« La chute n’est pas un échec, l’échec c’est de rester là où l’on est tombé » (Socrate).
Dissertation : « La chute n’est pas un échec, l’échec c’est de rester là où l’on est tombé » (Socrate).. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar inaya tamghart • 20 Octobre 2021 • Dissertation • 1 269 Mots (6 Pages) • 2 106 Vues
« La chute n’est pas un échec, l’échec c’est de rester là où l’on est tombé » (Socrate). Voilà une phrase inspirante, une phrase exemplaire, une phrase, d’après moi, véridique. Chacun subit des échecs, mais aucun n’est forcé de se définir quant à ces derniers, aucun ne doit se dire qu'il n’a pas la force, ou ne serait-ce que la possibilité de se relever. Sinon, c’est là que l’échec sera réel, c’est là qu’il aura le pouvoir de nous définir, nos choix, nos actions, nos erreurs et nos solutions. Ou l'absence de ces dernières… Je vais tout d’abord définir ce qu’est un échec, puis je démontrerai ensuite en quelques paragraphes que si nous trouvons la volonté de nous relever, de continuer d’avancer, ce dernier ne serait pas particulièrement appuyé. Je démontrerai alors que l’échec n’est pas une perte de temps. Ce mot, cette idée vague nous permet d’avancer, il nous permet de persister et de persévérer. Je dois avouer que je le redoute, mais il me permet de me battre.
Un échec. Voilà un bien grand mot pour une si petite chose parfois. Chacun a son idée de l’échec, et chacune de ces idées sont différentes. Selon certains, l’échec est de se centrer sur soi-même, selon d'autres c’est de ne penser qu’à l’argent et selon ceux qui le souhaitent l’échec peut être d’avoir raté un but, aussi peu important soit-il. Mais qu’est-ce un échec, réellement? Que veut dire ce mot que tout le monde redoute, ce mot que tout le monde évite, ce mot que peu surmontent?
Personne n’accepte l'échec. Chacun refuse de voir ses limites, d’admettre ses erreurs. Car c’est cela l’échec. Ce n’est pas un mot général. Chacun a un but, chacun a une idée de ce qu’il souhaite, et c’est lorsque ce but n’est pas atteint, que ce qui est souhaité n’est pas obtenu, que les personnes considèrent avoir subi un échec, avoir échoué.
Un échec est donc un insuccès, quelque chose que l’on rate, une défaite, le résultat négatif d’une entreprise, le manque de réussite voire un fiasco, d’après le Trésor de la Langue Française Informatisé. C’est par ailleurs une allusion à une chute, une faillite.
Dans la société actuelle, l’incitation permanente à la compétition fait que l’échec soit perçu comme un stigmate. Les « gagnants » sont louangés et idolâtrés tandis que les « perdants » sont mal vus et obligés de payer du fait d’avoir échoué. Mais chacun peut décider de se relever afin de ne pas voir cela comme un échec mais un test, qui nous permet de nous relever et de mieux avancer. Il suffit simplement d’en avoir la volonté.
Nous avons le choix entre laisser nos erreurs et nos échecs nous définir, ou choisir nous même ce que nous sommes en gardant la tête haute et laissant nos bas nous emmener au sommet de notre propre estime.
Le proverbe étudié, nous ne pouvons dire qu’il est faux. Voilà un exemple. Si une personne souhaite devenir médecin, par exemple, mais qu’elle échoue sa première année d’étude. Elle peut décider d’abandonner, de changer de voie pour se détourner de celle dont elle a toujours rêvé et se diriger vers une plus simple qui ne la bousculera pas, qui l'emmenera à son but sans encombre, ou elle peut décider de s’obstiner, de se remettre sur ses pied, et d'étudier avec plus d’acharnement encore ce qui n’a pas été validé. Alors, cet échec l’aura rendue plus forte, plus sûre d’elle, et si à son deuxième essai cette personne parvient à passer le concours de première année, son échec précédent n’en sera plus un : il lui aura permit de devenir celle qu’elle est, et son but aura tout de même été atteint.
Notre vie est semée d’embûches. Quelle que soit notre situation familiale, financière etc, nous ne pouvons nous dire que jamais nous ne serons ébranlés. A quoi bon utiliser les mots “ se battre”, “persévérance”, “aide”, “persistance”, si aucun événement nous permet d’en avoir la nécessité?
Pour affirmer que “l’échec est de rester là où nous sommes tombés" et non pas le fait de tomber en premier lieu est bien vrai, voici un second exemple. "Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi !", a un jour dit Olivier Lockert, et cela fait beaucoup penser à la citation à analyser. Ce n’est, comme cela a été répété, que trop vrai. Si quelqu’un entame un projet, il ne pourra considérer avoir échoué à moins d’avoir laissé tomber. Nous pouvons prendre ici l’exemple d’une entreprise. Cette dernière sort un nouveau produit, qui ne plaît au premier abord pas aux consommateurs, comme le Coca Blak, par exemple. Ceci n’est pas un échec. L’échec fut que Coca Cola ait arrêté la production de cette boisson, sans essayer de l’améliorer, ou de prendre le temps, de laisser les clients s’y adapter. Alors non. La chute n’est pas un échec. Ce ne sera jamais le cas. Winston Churchill l’a lui aussi parfaitement illustré :"Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal : c’est le courage de continuer qui compte."
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