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La conscience est-elle toujours bonne conseillère?

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Par   •  29 Mars 2017  •  Dissertation  •  1 824 Mots (8 Pages)  •  9 057 Vues

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Dissertation de Philosophie [pic 1]

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      La conscience est- elle toujours bonne conseillère ?

     Ce sujet porte à nous faire réfléchir sur le rôle et les conséquences que peut avoir la conscience sur nous même. En philosophie, la conscience consiste à accompagner le savoir. Lorsque je suis conscient, je sais que le monde existe et que j'en fait partie. Le conseiller quant à lui est là pour nous recommander une certaine ligne de conduite à tenir. Et le ''toujours bonne'' peut remettre en question la fiabilité de notre conscience.

La conscience est là pour nous guider dans la vie car lorsque nous ne savons que faire, on choisit d'écouter notre conscience qui est en quelque sorte notre voix intérieure, qui pour nous auras toujours la bonne solution. En effet qui pourrais penser être trompé par sa conscience ? Personne, tout le monde fait confiance à sa conscience.

Mais est- ce que l'on peut réellement faire confiance à notre conscience ? Nous répondrons à cette question en étudiant d'abord la conscience et ses répercutions sur la vie humaine puis les limites d'une conscience pas toujours très fiable.

     Pour commencer, il semble que l'individu ait une nécessité à se fier à sa conscience car elle lui est apparemment bénéfique puisqu'elle dicte la plupart de ses actes.

Tout d'abord, l’être humain est conscient de ces capacités, de ses besoins et de son existence à travers la vision d'un autre être humain. C'est ce que qualifie Hegel comme la conscience de soi. Il pense également les humains comme capables de connaître leurs propres états psychique, c'est à dire penser que l'on pense. Par exemple le moment où un enfant commence à parler de lui en disant ''je'' et non plus ''il'', c'est à ce moment qu'il se définit comme un sujet pensant et qu'il prend conscience de lui-même. De plus, l’être conscient est celui qui connaît la portée et les conséquences de ces actes, il sait ce qu'il fait et si ses actes sont bon ou mauvais. C'est ce que l'on appelle la conscience morale. Cette forme de conscience nous fixe des règles et des barrières à ne pas franchir, elle nous force à penser aux autres individus et non uniquement à notre simple personne. Notre conscience nous permet de nous distinguer des animaux en connaissant intérieurement nos propres limites comme le doute, l'ignorance, le regret…

L’être humain agit d'abord en premier lieu par inclination, c'est à dire pour satisfaire ses désirs ou ses passions. C'est d'ailleurs le premier motif d'action chez les enfants, étant encore jeunes et ne connaissant ni la morale ni le devoir ils agissent uniquement pour leur propre plaisir. L'inclination a une forme spontanée ou instinctive, chaque individu doit apprendre à se gouverner soit même.

Ensuite vient l’intérêt, c'est au contraire de l'inclination un motif principalement réfléchi qui implique l'idée du moi et une préoccupation des conséquences et de l'utilité finale de cette action. C'est un motif plus cohérent qui fait preuve d'intelligence et de réflexion.

Enfin, l’être humain agit également par devoir c'est à dire à l'encontre de son inclination ou de son intérêt néanmoins il juge cela bien malgré ce sentiment d’obligation qui n'est pas souvent agréable.

La conscience morale est elle un sens ou un instinct ? Les individus ont un sens pour distinguer les bonnes ou les mauvaises saveurs mais ils en on également un pour distinguer les bonnes ou les mauvaises actions et de même que le goût nous fait préférer ce qui est bon et rejeter les mauvaises choses. Le sens moral à favorise les bonnes actions aux mauvaises. La conscience morale nous permet de juger si certains actes sont bons ou mauvais. Mais est-ce le fruit d'un apprentissage ou bien un sentiment inné ? Comme l'a montré Kant la conscience morale est ''conscience de la loi morale universelle''. Elle ne repose que sur elle-même. En effet si la conscience morale est issue de quelque chose qui la dépasse (la vie en société, la religion…), elle risque de devenir relative. Or une morale relative n'est plus une morale puisqu'on peut la changer. Tout les grands systèmes philosophiques ont cherché comment justifier le fait que la conscience morale est absolue: les réponses varient mais tous reconnaissent ce caractère absolu.

Le doute de la conscience de Descartes. Dans le Discours de Méthode, Descartes opère une séparation entre d’un côté la vie pratique, et de l’autre la science. Dans la vie pratique le plus important est la résolution, dirigée par le probable. Descartes prend l'exemple d'un homme perdu dans la forêt: si ce dernier hésite et tourne en rond en revenant sur ces pas au lieux de marcher droit il ne retrouvera jamais son chemin. Pour Descartes la philosophie morale est approximative elle n'a pas de méthode, le plus important est d'agir. Descartes va rejeter tout ce qui est, pour lui, vrai afin de vérifier si certaines choses résistent au doute. Au final ce qui échappera au doute absolu sera une vérité absolue d'où la première pensée indubitable: le cogito ''je pense donc je suis'' idem, si je peux penser c'est que j'existe car pour Descartes chaque pensée est nécessairement consciente.

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