Citoyenneté au cours du temps

Les citoyens dans la démocratie de l’Antiquité à nos jours

Citoyen : membre d’un état qui bénéficie de droits (vote, éligibilité…) et de devoirs (service civique…).

Introduction :

Durant l’Antiquité, le citoyen est celui qui est membre de la cité, et donc participe à la vie politique de cette cité. Le sens de démocratie à Athènes ou à Rome n’est pas forcément le même qu’aujourd’hui. La notion de citoyen apparaît au Vème siècle av JC.

Toutefois, la notion de citoyenneté connaît ensuite une éclipse à l’ère des monarchies : sociétés de privilèges, elles écartent toute participation de leurs sujets à la décision politique.

La notion de démocratie et de citoyennetés réapparaitra au XVIIème siècle après la évolution Anglaise.

Devenir citoyen durant l’Antiquité

à Athènes (Vème – IVème siècle avant JC):

Les habitants d’Athènes ne sont pas tous citoyens. La cité compte environ 30 000 citoyens pour 300 000 habitants (10% de la population) ; cette minorité citoyenne est appelé : L’Ecclésia. Sont exclu de la citoyenneté : les femmes et les enfants, les métèques et les esclaves.

Cependant pour devenir citoyen à Athènes, il faut réunir certaines condition :

• Il faut avoir plus de 18ans et être un homme

• Il faut avoir un père citoyen (et à partir de -451, il faut aussi avoir une mère née d’un père Athénien)

• Il faut avoir fait son service militaire (éphébie) entre ses 18 et 20ans

La citoyenneté Athénienne est donc une citoyenneté dite « fermée », il est presque impossible pour un Grec de devenir citoyen si ses parents ne le sont pas.

Les citoyens Athéniens sont les seuls à pouvoir participer à la vie politique de la cité, ils agissent aussi sur les 3 pouvoirs ; le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.

Malgré tout les avantages qu’offrent la citoyenneté, elle apporte son lot d’inconvénient ; les citoyens les plus riches doivent exercer des liturgies, c’est-à-dire financer l’équipement militaire ou les représentations théâtrales. Tout les citoyens participe aux « activités » militaires : La plupart des citoyens sont hoplites, les plus riches sont cavalier et les plus pauvres sont rameurs dans les trières. Tout les citoyens doivent également participer à la vie religieuse, chaque évènement de la cité est religieux, chaque citoyens peut être amené à s’occuper d’une affaire religieuse, ils peuvent être tiré au sort pour exercer une fonction religieuse, doivent tous avoir une attitude pieuse.

La notion de démocratie et de citoyenneté connaitras un grand vide durant l’ère des monarchies

La réapparition de la citoyenneté en Europe

En France (XVIIIème - XIXème siècle)

La notion de citoyen et de citoyenneté réapparait durant la période des grandes révolution.

Durant tout le long du XVIIIème siècle, les philosophe s’interrogent sur la notion de citoyenneté. En 1762, Jean Jacques Rousseau fournit la définition moderne de ce terme : « Le citoyen est entendu dans un sens participatif et actif, être citoyen n’est pas un titre qui procurerait des privilèges mais la possibilité de participer aux affaires publiques ».

À la Révolution française, le terme citoyen est réutilisé, prenant la place au niveau local de bourgeois, puis au niveau national de sujet. Il instaure alors une égalité, puisque tout homme de nationalité française peut être appelé citoyen français sans autre condition, contrairement aux titres de noblesse. C'est la Révolution qui transforme les Français en citoyens pourvus de droits politiques garantis par 4 articles de Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.

À partir de 1791, seuls les citoyens actifs peuvent être électeur ou éligibles, ce qui suppose de remplir deux conditions: pouvoir justifier d'un certain niveau

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