Nan Goldin et la sublimation
Compte rendu : Nan Goldin et la sublimation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LucienDR • 12 Novembre 2023 • Compte rendu • 458 Mots (2 Pages) • 163 Vues
Les photographies de Nan Goldin que nous avons vu en cours m’ont
plus, je ne connaissais pas cette artiste réellement, j’ai décidé
d’approfondir mes connaissances à son sujet par le biais de cet exercice.
On se rend compte que la perte de sa sœur est à l’origine de son
travail, il s’agit d’une sorte de racine douloureuse je pense qui a fait
germer son travail tel qu’il est, avec sa personnalité, ainsi que son
rapport à elle même surtout. En effet, la mélancolie et l’autodestruction
sont quelques parts sa façon de rester en vie. Par autodestruction
j’entends notamment la prise de drogues, Nan Goldin a affirmé; « sans
les drogues, je ne serais pas en vie ». Dans All By myself,
une vidéo relatant à travers la photographie de la souffrance infligée à
son corps et les ravages de la drogue. Elle explique qu’au début des
années 80 beaucoup des personnes de son entourage étaient devenues
accroc à l’héroïne et à la cocaïne, elle y compris, et raconte sa chute:
elle est restée enfermée chez elle pendant 5 à 10 mois, tout son
comportement dépendait de la drogue. En 1988 elle fit une cure de
désintoxication et se prit en photo presque tout les jours pour montrer
l’évolution de son corps et constater à quoi elle ressemblait sans la
drogue. Il y a notamment cette célèbre photo où elle se trouve à l’hôpital
avec un crucifix. Elle explique que ce fut une période où elle était en
pleine crise identitaire. « Je me fais mal pour voir si je ressens encore
quelque chose. Je me concentre sur la douleur. La seule chose réelle. »
dit-elle. Que sous-entend Nan Goldin par là? Peut-être estime-t’elle que
la douleur est la seule chose réelle dans le sens où c’est la seule chose
qui reste ? Le reste, les autres sentiments seraient qu’une illusion, une
sorte de mirage ou de rêverie?
Je me suis faite la réflexion que peut-être la douleur peut avoir une
forme réelle pour Nan Goldin dans sa visibilité. Ses photos représentent
des corps abimés, mêmes souffrants, où la maladie ou la violence se
lisent sur la peau ainsi la douleur serait quelques chose de véritable par
sa présence perceptible? Il y a donc la représentation de quelques
choses de très crus presque tabou dans la capture des moments
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