Comment analyser la structure sociale

Chapitre 3 : Comment analyser la structure sociale ?

1/Les inégalités économiques

Une inégalité est une distribution inégale de ressources socialement valorisées,

Ex : la richesse, le prestige, le pouvoir ou encore l’éducation.

Une différence concerne la situation particulière d’un individu en raison de caractéristiques spécifiques,

Ex : différence de taille, comportement alimentaire, etc.

Mais la différence peut s’exercer sur le revenu que l’on abordera plus tard.

En matière de salaire il existe des différences qui se justifie par l’âge / l’ancienneté et par le niveau de diplôme et de qualification. En revanche on parle d’inégalité salariale hommes/femmes puisque les hommes gagnent en moyenne 20 % de plus que les femmes et cette inégalité est plus forte au sommet de la hiérarchie sociale.

        L’écart entre le niveau le plus haut et le plus bas de l’échelle des revenus et de l’ordre de 21 fois en France qui signifie que le dernier centile a accaparé le supplément de richesse depuis une trentaine d’année. En raison, l’augmentation des revenus des hauts dirigeant d’entreprises et des importantes baisses d’impôt sur le revenu comme aux Etats-Unis par exemple.

        On s’aperçoit que c’est l’impôt sur le revenu, introduit au moment de la première GM, qui a été un facteur de baisse du patrimoine des ménages les plus riches/aisés. La crise des années 30 (crise de 1929) a aussi eu un impact ainsi que les politiques de redistributions jusqu’aux années 70. La dérèglementation, la politique salariale des hauts dirigeants et la politique fiscale (suppression de l’ISF) a conduit à l’augmentation de la part du patrimoine détenu par les plus riches.

La courbe de Lorenz étudie les inégalités de revenus et de patrimoine des ménages. Les inégalités de patrimoine sont plus importantes que les inégalités de revenus, puisqu’en 2015 10 % des ménages les plus riches détenait 48 % du patrimoine total et 24 % des revenus total. Les 20 % moins riches ne possèdent aucun patrimoine et détiennent à peine 9 %

Ces inégalités de revenus et de patrimoine sont cumulatives. Avec des revenus élevés un individus peut

…gonfler son épargne, générer des revenus et augmenter un fois de plus le patrimoine.

• Graphique (x2)

Rapport interdécile = D9/D1

D9 = valeur des revenus des 10% les + riches

D1= valeur des revenus des 10% les – riches

Depuis les années 70 aux années 90, les inégalités de niveau de vie ont diminués. On assiste à une lente et irrégulière remonté des inégalités et surtout avec la crise de 2008.

        Les inégalités économiques s’étudient à partir des revenus et du patrimoines, on les mesure grâce à la courbe de Lorenz et grâce au rapport interdécile. Ces inégalités sont cumulatives.

2/ Des inégalités sociales cumulatives         

Doc 1 page 132

Inégalités

[pic 1][pic 2][pic 3]

Les inégalités sont multidimensionnelles, elle relève de l’avoir c à dire d’une inégalité dans la répartition des ressources matérielles et donc inégalité de dotation en capital économique. Elles relèvent aussi du savoir, c’est-à-dire d’une dotation inégale de capital culturel (généralement récompensé d’un diplôme). Et enfin les inégalités de pouvoirs, ceux qui détiennent le pouvoir peuvent influencer l’organisation sociale. Une inégalité sociale est donc le produit de la société.

• Doc 2

L’espérance de vie des ouvriers est inférieure à celle des cadres même si depuis les années 70, ont gagné en espérance de vie. Cette différence s’explique par la difficulté du travail, de la pénibilité physique du travail, une plus grande vulnérabilité aux accidents et un rapport au soins moins important.

• Engel, statisticien

Les inégalités … influences les dépenses des CSP, par exemple la part de dépense des loisirs est corrélée avec celui… Ce qui explique que les cadres ont d’avantages de loisirs que les ouvriers. L’équipement est d’autant plus faible que le capital culturel est lui aussi faible. Les inégalités sociales sont cumulatives.

Faibles revenus  difficultés d’accès au logement  « surpopulation » dans le logement  faible niveau de diplôme

Emploi précaire

3/ Classes et stratifications sociales chez Marx et Weber

• Karl Marx (1818-1883)                                        Chômage = armée de réserve industrielles

 Pour Marx, dans le cadre du capitalisme, les travailleurs se concurrences pour obtenir un emploi, ce qui le conduit à accepter un faible salaire pour éviter de se concurrencer, protéger leur emploi et leur salaire, ils vont former une coalition contre le capitalisme et vont se constituer en « Classe en soi » puisqu’ils occupent la même place dans le système productif. Puis ils vont prendre conscience de leur situation de classes, s’organiser pour se défendre à travers des organisations syndicales. Ils prennent consciences d’intérêt commun et vont constituer une « Classe pour soi » pouvant aller jusqu’à la lutte des classes et donc transformer la société.

• Doc 2 page 134

Pour Marx la bourgeoisie détient les moyens de production, le prolétariat ne possède que sa force de travail qu’il va louer à la bourgeoisie contre un salaire, la classe moyenne qui vas devenir en parti absorbé par le prolétariat et l’autre va devenir conservatrice, réactionnaire. La société est constituée de deux classes antagonistes : la bourgeoisie et le prolétariat on parle alors de bipolarisation.

• Doc 3 page 134

Mondialisation à la fois économique et culturelle.

Expansion du capitalisme à travers la mondialisation influencée par la bourgeoisie.

Aujourd’hui le mouvement Altermondialiste, des Indignés illustre bien la lutte contre le capitalisme.

La lutte des classes est une lutte politique

Max Weber (1864-1920), sociologue allemand  

Individualisme méthodologique

Max Weber distingue la classe sociale des groupes de statuts. La classe sociale n’a qu’un sens économique, c’est-à-dire quelle est liée aux chances d’accéder à certains biens ou à des revenus, la différenciation entre individus s’opère en d=fonction des chances d’accéder aux biens. Les groupes de statuts sont liés au prestige social, à l’honneur sociale et au style de vie. Ces groupes de statuts sont hiérarchisé selon le prestige lié par exemple à la naissance, à la profession ou encore au diplôme. Il s’agit là d’une distinction symbolique et chaque groupe de statuts aura ses propres valeurs, son propre style de vie.

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