Administration de la Santé
TD : Administration de la Santé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chafi42 • 29 Avril 2021 • TD • 11 223 Mots (45 Pages) • 513 Vues
CM administration de la santé - semestre 2
La santé est au cour du système. Elle révèle des problèmes sociaux, économiques … C’est un bien commun qui, si il est mal gérer, peut conduire à mettre à mal un système.
Cela reflet aussi les problème d’État, de la prise en charge de la population . Si il y a un désert médical cela révèle des problèmes. C’est aussi une question psychologique pour la population, comment elle se sent accompagnée.
Introduction générale :
Aujourd’hui on considère que la santé nécessite une approche holistique. On a une approche qui recentre l’être humain, on prend conscience que c’est un corps mais aussi un esprit.
On tou d’abord eu une approche de la médecine dans la Grèce antique. On en retrouve aujourd’hui des traces dans le serment d’hypocrate.
Loi du 4 mars 2002 : il faut que le patient donne son consentement. Le médecin doit donc informer le patient. Mais on se demande qu’elles doivent être ses informations.
La santé est une affaire individuelle et collective.
C’est une affaire individuelle car la pratique médicale est encadré par des règles techniques et déontologiques qui sont fixées par Hypocrate. La santé traduit une relation singulière entre le malade et le médecin. Cette relation n’est pas simple. Le médecin a des obligations envers nous et il y dans cette relation une situation une asymétrie de l’information entre le médecin et le patient. Le médecin sait plus que le patient. Il y a donc un rapport d’autorité et donc un rapport hiérarchique. La loi du 4 mars 2002 a essayer de venir casser ça pour que cela devienne un véritable échange pour qu’il y est un sachant mais qu’il n’y ai pas de relation d’autorité.
Le droit va participer de cette évolution dans cette relation singulière.
On parle de démocratie sanitaire car il y a une participation a sa propre santé, il y a une démarche. Cette idée est de plus en plus présente y compris chez les médecins qui ont compris que plus un patient participe à son acte de soin, plus il est pro-actif plus ses chances de guérison sont importantes.
L’aspect collectif de la médecine et de la santé :
Quand un individu protège sa santé il protège aussi celle des autres quand on est face a des maladies virales par exemple.
Il y a aussi cette dimension car il y a une prise en charge. Des structures se mettent en place pour prendre en charge le patient comme les structures hospitalières ou des structures de financement.
Il y a aussi une approche sociale au delà de l’approche médicale. Dan l’accompagnement du patient il y a toute une mise en marche d’un système comme la famille, le para-médical… Il y a des structures médiales mais aussi d’autre qui englobent tous les aspects.
Quand on regarde l’évolution dans le temps de cette administration de la santé: dans l’antiquité gréco-romaine une première institution existe chez les romains. Les bains étaient importants pour l’hygiène mais aussi la santé.
A partir du 14e siècle il va y avoir des épidémies et donc des recherches de solutions. On comptait alors beaucoup sur les ordres religieux, l’Église prenait en charge les malades.
On va connaitre une avancé majeure à partir du 19e siècle. Tout d’abord du point de vue de la médecine on va vers un courant dit hygiéniste. Cela consiste a dire que le principal facteur de la bonne santé est la bonne hygiène, ce que l’on avait oublié. L’état va intervenir en aillant retour à la contrainte publique comme l’isolement des personnes qui sont contagieuses. Il y a la vaccination obligatoire qui apparait pendant ce courant hygiéniste.
Il y a la question du fiancent public qui se pose, il faut un financement pour des actions d’assainissement, pour mettre en place des lavoirs… pour permettre une bonne hygiène.
Avec ce courant l’hygiène devient une forme de civisme, ce n’est pas qu’une action individuelle.
Pendant cette époque il va aussi y avoir des lois qui vont être adoptées.
- mise en place de l’assistance médicale gratuite par une loi du 15 juillet 1893.
- Mise en place de l’assistance aux vieillards infirmes et incurables privées de ressource en 1905.
On franchit une autre étape dans l’entre guerre avec la création du premier ministère de la santé e 1930. Mais ce ministère n’a pas de moyens.
On constate que jusque dans les année 90 la santé publique est considéré comme le parent pauvre de l’administration française. Il n’y avait pas tous les moyens que l’on met en place ajd.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale il faut reconstruire. On va proclamer des droit économiques et sociaux dans le préambule de la constitution de 1946. De manière parallèle on va créer en 1945 la sécurité sociale. La nation garantit à tous la protection de la santé. Il y a véritablement un droit à la santé qui est proclamé parmi les droits sociaux.
Toujours a cette même période on assiste à la création de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Le but est d’amener tous les peuples au niveau de la santé, alors que actuellement tous les États du monde ne vivent pas de la même santé. Les actions de l’OMS vont être différentes selon les zones considéré. Mais la santé restent tout de même un droit fondamental de tout être humain.
Autre réalité juridique : déclaration universel des droits de l’homme du 10 décembre 1948 qui proclame solennellement un droit à la santé, un droit a accéder aux soins. Cela veut dire que les états s’attachât à mettre en place tous les moyens pour avoir les meilleurs soins possibles, cela concerne aussi les informations que l’on donne aux patients.
En 1958: constitution de la Ve République et le préambule de 46 est repris. Le conseil constitutionnel va reconnaître la valeur constitutionnelle du droit à la santé dans un décision du 18 Javier 1978.
L’article 34 de la constitution : rôle du législateur en matière de santé. La loi détermine des principes fondamentaux.
Dans le droit du travail il y a aussi une dimension santé.
La notion de santé dépasse donc largement le sujet de la médecine, c’est un concept social et politique qui vise une amélioration de la santé, une plus grande longévité et un accroissement de la qualité de vie de toutes les populations. On accroit cela par le biais de la promotion de la santé, par le biais de la prévention des maladies et par d’autres interventions afférentes à la santé comme par le biais de mesures de protection sociales.
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