Prométhée

Ce texte est un mythe qui raconte la création des êtres vivants par les dieux. Les dieux ordonnent à Prométhée et à Épiméthée de distribuer des qualités aux "races mortelles". Épiméthée s'acquitte de cette tâche, mais oublie l'homme qui demeure nu et sans "équipement". Prométhée dérobe les arts aux dieux (Héphaïstos et Athéna) et les donne aux hommes. Il vise à expliquer pourquoi l’homme est différent des autres êtres vivant.

L’homme, au début du texte est oublié par Epiméthée. L’homme n’est pas comme les animaux car les animaux ont été créer en fonction des forces et faiblesses des autres animaux. Cependant, l’homme a été créer en fonction de personne. De plus, c’est le seul être vivant qui a été disposé de talents divin , l’art du feu, l’art d’Athéna et finalement la Vergogne et la Justice ce qui lui permet aussi de reconnaître les existences divines.

L’intervention de Prométhée permet de sauver l’humanité car grâce aux dons qu’il leur a offert, les hommes purent apprendre les techniques et fabriquer les outils nécessaires à leur survie, ils apprirent la civilisation.

Ces dons vont permettre à l’homme de construire des statues de dieux, des sons articulés, des mots, les vêtements, les chaussures, les couvertures et les aliments qui viennent de la terre. Toutes les inventions de l’homme vont découler de la maîtrise du feu et des techniques, sinon les animaux aussi auraient pu créer des inventions, ce qui n’est pas le cas.

L’homme n’est cependant pas sorti d’affaire, une troisième distribution est nécessaire. En effet, l’homme ne pouvait pas faire la guerre sans l’art de la guerre, l’art politique et donc ne pouvait pas se défendre contre les autres espèces, ni contre ou avec son espèce. Zeus leur donna donc le don de la Vergogne et de la Justice, ce qui se traduit par la conscience morale.

La culture, contraire de nature, synonyme de civilisation, c’est-à-dire de l’ensemble des coutumes, savoir-faire, traditions et croyances que les générations successives se transmettent. Cette culture permet à l’homme de se distinguer des autres espèces vivants qui eux sont naturels.

L'homme se distingue des autres espèces par le fait qu'il n'a aucune qualité naturelle particulière : il n'est ni particulièrement agile, ni particulièrement fort, ni particulièrement armé. L'homme est le plus démuni, le plus faible, le moins favorisé de tous les animaux. Constater que l'homme est "nu", ce n'est pas seulement constater sa faiblesse, c'est aussi constater son inachèvement. D'un point de vue éthologique, on sait effectivement que les animaux sont immédiatement adaptés à leur milieu, contrairement à l'homme, qui naît immature, dont le cerveau continue à se développer ex utero (les fontanelles ne sont pas soudées), qui doit tout apprendre, y compris à marcher et qui dépend entièrement et durablement des soins de ses géniteurs. De plus, l’homme, d’après le texte, ne peut pas être un être naturel comme les autres car il n’est pas un être naturel. En effet, un être naturel est un être crée par les atouts et inconvénients crée par les dieux. Cependant, les dons divins dont ont hérités les humains n’ont pas

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