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C’est en ce connaissant, en cherchant en lui-même, que l’homme peut se connaitre soi-même

Commentaire de texte : C’est en ce connaissant, en cherchant en lui-même, que l’homme peut se connaitre soi-même. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  1 341 Mots (6 Pages)  •  341 Vues

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Devoir de philosophie

« C’est en ce connaissant, en cherchant en lui-même, que l’homme peut se connaitre soi-même ».

Dans ce texte, extrait de Alcibiade, Platon semble vouloir assumer ce raisonnement et avec l’aide de son amis Alcibiade, proposer une réflexion afin de déterminé ce qu’est la nature humaine. Ainsi, on pourra se demander quels sont les critères de la connaissance de soi-même et comment Socrate et Alcibiade parviennent à définir la nature humaine ? Dans un premier temps, Socrate (Platon) affirme le fait que certains hommes de par leur professions et leur nature sont éloignés de se connaitre eux-mêmes, pas même de connaitre ce qui est a eu, connaissant seulement le corps et ce qui peux leur en être utile. Dans un second temps, Socrate opposera ceux qui ne se connaissent pas, aux hommes qui ne se connaissent pas mais cultivent des choses qui leur sont propres, mais aussi ceux qui n'apportent aucune richesse à leur corps ou à leur âmes. Dans un dernier moment, Platon se sert de l’amour comme progression finale de son raisonnement qui a pour conséquence : le véritable amour est celui lié à l’âme, caractérisant la nature de l’homme.

Dans cette première partie nous voyons belle et bien que Socrate nous explique qu’il ne suffit pas de savoir utiliser son corps pour survivre pour se connaitre soit même.

En effet, Socrate débute son dialogue avec Alcibiade par un exemple analysant des hommes professions du corps tels que « les agriculteurs et les artisans ». Platon présente d’abord ces gens comme dans l’impossibilité qu’ils « se connaissent eux-mêmes » cela laisse entendre qu’ils ne peuvent avoir de réflexion sur eux-mêmes. La notion de connaissance de soi-même/ lui-même/ eux-mêmes peut être définit la connaissance de l’âme, cependant Socrate ne dévoile pas encore sa vraie signification. Socrate va entrer autre plus loin en affirmant que toute personne faisant un métier manuel, malgré la tendance de leur profession, ne semble même pas avoir conscience des « choses qui leur sont propres » : il insiste donc sur le fait qu’ils ne connaissent pas ce qui est à eux/ ce qui leur appartient, ici ils n’ont pas conscience de leur corps. Platon poursuit et confirme ce qu’il vient de dire car selon lui, « les choses relatives aux corps » sont l’une des rares connaissances que ces hommes ont. Socrate essaye de nous faire comprendre qu’une personne de leur profession ne peut espérer autre connaissance que celle lui permettant de survivre et lui étant utile, rien ne sert pour eux de comprendre ce qui est a eu, ceux-ci se contentent uniquement de ce qui leur est et sera utile pour vivre. Or, celui qui voudra uniquement se servir et avoir conscience de ce qui lui est utile ne cherchera pas à évoluer et alors, ne cherchera pas à cultiver son esprit et son âme et donc sera inapte à se connaitre soi-même.

De là, Socrate, après un bref acquiescement de la part de Alcibiade, va alors relier tout son raisonnement à la notion de tempérance. La tempérance ou en d’autres termes la sagesse, c’est un concept utilisé pour qualifier le comportement humain, qui allie la conscience de soi et des autres. Ce point est intéressant puisqu’il renvoi directement à notre texte lorsque Platon évoque que « la tempérance consiste à se connaitre soi-même » ; rapporté à ce qu’on a dit avant cela signifie implicitement que un grand nombre d’homme de profession lié au corps (agriculteurs, artisans,.. ) lesquels ne se connaissant pas eux-mêmes et possédant que la maigre connaissance des choses relatives aux corps, ne peuvent pas être considérés comme sage aux yeux de toute l’humanité comme Socrate le dit « aucun d’entre eux n’est tempérant du fait de son métier ». Ces métiers représentent donc des barrages au fait de pouvoir approfondir à la fois la connaissance de soi-même et de ce qui nous est propre,

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