Dissertation éthique Et Politique: doit-on se soucier des générations futures?
Dissertations Gratuits : Dissertation éthique Et Politique: doit-on se soucier des générations futures?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Octobre 2012 • 820 Mots (4 Pages) • 7 581 Vues
Plus le temps passe, plus la protection de l’environnement est un sujet présent dans les sociétés du monde entier. Les changements climatiques semblent se faire sentir d’avantage à chaque saison et nous font prendre conscience des effets à long terme de nos actions sur l’environnement. Mais doit-on se soucier des générations futures? Et si les actes que nous posons maintenant pouvaient hypothéquer leur avenir? Et si nous commencions à nous soucier de celles-ci mais qu’en tenant de prévenir leur destruction nous nous imposions un fardeau trop lourd à porter à l’égard des générations futures? Plusieurs dilemmes s’imposent. Prenons d’une part, les partisans qui ont le désir de gérer les actes des générations actuelles en vue de tenter d’offrir un avenir meilleur aux générations à venir. Puis d’autre part, ceux qui s’opposent à cette façon de penser en refusant d’être restreints dans leur liberté.
Tout d’abord, quelques théories étiques se complètent à travers leur point de vue. Selon Rawls, il serait tout aussi injuste d’obliger les générations d’aujourd’hui à s’imposer un fardeau pour les générations futures que de les laisser libres de toute charge et ainsi peut-être ruiner l’avenir de celles-ci. Il faudrait donc que chaque individu fasse un survol du passé et figure l’avenir pour trouver un équilibre entre ce qu’il aurait aimé recevoir des générations passées et ce qu’il aimerait léguer aux générations à venir. De plus, le principe utilitariste affirme ‘‘qu’en assurant aux générations futures un environnement sain, nous contribuerons à maximiser le bonheur général.’’ Pour Jonas, nous avons une responsabilité indéniable envers les générations futures. On peut considérer que le sort de ces générations à venir repose sur nos épaules, car nous possédons de plusieurs connaissances et un certain pouvoir d’agir que celles-ci ne possèderons peut-être pas et qui donc ne pourront pas nécessairement agir en leur faveur ce qui ne nous laisse pas vraiment le choix lorsqu’on en prend conscience. Selon lui, en pensant simplement aux générations futures qui viendront après nous et grâce à nos sentiments, nous devrions avoir le désir de ‘‘prendre soin d’elles’’ en quelque sorte. Dans l’ouvrage de Joseph R. Des Jardins, on constate que plusieurs actions courantes que l’on mène dans notre vie de tous les jours prennent en considération la qualité de vie qu’on pourrait offrir aux générations qui nous seconderont. Prenons par exemple l’aménagement de quelques parcs nationaux, les investissements dans l’éducation et les subventions gouvernementales pour la recherche.
Pour d’autres, le fait de penser aux gestes qu’on pose en fonction de ce que nous aurons à offrir à nos enfants, à nos petits-enfants et à nos compatriotes restreindrait leur liberté. Pour eux, il y aurait une grande inégalité du fait qu’on devrait modifier nos habitudes de vies et nos façons de faire certaines choses pour offrir une qualité de vie aux générations futures alors qu’il faudrait nous-mêmes nous priver et que l’on obtiendrait absolument rien de la part de ces générations. De ce fait, si nous avons des devoirs envers elles, elles ne peuvent en avoir envers nous alors à quoi bon se casser la tête et écarter ainsi nos propres intérêts personnels?
Pour ma part, j’ai vraiment
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