Est-ce que les objets sont un moyen de sublimer artistiquement la vie quotidienne ?

Aujourd’hui, nous sommes tous entourés d’innombrables objets. L’objet est le fruit d’un travail, il représente l'addition d'une production naturelle et d'une valeur ajoutée par l'homme. Parmi tous ces objets dont il est question, se trouvent les objets d'art. Ainsi, nous pouvons nous demander si les objets sont un moyen de sublimer artistiquement la vie quotidienne ? Nous répondrons à cette question en décrivant la principale fonction de l’objet avant de considérer par l’affirmative le côté artistique des objets.

Tout d’abord, il paraît évident qu’en tant que création humaine, l’objet est sous le contrôle humain : ainsi, la fonction première de l’objet est son utilité. Comme le souligne Aristote, philosophe de l’Antiquité, mettait déjà en évidence ce raisonnement en évoquant la « main de l’homme » qui est le fruit de toute création d’objet, un signe de l’intelligence humaine.

Ensuite, les Hommes se préoccupaient principalement du côté utile de l’objet. En effet, sans ordinateur je ne pourrais pas disputer sur ce sujet autrement qu’avec un stylo et une feuille. De plus, l’objet est esclave de nous, effectivement, on le détient parce que nous sommes maître de cet objet. Cela donne un sentiment de supériorité. Puis, à notre époque contemporaine, nous nous sommes mis à acquérir des objets du fait de leurs esthétiques, de leurs valeurs. Cela est dû aux campagnes publicitaires orchestrées par les marques importantes afin de pousser la population à consommer de plus en plus.

Cependant, nous pouvons dire que cet esthétisme des objets n’affecte en aucun cas la fonction première de l’objet : son utilité. En effet, par exemple, Philippe Starck est un designer qui modifie et/ou invente des objets sans contraindre à l’ergonomie de celui-ci. Il cherche à sublimer un objet qui paraît banal et ancien en quelque chose d’artistique et moderne.

De plus, on peut dire que chaque objet est artistique, pourquoi

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un simple objet n’est-il pas de l’art ? Francis Ponge, dans son premier recueil Le Parti pris 

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