Explication de texte : La barbarie par devoir de Hannah Arendt
Commentaire de texte : Explication de texte : La barbarie par devoir de Hannah Arendt. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mat3786593q • 23 Novembre 2020 • Commentaire de texte • 513 Mots (3 Pages) • 1 543 Vues
PHILOSOPHIE
Explication de texte :
La barbarie par devoir de Hannah Arendt
Les personnes faisant le mal; étant capable de commettre des atrocités sont initialement considérées comme des monstres à part de la société. Mais ces personnes sont elles des monstres comme le pense l’opinion publique ou au contraire des hommes ordinaires? Des lors, agir par ‘‘devoir’’ peut-il tout justifier, même les actes les plus horribles? Hannah Arendt explique, au début du chapitre VIII de son ouvrage Eichmann à Jerusalem, que Eichmann, responsable de la mort de milliers de juifs n’est qu’un bureaucrate discipliné et ‘‘banal’’. Ainsi elle démontre qu’un homme peut oublier ses valeurs morales et son jugement au nom du devoir. Le texte s’ordonne en deux partie. Arendt établit en premier l’obéissance sans faille d’Eichmann puis dans un deuxième temps, la relation entre le mal et la capacité de résonner d'une personne.
Lors de son procès Eichmann répète qu’il n’a fais que suivre les ordres et qu’il n’est en conséquent pas responsable. Il est même protéger : en respectant la loi, il ne peut pas s’exposer à des punitions.
Cette obsession du devoir et de bien faire est appeler ‘‘obéissance aveugle’’. Par définition, elle résulte d’un état agentique cumulé à une pression sociale. L’individu met entre parenthèses ses valeurs pour faire ce qu'on lui demande, automatiquement. Cela permet à la personne d’exécuter des ordres criminels dans leur nature comme dans leur intention.
Pour expliquer ces gestes, Eichmann cite Kant et dit vivre selon ces principes moraux dont sa définition de devoir. Or Kant définit le devoir comme un impératif catégorique. L’action même doit être morale. Sur ce point, l’interroger semble être un être ordinaire, il fait une action qui est morale, il exécute un ordre. Il a fais son devoir, rien de plus.
Arendt pointe alors le problème. Il n’a fait que son devoir. La philosophie morale de Kant est liée à la faculté de jugement que possède l’homme, excluant donc l’obéissance aveugle. Faire son devoir est morale mais il faut aussi en envisager les conséquences possibles. Pour qu'une action soit moralement bonne, il faut que le moyen et la fin soit morale. Or ici, la fin et immorale. Eichmann n’a pas penser aux conséquences. Il est alors responsable est coupable de ne pas l’avoir fait. Mais il explique ça, par le faite qu’il a arrêté de suivre les principes moraux de Kant lorsqu’il fut en charge de la solution définitive. Il prouve donc qu’il s’avait parfaitement que ces actions n’étaient pas morales.
Arendt montre donc dans ce texte qu’agir par devoir ne peut pas tout justifier. Car l’individu qui agit est responsable de son action et des conséquences quand il est conscient de celle-ci. L’incapacité d'une personne à penser est donc la cause de sa capacité à faire le mal, et non le fait d’obéir.
Note : 18/20
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