Penser nous empêche-t-il d'être heureux ?
Dissertation : Penser nous empêche-t-il d'être heureux ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nyunalina • 10 Avril 2020 • Dissertation • 1 284 Mots (6 Pages) • 2 020 Vues
Dissertation de philosophie
Penser nous empêche-t-il d’être heureux ?
Il semble que le sujet interroge une relation entre l’activité de penser et un état de bonheur. La relation c’est que ça « nous empêche de ». Est-ce que cela rend possible ou non de penser au bonheur ? Empêcher ce n’est pas seulement apporter, conduire à. Empêcher, c’est bloquer, rendre difficile voire impossible, nuire et priver. Si penser nous empêche d’être heureux, c’est-à-dire que cela compromet le bonheur alors que la pensée nous rend malheureux. Est-ce que penser à un rapport avec le bonheur ? Le bonheur semble être ce à quoi aspire tous les Hommes, tous les Hommes cherchent à être heureux. Est-ce que la pensée, c’est le bon ou le mauvais moyen d’être heureux ?
Cependant, penser nous empêche-t-il d’être heureux ? Penser être heureux est contradictoire. Penser c’est une prise de tête, c’est compliqué, complexe, c’est un exercice long et difficile. Il y a aussi une consommation nerveuse car penser c’est aussi réfléchir, s’interroger, examiner, douter, juger, chercher la vérité, c’est donc philosopher. Il n’y a qu’en philosophie que l’on réfléchit vraiment, penser est un terme un peu fort mais penser au sens fort du terme suppose la maitrise de la langue, de savoir raisonner et de savoir convaincre. En quoi consiste la pensée ? Qu’elle est sa forme ? Qu’elle est son objet ? Qui sommes-nous précisément ? Pour Kant il y a trois questions : Que devons-nous savoir ? Que dois-je faire ? Que met-il permit d’espérer ? Puis il y a Leibniz qui se demande, pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien ? Penser c’est s’interroger sur nos conditions, notre vie humaine. Pourquoi ainsi et pas autrement ? Que sommes-nous et où allons-nous ? Penser c’est aussi se confronter à la réalité, voir les choses en face, voir la réalité telle qu’elle est. Penser est une activité qui réclame des efforts, une activité qui ne sert à rien et qui ennuis la plupart des personnes, cela suppose aussi du temps, de l’énergie ainsi qu’une forme de sérénité et de calme. Cela suppose aussi d’avoir des textes, de les étudier, d’avoir du dialogue avec les autres. Le problème est donc le suivant, le bonheur, qu’est-ce qui pourrait en définir un état heureux ? Un état de bien-être, un état vécu par quelqu’un, un état d’harmonie, d’équilibre, ce sentiment d’être comblé, satisfait, un état heureux veut dire qu’il n’y a pas de souffrance donc certainement sans douleur. Il faut bien distinguer le bonheur et le malheur ainsi que le bonheur et la douleur. Car le bonheur et le malheur sont bien deux sentiments, deux états bien distincts, soit on est heureux ce qui fait partie du bonheur, soit on est malheureux, ce qui relève du malheur mais le bonheur et la douleur peuvent être deux états qui peuvent s’associer car on ressent le bonheur comme on ressent la douleur, le bonheur est mental et la douleur est principalement physique plus que mentale. Manger une glace, boire un café, faire du trampoline est-ce être heureux ? Est-ce être comblé ? Non, on est heureux tout au long de notre vie. Est-ce que penser nous tourmente ou nous apaise ? Est-ce que la pensée nous détruit ou nous apaise ? Faut-il se méfier ou non de la pensée ? Entre ceux qui pensent que penser détruit le bonheur et que pour être heureux il faut tout faire pour mais ne surtout pas penser pour être heureux puis il y a ceux qui pensent que penser est notre seule chance d’être heureux. Comment la pensée peut-elle à la fois élever et détruire l’être ?
Dans un premier temps nous allons voir que penser et le bonheur n’ont pas le même impact sur nous, dans un deuxième temps, nous allons étudier que la pensée rend malheureux puis dans une dernière partie, nous allons voir que la pensée rend heureux
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