Discours de la méthode de Descartes
Commentaire de texte : Discours de la méthode de Descartes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 83lele • 27 Novembre 2020 • Commentaire de texte • 1 468 Mots (6 Pages) • 889 Vues
KHOLLE DE PHILOSOPHIE
Discours de la méthode – Descartes
Introduction
Le Discours de la méthode de Descartes un texte philosophique publié anonymement le 08 juin 1637 à Leyde. La première édition de cet ouvrage introduit trois traités scientifiques qui mettent en applications cette méthodologie, il s'agit de la dioptrique, des météores et de la géométrie. Devenu tellement célèbre cet ouvrage est désormais lu seul comme un essai indépendant de ces trois traités. Cet essai constitu un plaidoyer en faveur du progrès des techniques et d'une nouvelle fondation des sciences sur des bases plus solides. Descartes choisi de le rédiger en français et non en latin afin que ce dernier puisse ''être compris des femmes et des enfants'', c'est à dire qu'il s'adresse à tous et non pas seulement aux savants et théologiens. Mais l'utilisation du français est aussi une opposition à la tradition scolastique qui est une philosophie médiévale enseigner dans les universités au Moyen-Age. Dans son œuvre Descartes se livre à un parcours intellectuel retrospectif. Il propose une méthode de quatre règles évitant ainsi les erreurs et permettant le développement d'une philosophie du doute pour reconstruire un savoir plus solide. Pour cela Descartes s'inspire de la certitude des mathématiques.
René Descartes est un mathématicien, physicien, et philosophe français. Il a vécu entre 1596 et 1650. Il est considéré comme l'un des principaux fondateurs de la philosophie moderne. Il est célèbre notamment pour son fameux cogito ''ergo sum''. Il est en physique le fondateur du mécanisme, en mathématique il est a l'origine de la géometrie analytique. Descartes a une pensée clair et ordonnée. Il insiste ici sur l'importance d'une méthodologie qui préserve de l'erreur. Descartes aura une grande influence sur son siècle, les philosophes qui lui succèderont développeront leurs philosophie par rapport à la sienne, soit en la développant comme Malebranche, soit en s'y opposant comme Pascal ou Spinoza.
Thèse de l'auteur
Descartes expose ici sa volonté de sortir du doute et de fonder ses connaissances sur des bases solides à l'aide d'une méthode qu'il est possible d'appliquer à toutes choses afin de prévenir d'éventuelles erreurs.
Situation du texte dans l'oeuvre
Le texte étudié se situe dans la seconde partie de l'ouvrage de René Descartes intitulé Discours de la méthode. Cette partie évoque les différentes règles de la méthode que l'auteur a cherché. Descartes est enfermé dans une chambre chauffée, il aborde un retour sur sa pensée et sa subjectivité acquise lors de sa jeunesse. Il est, pour lui, nécessaire d'avoir un retour à la raison. Il se prépare ainsi à tout remettre en question autour de lui. Mais avant de tout bouleversé, il souhaite mettre en place une méthodologie logique qui lui permettra de ne rien omettre et de tout analyser dans un ordre logique et clair, reflet de sa pensée réputer pour être clair et ordonnée.
Plan chronologique du texte
Dans un premier temps Descartes nous expose les trois arts qu'il a étudié étant plus jeunes et nous en expose les défauts. Puis dans un second temps on voit apparaître progressivement l'idée d'une nouvelle méthodologie plus efficace car plus ordonnée et enfin il fini par nous exposer les quatres règles qu'il se fixe comme méthodolgie pour éviter l'erreur et réduire la présence du doute sur ses connaissances.
Explication du texte
Descartes insiste sur le fait qu'avant on s'intéresser au savoir en lui-même plutôt qu'aux moyens de savoir. Travailler les idées des autres ne lui sert à rien, sinon à une multitudes d'opinions diverses. Mais d'après lui nous aurions de nombreuses fausses croyances qui minent notre connaisance. Descartes souhaite alors éliminer tout ce qui n'est qu'opinion, flou, et incertitude. Il décide alors d'être la propre matière de son raisonnement car il considère que notre jugement serait meilleur si il n'était pas entraver dès l'enfance par des précepteurs. Il étudi dans sa jeunesse 3 arts qui sont la logique, l'analyse et l'algèbre. La logique est dans une première approche l'étude des règles formelles que doit respecter toute argumentattion correcte, elle est depuis l'antiquité une des grandes disciplines de la philosophie. L'analyse est une méthode philosophique s'opposant à la synthèse, elle vise à comprendre un objet en le décomposant mais elle établit tout d'abord des critères pour identifier les différents composants. L'algèbre est une branche des mathématiques qui permet d'exprimer les propriétés des opérations et le traitement des équations, cela aboutit à l'étude des structures algébriques. Ces trois arts servent à expliquer ce que l'on sait déjà. Ces trois arts ne poussent pas à un raisonnement seul, ni à la réfléxion sur des choses inconnues. Descartes utilise de nombreuse référence historique tel que Minerve, Diane ou encore l'art de Lulle. Lulle est un philosophe, poète et théologien chrétien qui en voulant convertir le peuple musulmans à d'abord chercher à apprendre et comprendre, il s'est donc informer en lisant des livres arabes ou encore en apprenant leur langue. Après cette allusion à Raymond Lulle, Descartes avoue que les autres méthodes on des qualités (= ''beaucoup de préceptes très vrais et très bon''), mais il insiste sur avec le terme de ''beaucoup'' sur leur grand nombre et poursuit en expliquant que leur grandeur peut les emmeler et les rendres nuisibles voire superflux. Cependant il est impossible de tirer la perfection de quelque chose qui n'a pas de base, c'est ainsi que Descartes prend exemple de deux déesses, Diane (déesse de la lumière et du monde sauvage) et Minerve (déesse de la pensée élevée, de la sagesse, de la stratégie et de l'intelligence) pour montrer qu'elles ne peuvent être tirer du bloc de marbre sans une ébauche, il faut une méthode. Descartes expose ensuite le fait que l'homme se soit beaucoup trop attacher à la logique qui assèche son imagination à défaut de comprendre correctement, et l'algèbre ayant trop conditionner l'homme à certaines règles ce dernier n'arrive plus à réflechir par soi même (= embarrasse l'esprit au lieu de le cultiver).
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