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La curiosité est un vilain défaut

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Par   •  2 Décembre 2015  •  Dissertation  •  471 Mots (2 Pages)  •  14 294 Vues

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Correction de la dissertation

« La curiosité est un vilain défaut »

La bonne curiosité consiste à vouloir comprendre, savoir et apprendre un peu de tout. La mauvaise curiosité est de s'intéresser à des sujets qui ne nous regardent pas.

En effet, ce que l’on nomme  « curiosité » est la volonté de savoir des choses nouvelles ou, parfois, cachées.

Tout d’abord, la curiosité commence dès notre plus jeune âge. Les enfants sont tous intéressés par tout ce qu’ils voient ou rencontrent. Le nombre de “pourquoi?” que les enfants peuvent prononcer est absolument incroyable. Cela leur permet d’apprendre des nouvelles aspects de la vie quotidienne à une vitesse stupéfiante. Les adolescents vont rechercher des expériences dans le but d'établir leur propre identité. La curiosité est cruciale pour le développement mental et physique d'un enfant et d'un adolescent. 

Ensuite, être curieux consiste à poser et se poser des questions. Cela ne doit pas être occasionnel mais se poursuivre tout au long de la vie. Combien de personnes âgées se trouvent démunies face aux progrès technologiques actuels? Combien de garagistes sont à présent incapables de réparer une voiture moderne parce qu’ils ne disposent pas des connaissances électroniques nécessaires?

Enfin, le journaliste scientifique observe les découvertes, cherche à comprendre, à expliquer, à mettre en perspective, à anticiper... Il a le beau rôle, il a le privilège d’écouter les spécialistes, de manier les concepts ou d'expliquer les résultats de leurs expériences aux publics. Sans eux, nous n’aurons pas une vie aussi développée dans le domaine scientifique.

Cependant, la curiosité compulsive qui est incontrôlable consiste à de l’espionnage, de l’inquisition de la vie d’autrui qui aggrave les commérages, les rumeurs. Bien sûr, la curiosité devient malsaine quand elle viole l’espace psychique des autres. Ce n'est pas chose facile d'établir la ligne qui fait passer du côté de la curiosité malsaine et de ne pas la franchir. Il faut savoir se fixer des limites.

En conclusion, la curiosité est un vilain défaut quand elle est pratiquée à mauvais escient, mais au contraire, une curiosité bien utilisée est souvent très enrichissante. Comme le dit le proverbe : "La curiosité est un vilain défaut", mais ce n'est pas toujours le cas. Elle serait une expression de la peur de l'avenir de l'homme et qu'un homme curieux à la volonté d’accéder à la vérité pour mieux pouvoir contrôler son avenir et par la même occasion, pouvoir se rassurer. Les plus grands curieux sont souvent de grands anxieux, et nous sommes tous un peu curieux... Si la curiosité poussait vraiment un être à mieux se connaître de l’intérieur où tout réside, nul ne pourrait s’opposer à son exercice.  Mais n’est-il pas étrange que l’être humain sache tant de choses sur une multitude de sujets, du plus complexe au plus simple et qu’il néglige le plus important : la connaissance de lui-même ?

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