Doit-on mentir aux enfants?

JEANNETÔT, ALYSSA

Philo propre : éthique

340-410-AL, groupe 03

DISSERTATION PHILOSOPHIQUE

Doit-on mentir aux enfants?

Travail présenté à

Marcela Fajardo

Département de philosophie

Cégep André-Laurendeau

Le 27 mai 2019

J’atteste que j’ai personnellement produit ce travail et que j’ai indiqué tous les emprunts de textes ou d’idées (provenant de documents écrits, oraux ou visuels).

Signature de l’étudiant : _________________________________________________________________

Doit-on mentir aux enfants?

Devrait-on, en tant que parent, amis, famille, individu, professeur, mentir aux enfants? Selon une étude menée, en 2013 auprès de parents Américains et Chinois publiée dans l’International Journal of Psychology^[1], entre 84% et 98% des parents mentent à leurs enfants. Prenons les deux cas suivants : D’abord, lorsqu’un enfant grandit, on lui raconte l’histoire du père noël, le bonhomme imaginaire qui vient lui porter des cadeaux dans la nuit de Noël. Ensuite, lorsqu’un enfant n’obéit pas aux ordres de ces parents, ceux-ci vont trouver des raisons épeurant pour faire comprendre l’enfant. Par exemple, « Si tu continues, je te laisse ici et je repars sans toi! », « Si tu ne range pas ta chambre, le monstre va venir te chercher! ». Dans ces deux cas, il y aura un dilemme moral qui va se former et mettre en conflit les deux exemples. En effet, le principe du respect de la personne brime la liberté de l’enfant et cette théorie va s’opposer au principe du bonheur du plus grand nombre, qui lui est de préserver le bonheur de l’enfant. Dans cette situation, certains vont dire qu’il faut mentir aux enfants afin de préserver leur bonheur, et d’autres vont dire qu’il ne faut pas mentir aux enfants puisque sa brime la liberté de l’enfant.

Premièrement, nous devrions mentir aux enfants puisque selon la théorie de Bentham, celui-ci fonde ces choix sur le bonheur du plus grand nombre. En effet, le but de Bentham est de maximiser le bonheur des enfants qui est exprimé par un surplus de plaisir au détriment de la peine, c’est-à-dire qu’il s’agit de savoir si le fait de raconter un mensonge qui fait plaisir à l’enfant, résulte plus de bonheur que si on lui mentirait. Pour ce faire, les utilitarismes vont donc mesurer les plaisirs et les douleurs à l’aide de critères appelé le « thermomètre moral ». Chaque action possède des effets négatifs et des effets positifs et ce dépendamment du temps. Les critères pour évaluer l’utilité d’une action sont les suivants : la durée du plaisir, l’intensité du plaisir, la certitude du plaisir, la proximité temporelle, la fécondité d’un plaisir, la pureté d’un plaisir et l’étendue du plaisir. Ces critères peuvent souvent prendre la forme de questions telles que : Combien de personnes seront affectées et combien de temps durera ce plaisir ou cette souffrance? Si l’on prend l’exemple du cas illustré dans l’introduction où un enfant grandit avec la certitude que le père noël existe réellement, on constate qu’en lui mentant, cela lui donne du plaisir à court terme. Cependant, à moyen terme allant jusqu’à long terme, l’enfant va grandir et se rendras compte que pendant tout ce temps, ces parents lui ont menti sur l’existence du père noël et c’est alors que l’enfant se sentira trahi, déçu et auras une perte de confiance en son parent. En occurrence, le fait d’avoir nié l’existence du père noël s’explique par le fait que, les parents veulent que leurs enfants croient aux rêves et aux personnage magiques pour leur créer une enfance merveilleuse. Bref, nous devrions mentir aux enfants parce que le but du mensonge, est d’assurer un plaisir à court terme chez l’enfant.

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