mais seulement de combiner et de diriger celles qui existent, ils n'ont pas d'autres moyens d'auto-conservation que de former par agrégation une somme de forces qui peut vaincre la résistance, de les mettre en action par un force motrice unique, et à les faire travailler de concert.

Cette somme de forces ne peut être produit que par la combinaison de plusieurs, mais la force et la liberté de chaque homme étant les principaux instruments de sa conservation, comment peut-il donner en gage sans se blesser, et sans négliger les soins qu'il doit à lui-même?Cette difficulté, appliqué à mon sujet, peut être exprimée en ces termes.

"Pour trouver une forme d'association qui peut défendre et protéger toute la force de la communauté de la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, coalescence avec tous, peut néanmoins obéir qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant ». Tel est le problème fondamental dont le contrat social fournit la solution.

Si donc nous mettons de côté ce qui n'est pas de l'essence du contrat social, nous trouverons qu'il est réductible à des termes suivants: «Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale, et en retour nous recevons chaque membre comme partie indivisible du tout. "

Mais le corps politique ou souverain, qui tire son existence que par le contrat, ne peut jamais se lier, même pour les autres, dans tout ce qui déroge à la loi originale, comme l'aliénation d'une partie de lui-même, ou la soumission à un autre souverain. Violer l'acte par lequel il existe serait s'anéantir elle-même, et ce n'est rien ne produit rien.

Il résulte de ce qui précède, que la volonté générale est toujours droite et tend toujours à l'avantage du public, mais il ne s'ensuit pas que les résolutions du peuple ont toujours la même rectitude. Les hommes ont toujours le désir de leur propre bien, mais ne sont pas toujours discerner, les gens ne sont jamais corrompu, même si souvent trompé, et c'est seulement alors qu'ils semblent vouloir ce qui est mal.

La force publique, alors, a besoin d'un agent approprié pour le concentrer et le mettre en action selon les directions de la volonté générale, pour servir de moyen de communication entre l'Etat et le souverain, à l'effet d'une certaine manière, en la personne publique ce que l'union de l'âme et le corps des effets chez un homme. Il s'agit, en l'état, la fonction du gouvernement, improprement confondu avec souverains dont il est seul le ministre.

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