Est-ce que la vie subjectivement bonne suffît à un bon fonctionnement de la société?
Dissertation : Est-ce que la vie subjectivement bonne suffît à un bon fonctionnement de la société?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Buron19 • 18 Novembre 2020 • Dissertation • 949 Mots (4 Pages) • 1 059 Vues
On aimerait tous avoir une recette ou une formule pour posséder une vie heureuse, accomplie et réussie. Mais devrait-on se préoccuper d’avoir une vie qui soit, non seulement subjectivement bonne, mais aussi objectivement? Certaines personnes pensent que ce n’est pas le cas. En effet, la vie subjectivement bonne pourrait convenir à plusieurs individus, car celle objectivement bonne restreindrait beaucoup trop leur choix de vie. D’autres, en revanche, jugent que celle objectivement bonne est nécessaire. Pour un bon fonctionnement de la société, chacun doit avoir un but objectif. C’est pourquoi la question se pose à savoir si la vie objectivement bonne est vraiment nécessaire ou celle subjectivement bonne convient seule. À mon avis, je crois que nous devons, en tant qu’être humain, décerner autant d’importance à une vie objectivement bonne que subjectivement. Après la conceptualisation des notions clés de cette question, j’appuierai la thèse que si la vie bonne n’est que subjective, elle peut affecter négativement celle des autres, puis que pour avoir une vie bonne, il ne suffit pas d’être heureux, il faut y donner un sens et avoir un but.
J’affirme qu’on doit se préoccuper d’avoir une vie qui soit, non seulement subjectivement bonne, mais aussi objectivement. Mais, avant de prendre part aux arguments en faveur de cette thèse, précisons le sens de la question. S’il est pertinent de se demander si la vie objectivement bonne est nécessaire à s’attarder, c’est parce que tous ne sont pas d’accord sur la réponse à donner. Pour les défenseurs de l’objectivisme, en effet, un raisonnement correct correspond avec la logique du monde extérieur. En ce qui concerne les adeptes du subjectivisme, au contraire, la formation des concepts prend naissance dans le processus cognitif de chacun. Ils font alors intervenir la mémoire et le sens pour soi. C’est dans ce contexte que prend forme la question à laquelle je répondrai dans ce texte, et ce, par une thèse où l’objectivisme d’une vie bonne est primordial.
Tout d’abord, nous devrions nous préoccuper d’avoir une vie qui soit, non seulement subjectivement bonne, mais aussi objectivement bonne, car si ce n’est pas le cas, elle pourrait affecter celle des autres négativement. Par « affecter négativement », j’entends empêcher les autres d’avoir une vie bonne. Si l’on oublie l’objectivisme et que l’on s’attarde seulement sur le subjectivisme, cela crée une vision individualiste du monde et a pour conséquence de brimer l’autre dans sa quête de la vie bonne. Comme l’a évoqué Jonathan Haidt dans son texte intitulé Le Bonheur vient dans la relation : « La version finale de l’hypothèse du bonheur est que le bonheur vient des relations. On ne peut trouver, acquérir ou atteindre le bonheur directement. Il faut s’assurer que les conditions soient bonnes, et puis attendre. » (Texte 25, p.15) Donc, si l’être humain pense individuellement, il n’arrivera pas à trouver le bonheur, car celui-ci provient des relations avec les autres. Chaque individu est à la recherche de donner un sens à sa vie et si l’objectivisme est mis à l’écart, il sera impossible pour l’Être humain d’atteindre la vie bonne, car tous s’empêcheront mutuellement. Si l’on prend en exemple Adolf Hitler, pour lui la conception du monde avait des composantes hégémoniques, basées sur la guerre, mais aussi racistes et ouvertement antisémites. Alors, subjectivement, pour lui, la définition d’une vie bonne comprenait la mort de millions de personnes. Pour plusieurs, cela les a donc empêchés d’acquérir une bonne vie. C’est pourquoi, on se doit de s’intéresser aussi à la vie objectivement bonne parce que si on le néglige, cela pourrait affecter la vie des autres négativement.
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