Simone Weil: femme, enseignante et intellectuelle
Synthèse : Simone Weil: femme, enseignante et intellectuelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maxou159 • 5 Janvier 2022 • Synthèse • 470 Mots (2 Pages) • 507 Vues
L’obtention du baccalauréat très jeune n’est pas courant surtout à cette époque et permet de mesurer les capacités intellectuelles de Simone Weil. Ce caractère intellectuel est renforcé par sa connaissance des besoins fondamentaux de l’être humain, son apprentissage du grec ancien et sa manière de penser selon laquelle le siège de l’intelligence se trouve uniquement au cœur de l’individu qui pense: les masses, les modes, les collectivités ne pensent pas. Camus ne se trompait pas en la qualifiant «du seul grand esprit de son temps». Son engagement au service du milieu ouvrier, son genre, ses capacités intellectuelles, ses qualités d’enseignante… font incontestablement de Simone Weil une exception pour son époque!
Outre son engagement, Simone Weil est connue également pour son enseignement. Après des études au lycée Henri IV durant lesquelles elle fut l’élève préférée du célèbre philosophe Alain (de son vrai nom Emile-Auguste Chartier), elle débute une étude universitaire fulgurante en 1925. Puis, elle entre ensuite à l’Ecole Normale Supérieure garçon ce qui est très étonnant.
A seulement 22 ans, elle est agrégée (en terminant 7ème) et devient professeure de philosophie en lycée pendant peu de temps pour pouvoir être proche du milieu ouvrier ; de 1931 jusqu’en 1935 elle enseigna en Gironde, dans l’Yonne et dans la région de la Loire… On disait de Simone Weil que c’était une femme très sérieuse dans sa préparation des cours même si elle avait une liberté d’esprit lui donnant tendance à oublier le programme. Elle était aussi aimée de ses élèves grâce à cette pointe de fragilité, d’originalité et de passion que l’on retrouvée chez elle.
Au début du XX, très pe femmes u de sont engagées en politique en raison de leur statut social notamment. Simone Weil fait partie de ces femmes qui ont non seulement la volonté de partager la misère du monde, mais aussi se montrent très engagée en politique pour l’extrême-gauche. Par ses prises de parole, elle mène une critique sociale à l’encontre du monde bourgeois avec lequel elle a rompu les liens qu’elle avait jusque-là, pour s’intéresser au milieu ouvrier qui lui tient tant à cœur. En effet, elle travailla dans trois usines différentes comme ouvrière métallurgiste pour comprendre les mécanismes du travail des prolétaires et leurs conditions de vie au caractère misérable. Son engagement durant de nombreuses années dans ce milieu d’homme explique mieux son apparence physique atypique (port de vêtements élimés et refus d’avoir une apparence féminine) ainsi que son objection au plaisir et aux sentiments amoureux. Pour elle, aimer une personne, c’est enlever de l’amour à d’autres qui en ont besoin. Son dévouement dédié à la cause de tous les déracinés et de tous les exploités de son époque dont elle a voulu partager les épreuves durant sa vie entière en donnent une image de «sainte». Sa santé fragile vient renforcer l'image que les gens avaient d'elle.
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