Sociologie politique cas

Sociologie politique

Introduction

C’est l’une des branches fondamentales de la science politique.

Sociologie : science sociale ayant pour objet la société. La sociologie procède à une analyse systématique, ordonnée, méthodique de la société. Autrement dit, la sociologie se fixe pour ambition d’étudier dans toutes ses composantes à la fois l’activité sociale (ou l’action sociale), l’organisation sociale (structures de la société) et le changement social.

Auteurs :

• Durkheim, Weber, Comte
• Durkheim : suicide, famille.

Il y a une série de sociologies spécialisées :

• Sociologie de l’art : N. Elias.
• Nathalie Heinich (France culture)
• Sociologie du sport : N. Elias
• Sociologie du droit

Il s’agit d’un jeu d’interactions entre le politique et le social, ou bien l’un englobe l’autre. La sociologie politique étudie la dimension politique de la vie en société. Elle a pour objectif de mettre en relation les différentes dimensions de la vie politique.

C’est l’étude de l’idéologie, des théories politiques, la question des valeurs, des régimes politiques, des institutions politiques, des partis (politiques, groupes de pression), des acteurs politiques (leaders, issus ou non des partis politiques cf. groupes ayant des revendications corporatistes), des comportements politiques (cf. agriculteurs et le fonctionnement du régime démocratique). L’Ifop a été créé par un politiste/politologue, Jean Stoetzel, en 1937.

Discours politique parfait : adéquation entre les mots et le but du discours

C’est le domaine des rapports de force, divisions, affrontements, y compris jusqu’à la violence. C’est pour ne pas avoir compris cette dimension que de nombreux dirigeants s’y sont brûlé les ailes ou ont conduit leur groupe/pays à la ruine. On retrouve cette conception de la politique chez Weber. Le premier cours de science politique a été introduit en France dans les facultés de droit en 1954. Histoire des idées politiques, Jean Touchard. Mérites comparés de l’aristocratie/démocratie/oligarchie.

illusion du savoir immédiat

L’impression du déjà su : l’illusion du savoir immédiat est une expression de P. Bourdieu, Jean-Claude Passeron et Jean-Claude Chamboredon. « Le fait est conquis contre l’illusion du savoir immédiat ». Il ne reprend finalement qu’un raisonnement logique, un travail pionnier du philosophe (début 20e siècle) Gaston Bachelard, (La formation de l’esprit scientifique, 1938) qui a travaillé sur la nécessité que le fait n’est pas donné, mais donné et construit, cf. la construction de l’objet (Bourdieu). Durkheim parlait de prénotion, c’est ce savoir immédiat, ce qu’on peut appeler le sens commun, ou ce qu’appelait le savoir spontané (Bourdieu) par opposition au savoir savant, la connaissance vulgaire – par opposition à la connaissance scientifique. Cf. les Vikings et le casque à corne.

Animal le plus dangereux : qu’est-ce que le danger ? Peur, plus de dégâts ? Nombre de morts par an sur une période de 20 ans dans le monde, nous sommes aragnophobes. 1 à 5 morts par an dans le monde. Requins : 4 à 10 morts par an. 600 000 à 2 millions pour le moustique. Le vraisemblable n’est pas toujours vrai, qui plus est dans la ou le politique. Pour approcher de la vérité historique il faut dépasser cette illusion de savoir spontané, les phénomènes de croyance. Ce n’est pas l’objet qui fait la croyance mais les méthodes. Il faut distinguer l’observation scientifique, qui passe par des méthodes, de l’observation intuitive, personnelle à tout un chacun. Sans cette distinction, on se retrouve sur le registre de l’opinion. Il véhicule des représentations. Bachelard, Bourdieu, et Durkheim disaient qu’il fallait être en mesure d’opérer une véritable rupture épistémologique avec le sens commun. Cette rupture est d’autant plus difficile à opérer que nous avons des valeurs héritées ou non de notre famille, du milieu social, du parcours biographique. En sociologie, que nenni ! Il n’y a pas de règle. On adhère à une idéologie, à un système de valeurs, à des croyances, des représentations.

La socialisation politique 

L’intégration sociale (cf. Durkheim sur l’intégration sociale, raison pour laquelle il a étudié le suicide) = processus qui permet d’intégrer tous ses membres, processus d’inculcation des normes et des valeurs permettant à une société d’intégrer ses normes.

Philippe Braud, Jean Baudoin : processus d’inculcation des normes et des valeurs qui organise les perceptions par les agents sociaux du pouvoir politique (dimension verticale) et du groupe (dimension horizontale). C’est le processus d’inculcation des croyances et des représentations relatives au pouvoir et au groupe d’appartenance (social, métier, genre, religion, tranche d’âge).

On a travaillé sur la socialisation politique des enfants (cf. Annick Percheron). Il y a des formes de politisation précoces (Anne Muxel)

Cette socialisation permet l'intériorisation des normes et croyances collectives, utile à la fois à ceux qui gouvernent autant qu'à ceux qui sont gouvernés. L'idée que la socialisation politique soit utile aux gouvernés pose plus de problèmes : elle est utile car elle permet le sentiment commun : je partage les mêmes valeurs. Sentiment d'appartenance au régime politique. Avoir le sentiment de conserver leur liberté tout en entrant dans le mécanisme d'obéissance politique : on n'obéit à personne, mais on participe au bien public, à l'intérêt général.

...