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Simone WEIL, la condition ouvrière

Commentaire de texte : Simone WEIL, la condition ouvrière. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  698 Mots (3 Pages)  •  4 202 Vues

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Dans l’extrait de Simone Weil “ la conditions ouvrière” paru le 10 juin 1936 dans la révolution du prolétariat. Simone Weil se met à la place des ouvriers en réalisant une journée à l’usine. Elle raconte dans son article les difficultés des ouvriers et du rythme imposé.

On va donc se demander. Comment ce récit de mémoire met en avant les difficultés des conditions ouvrières ? Dans un premier temps nous verrons qu'avec la mise en avant du temps cela soulève des difficultés dans leurs travails. Puis nous verrons la présentation des hommes devenant des machines. Pour finir, nous allons voir le ressentit de la narratrice.

Dans cette première partie, nous allons voir que le temps est un des facteur de la difficulté des ouvriers de l’usine.

Dans un premier temps nous verrons, le rythme d’une journée.

Tout d’abords, Simone Weil nous dit “ compter 50 pièces... les placer une à une sur la machine, d’un côté, pas de l’autre...” Cela traduit une vitesse des mouvements qu’ils doivent faire. Mais aussi les mouvements répétitifs qu’ils doivent faire tout au l’on de la journée. Puis ensuite elle nous dit : “ Combien est-ce que j’en ai fait les dernières dix minutes ? Je ne vais pas assez vite. Je force encore […]” Cela met en avant la rapidité à laquelle les ouvriers sont obligés de travailler. Mais aussi l’intensité du travail.

Ensuite, nous pouvons voir la représentation du temps, comment il est transcrit dans le récit.

Pour commencer, il y a une succession de phrases courtes par exemple : “ Me voici sur une machine.” “Allons bon !” Ce qui traduit une rapidité dans les mouvements et dans le travail des ouvriers.

Puis la ponctuation accentue aussi cette vitesse. Les points d’exclamations traduisent cette vitesse et l‘accentue. Cela fait transparaître un rythme rapide.

Enfin, la répétition des mots accentue aussi le rythme du texte. Par exemple : “ Forcer. Forcer encore. “ Cela accélère le rythme de l’extrait.

Pour conclure, dans cet extrait le temps est représenté de manière à ce que cela traduise la rapidité du texte. On a pu voir que différents procédé littéraires était mis en place.

Dans cette deuxième partie nous verrons, la représentation des hommes machines.

A- le fordisme :

• “ combien en faites-vous ? 400 à l’heure ? Il en faut 800. Sans quoi je ne vous garderais pas. Si à partir de maintenant vous en faites 800, je consentirai peut-être à vous garder.”

=> Cela nous montre le système fordisme. Le système des usines où le temps est compté.

B- l’homme réduit à ‘état de machine :

• “ Vaincre à chaque seconde ce dégout, cet écœurement qui paralysent. Plus vite. Il s’agit de doubler la cadence.”

=> l’ouvrier est une machine on lui demande d’accélérer de ne pas perdre de temps de ne pas se reposer, d’aller toujours plus vite.

Pour conclure, on peut voir que les hommes sont mis dans des conditions de rendement qu’il n’y a pas de place

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