La conscience de soi est-elle est connaissance de soi ?
Dissertation : La conscience de soi est-elle est connaissance de soi ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fessebelfort • 19 Décembre 2018 • Dissertation • 966 Mots (4 Pages) • 938 Vues
Il semble, de premier abord, que la conscience de soi est la connaissance de soi. Au sens psychologique, la conscience permet à l’homme de se connaitre, d’agir et de penser, tout en ayant accès à son infériorité. Toutefois, la conscience de soi n’amène pas forcement à une parfaite connaissance de soi même, puisque le sens de certains actes nous sont inconnus. Ainsi, il est légitime de nous interroger « la conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? » Etre conscient nous permet -il vraiment un accès à toutes ces dimensions intérieurs méconnues ou au contraire sommes-nous justement ignorants face à ces portes inexplorées ?
Tout d’abord, la conscience de soi est une faculté à se connaitre soi-même. Un être conscient est témoin de lui-même et sais qu’il existe. La conscience, au sens psychologique est l’intuition que l’esprit a de lui-même, de ses perceptions et de ses actes. Ainsi, la conscience de soi me donne accès à mon intériorité, à mes désirs et par conséquent, l’être est conscient de se savoir une seule et même personne, tout au long de sa vie. Le terme étymologiquement signifie ‘’ conscentia’’, formé de « cum » signifiant « avec » et de « scentia » pour science, donc avec savoir. Nous pouvons en déduire que la conscience nous donne accès directement à nos connaissances, nos désirs et nos pensées, le sujet est donc transparent a lui-même, en ayant aucune zones d’ombres. C’est la thèse que Descartes développe, dans « réponses aux quatrièmes objections », en expliquant qu’il « ne peux y avoir en nous aucune pensée, de laquelle, dans le même moment qu’elle est en nous, nous n’ayons une actuelle connaissance ». Ainsi, Il n’y a pas d’idée dans notre esprit, dont nous n’aurions pas connaissance comme le dit Descartes. Par exemple, l’enfant a un certains âge, prend connaissance de lui-même, alors qu’il découvre le monde. Il connaît alors son corps face au monde et incarne la conscience même. Il acquiert une connaissance sur lui-même en apprenant ses limites.
Malgré cette thèse, nous nous demandons si cette conscience de soi représente-t-elle vraiment ce que nous sommes conscient d’être ? N’y a-t-il pas un part de notre psychisme qui nous échappe clairement ?
En effet, la conscience de soi n’est qu’une illusion et elle ne nous permet pas une entière connaissance de notre intériorité. Certains de nos actes sont motivés et déterminés par des raisons qui échappent à la conscience. C’est ce que Freud développe tout au long de sa vie, pour soigner ces actes manqués, ces actes psychiques. Ce remède est nommé « la psychanalyse », et elle ne peut être faite que par un psychanalyste. Une partie est consciente, et l’autre inconscient. Les actes manqués sont lorsque le sujet fait, dis, écrit autrement qu’il n’aurait voulu le faire, qu’il s’en aperçoit ou non. Par exemple, les lapsus en sont une illustration correcte. Puis, Freud nous parles des rêves, qui sont en réalité des désirs insatisfait qui se retranscrit dans le sommeil, et leurs cohérence nous échappent bien souvent. Freud est avant tout un médecin, et parlera ainsi des symptômes névrotiques qui font partie de notre inconscient, visant à satisfaire une pulsion sexuelle lorsque le malade en est privé dans sa vie. On distinguera ainsi la névrose obsessionnelle et la psychose. Le président
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