Éthique et politique cas

[pic 1]CAMILLE BORDELEAU

VALÉRIE MORIN

Éthique et politique

340-ACP-AT groupe : 00201

QUESTION 1

Travail présenté à

Gilbert Kirouac

Cégep de l’Abitibi- Témiscamingue campus d’Amos

15 mars  2016

Dans le cadre du cours Éthique et politique, la généalogie de système démocratique ainsi que diverses théories politico-éthiques ont été présenté. Pour faire suite aux notions éthiques vus en classe, la démocratie et la mondialisation seront analysés afin de comparer et d’expliquer de manière critique les caractéristique de la société d’aujourd’hui en se basant sur les textes «Manifeste du Parti communiste» et «Fragement».  

L’une des premières caractéristique exprimée dans le «Manifeste du Parti communiste» est que «l’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de luttes de classes». Le premier constat qui ressort de son analyse et de cette citation est qu’il existe historiquement un rapport de domination entre les hommes qui sont catégorisés dans des classes sociales définit par la société. Par exemple, au cours de l’histoire, il y a eu le rapport de domination entre les hommes libres sur les esclaves, pour ensuite se diriger vers la domination des seigneurs sur les serfs et pour se rendre à la domination des bourgeois sur les prolétaires. Généralement, nous pouvons expliquer cette domination sous le rapport de oppresseur / opprimé. Tous en opposition, ils ont mené un conflit social qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de la société soit par une destruction des deux classes en lutte. En effet, dans les premières époques historiques il est constaté qu’une organisation de la société en classe sociale distincte est présente. Par exemple, dans la Rome antique, il est observé une hiérarchie particulière entre les patriciens, les chevaliers, les plébéiens, les esclaves, ainsi qu’au moyen âge entre les seigneurs, les vassaux, les maîtres de corporation, les compagnons et les serfs. Au cours des années, les classes sociales se sont simplifiées. En effet la société s’est divisée en deux grandes classes sociales : la bourgeoisie et le prolétariat. De nos jours, le concept de classe a été pratiquement évacué du discours social et politique au Québec. Dans l’univers médiatique, politique et intellectuel, les classes, en particulier la bourgeoisie et le prolétariat, les deux classes  fondamentales dans les formations sociales capitalistes, sont disparues. L’idéologie médiatique prône que tout le monde ou presque fait partie d’une vaste classe moyenne, à part les  très riches  et les  très pauvres. Cette classe moyenne est définie par des critères flous : un emploi relativement stable et des revenus  moyens, ni trop riche  ni  trop pauvre. C’est également la classe des gens dignes, ceux qui travaillent, qui ne profitent de rien ni ne protestent. Bref, le fondement de la civilisation.

Marx indique que même à la suite d’une révolution, une nouvelle hiérarchie s’installe et se transforme naturellement en nouvelle lutte des classes avec de nouveaux acteurs qui reproduisent les mêmes rapports de domination de l’homme sur l’homme. Pour expliquer cet argument, Marx avoue que  la bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminent. Effectivement, la bourgeoisie de l’époque a joué un rôle révolutionnaire en changeant par la force des armes les rapports de forces et de productions. Ce qui nous amène donc au deuxième et le troisième constat émis dans le manifeste du parti communiste qui comporte les systèmes experts et l’industrialisation. La bourgeoisie a aggloméré la population, centralisé les moyens de production et centré la propriété dans un petit nombre de mains. La bourgeoisie, au cours de sa domination de classe a créé des forces productives plus nombreuses et plus colossales que l’avaient fait toutes les générations passées : La domestication des forces de la nature, les machines, l’application de la chimie à l’industrie et à l’agriculture, la navigation à vapeur, les chemins de fer, les télégraphes électroniques, les défrichements de continents entiers et la régularisation des fleuves. Ceci démontre que les communistes s’intéressent à la transformation économique qu’apporte le capitaliste et qui change les modes de productions. En effet, l’analyse qui en ressort est que l’ancien système féodal ne répond plus aux exigences industrielles bourgeoises et que la révolution industrielle changera le mode de production qui était manufacturier pour devenir industrielle. Les bourgeois seraient donc en constante recherche de richesses en utilisant les moyens de surproductions et d’accumulations de biens, ce qui mènera à une série de progrès technique qui aura comme conséquence la globalisation de la production. Une évolution s’en suit donc et suit les étapes suivantes : développement des techniques, élargissement du commerce, et accélération du développement des moyens d’échanges comme dans le domaine du transport et de la communication. Les systèmes experts  ont grandement changé notre histoire, autant sur les relations sociaux, mais aussi dans l’industrie du travail. Ce phénomène s’apparente à la mondialisation qui a permis la multiplication de commerces permettant aux personnes et aux entreprises de se déplacer d’un pays à l’autre. Par exemple, nous pouvons observer la mcdonalisation et la walmartisation. Ces compagnies offre à l’échelle internationale les même produits grâce aux chaînes robotisée. Ce principe permet d’engager des ouvriers non spécialisé à un salaire inférieur que le salaire minimum. Ces chaîne robotisé permettent à la population de se procurer des  produits plus variés et plus nombreux à un coût moins élevé.  Ce système expert à bouleversé les usines, et à changer la donne pour de nombreux métiers qualifiés dans les bureaux. Certains sont transformés, d'autres vont disparaître afin d’augmenter la productivité. Les systèmes experts sont capables de procédé à des interventions avec beaucoup plus de précision. Cette automatisation apporte des biens faits pour les différentes entreprises du monde, mais elle apporte tout de même quelques défauts. Plusieurs travailleurs ont perdu leur emploi car ils se sont fait remplacer par la machinerie et cela à donc occasionner plusieurs coupures de poste et de chômage.  Alors, ces systèmes experts, qui sont de plus en plus puissants et intelligents, remplacent tranquillement, au fil des années, l’expertise des travailleurs dans tous les domaines. La critique de Marx face au système capitaliste et à la bourgeoisie est que ce système de domination prône la liberté de commerce avec comme conséquence de faire perdre à l’humain le sens réel du travail et traitre dorénavant le travail de ce dernier comme une simple marchandise dans les moyens de productions qu’elle contrôle avec notamment  l’imposition du salariat.

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