La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?

La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?

I_ La conscience de soi

Définition : la conscience de soi est définit comme constituée d'une conscience émotionnelle, d'une auto-évaluation précise et de la confiance en soi. En d'autres termes, il s'agit de connaître vos émotions, vos forces et vos faiblesses personnelles et d'avoir un sens aigu de votre propre valeur

- La conscience apparait comme un savoir de soi, je peux me remémorer mes souvenirs et prendre connaissance de ce que j’ai pu vivre. D’après BERXONE, « La conscience est un point jeté entre le passé et l’avenir, appuyé sur le passé et tendu vers l’avenir », pour lui la conscience est une mémoire. C’est alors prendre conscience de soi, lorsque nous pratiquons une introspection de nous-même.

- Les hommes ont conscience de leurs actes mais ils ignorent les causes qui les déterminent. Seule la connaissance rationnelle, peut déraciner les préjugés en permettant une connaissance adéquate. L’objectivité, la vérité d’une connaissance sont des conquêtes non des données immédiates = SPINOZA

- L'idée de la conscience que LOCKE défend obéit au modèle de la perception interne. La conscience est une forme d'aperception grâce à laquelle une personne appréhende immédiatement ses actes et ses pensées comme siens. En ce sens, la conscience est dite « réflexive » : elle est toujours conscience de soi.

- La conscience de soi, permet de se connaitre d’avantage, elle est à la fois le sujet qui connaît, et le sujet connu. Avant chaque décision, notre conscience nous permet la réflexion de ses conséquences, positives ou négative. Cela montre alors notre connaissance de ce qui nous entoure, et nous identifie selon notre conscience.

- DESCARTES dans la Deuxième Méditation métaphysique montre une première certitude : « l'homme pense, et il existe. Pour penser il faut qu'il existe une chose qui pense, c'est-à-dire un esprit. Cet esprit est distinct du corps. ». Pour DESCARTES, la conscience est le fondement de toute connaissance, celle de sa pensée qui est absolument indubitable, celle qu’il ne pourra pas douter.

Transition : Seulement, la conscience de soi, se connaitre, est propre à soi-même. Chaque esprit pensant est alors propre de ses actes et de ses propre réflexions, sa conscience. Cependant, la conscience peut alors être mal considérée, en créant un jugement seulement par soit même. Elle peut donc être illusoire et instaurer le doute.

II_ Les limites de la conscience / l’inconscient

Définition : En philosophie, l'inconscient est un concept dont l'usage semble remonter à l'Antiquité, et qui peut être entendu aussi bien en un sens ontologique, comme ce qui dans l'esprit est dépourvu de conscience, qu'en un sens gnoséologique, comme ce qui reste inaccessible à la conscience réflexive ou à l'introspection.

- On a la connaissance que notre corps digère, (etc.) sans avoir besoin d’y penser, et donc en avoir conscience. Cela représente alors ce qui n’est pas conscient.

- Nous sommes influencé par la société inconsciemment,

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