Bilan de la seconde guerre mondiale

COMPOSITION : Histoire

La Seconde Guerre mondiale voit l’affrontement de deux camps : l’Axe et les Alliés. Mais aussi de deux types de régime politique, le nazisme et le fascisme contre la démocratie libérale, alliée à partir de 1941 aux Soviétiques. Il s’agit d’une guerre totale marquée, plus encore que la Première Guerre mondiale, par la volonté d’anéantir l’adversaire, qu’il soit militaire ou civil. Le paroxysme de cette guerre d’anéantissement est atteint lorsque l’Allemagne nazie entreprend d’exterminer les Juifs et les Tziganes.

Le monde a connu en trente ans son second conflit mondial. Toutes les forces ont été engagées qui implique une fois encore les puissances européennes.

Aussi, quel bilan moral peut ont dressé à l’issue de la Seconde Guerre mondiale de 1939 à 1945 ?

Nous verrons dans un premier temps le bilan humain qui est accablant et le bilan moral qui concerne toutes les populations. Dans un second temps, nous expliquerons la volonté de bâtir un monde nouveau.

Dans un premier temps, la Seconde Guerre mondiale se caractérise par son extrême violence à la fois dans les combats et sur les civils. Le bilan humain est donc très lourd comme nous le montre un tableau extrait du manuel d’Histoire de 1ère de la Collection David Colon du programme 2011 qui nous apportent les pertes humaines. On constate, pour la France que les pertes totales sont composées des militaires et des civils qui regroupent 580.000 morts soit 1,5% de sa population. Pour résumer entre 50 et 60 millions d’hommes sont morts, dont la moitié des civils soit 75% des Européens. Le pays le plus touché est l’URSS avec 26.600.000 morts au total et la Pologne a perdu 18% de sa population. Les civils, sont les principales victimes de la guerre considérés comme objectif stratégiques par les belligérants au mépris des conventions internationales : 4 millions de blessés , sans compter les déplacements des populations et les massacres et génocides lancés par les Allemands contre les Juifs et les Tziganes constituant 50% de décès soit 5 à 6 millions de Juifs et 240.000 Tziganes ont été exterminés en Europe avec comme appui les documents extrait du manuel d’Histoire de 1ère , sur les arrivées dans les camps comme à Auschwitz avec les tris des déportés, les morts dans les chambres à gaz ou encore un témoignage d’un commandant d’Auschwitz affirmant « Aux yeux d’Himmler, l’Allemagne était le seul Etat qui avait le droit d’exercer sa domination sur l’Europe ».

Le terme « humaine » veut dire non-seulement aux souffrances physiques mais aussi aux souffrances morales. En effet, le bilan humain de la Seconde Guerre mondiale renvoie aussi aux souffrances morales c’est-à-dire qu’il y a à nouveau comme lors de la Première Guerre mondiale un traumatisme collectif, mais davantage violent. Avec la découverte de la Shoah située en Pologne, en Autriche et en Allemagne. Puis des massacres, les bombardements atomiques lancés par les Américains contre le Japon le 6 août 1945 sur la ville d’Hiroshima détruisant 70% de la ville et tuant plus de 70.000 personnes puis sur Nagasaki le 9 août 1945 avec 80.000 morts : connaissances tirées des cours de troisièmes au collège. Ainsi, ces tueries massives ont causé un choc moral considérable dans les opinions publiques des pays belligérants. Cette guerre atteint son paroxysme dans la brutalité dans chaque domaines et particulièrement au niveau morale. Les civils sont traumatisés et choqués, les soldats ayant survécus à cette guerre sont anéantis par cette violence et cette mort de masse. Ils ont assisté à une déshumanisation des corps lors des combats ou dans les ghettos et camps de concentration comme celui de Treblinka ou Varsovie. Les blessés ressortent avec des troubles mentaux ou tombent en dépression.

Suite à ce second conflit mondial, une volonté de bâtir un monde nouveau se fait ressentir.

Dans un second temps, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale la notion de crime de guerre réapparaît comme

...