Réaliser tout ses désirs est-ce une bonne règle de vie ?

Introduction

D’après la doxa, réaliser signifie faire passer à l'état de réalité quelque chose qui n'existait que dans l'esprit ; le désir est une tendance qui porte à vouloir obtenir un bien et les règles de vie est ce qui doit être fait ou suivi. La réalisation de ce que l’on veut nous amener-t-il vers le bonheur ? Paradoxalement le fait de réaliser ces désirs n’est pas que positif en effet pouvons-nous concevoir un monde où tout le monde réaliserait ces désirs. De ce faites le désir peut avoir une forme positive pour notre vie ; ou bien mais encore on peut retrouver une forme d’égoïste. Dans cette dissertation nous allons essayer de voir s’il est bon de réaliser ces désirs. Nous verrons dans un premier temps que le désir peut nous pousser vers l’avant ; nous verrons ensuite qu’il peut être un obstacle au bonheur. Et pour finir qu’on retrouve un caractère égoïste dans le désir.

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Le désir est un manque qui réclame à être satisfait ; dans une logique très simple, le désir se pose comme un manque qui réclame à être satisfait, car on ne désire que ce que l'on a pas. Il s'agit cependant d'un manque qui se différencie du besoin, car le besoin est nécessaire pour la survie. Ainsi, la sexualité est un besoin pour l'espèce, et un désir pour l'individu. De plus, il faut prendre en compte le caractère positif de la satisfaction du désir. En effet la satisfaction du désir, nous permettrait d'atteindre une forme de plaisir, et peut-être par accumulation, une certaine forme de bonheur. Ainsi, il faudrait désirer pour s'accomplir en tant qu'être.

Le désir comme moteur de vie ; l’homme peut être défini par le bonheur, Spinoza nous le démontre car selon lui l'homme est animé par ce qu'il appelle le conatus, défini comme le « désir de persévérer dans son être », et il ne vise pas que l’homme mais la nature toutes entière ce qui ramène a Dieux (homme petite partie de la nature). L'homme est animé par ce désir de production, le conatus se manifeste en lui au niveau de son corps mais aussi a celui de son âme. Lorsqu’on agit selon notre seul conatus nous éprouvons de la joie. La tristesse vient lorsque nous sommes empêchés de réaliser notre conatus à cause de l'intervention des choses extérieures. Satisfaire nos désirs, quand-t-il vienne de nous-même et non en tant que nous subissons (les actions extérieures).C’ est donc pour Spinoza une bonne règle de vie. Accomplir ses désirs consiste alors à rechercher l'utile qui nous est propre, ce qui est bon pour nous.

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