Lettre d'Epicure à Ménécée

La lettre d'Epicure a Menecee montre le rapport entre l'age d'un homme et le bonheur ; il dit qu'a tout ages l'homme doit philosopher, les jeunes pour devenir plus matures et etre intrepides face a l'avenir, les vieux car la philosophie les fait rajeunir au souvenir des biens que la fortune leurs a accordés dans le passé.

Socrates ne pensait pas de la même facon, il pensait que seuls les jeunes gens devaient philosopher mais qu’il était ridicule de continuer à la viellesse ; alors que pour Aristote, on ne peut véritablement philosopher qu’à partir d’une cinquantaine d’année.

Peut l'homme cultiver la philosophie a n'importe quel age?

Dans un première partie, Epicure parle sur l'age pour philosopher (ligne 1 à 11) et dans une deuxieme partie de qu'est-ce que philosopher et quel est son but (lignes 11 à 17).

Epicure commence sa lettre par dire explicitement que l'homme doit « s'adonner à la

philosophie » à n'importe quelle age, pour Epicure la philosophie est quelque chose qu'on doit faire tous les jours. Il dit qu'en fait la philosophie sert à « acquerir la sante de l'ame » et compare donc la philosophie a la médécine ; les deux visent a combttre des troubles, comme l'ignorance dans le cas de la philosophie. Par exemple, le jeune qui fume, se dit que quand il sera vieux il devra se préocuper de ses poumons mais pas maintenant et l'adulte qui était gros mais qui a pris soin de soi même, est devenu maigre mais qui maintenant se livre a des excès en pensant qu'il ne doit plus se préocuper, sont dans la position de « Celui qui prétendrait que l'heure de philosopher n'est pas encore venue ou qu'elle est deja passee ». L'heure de philosopher veut dire l'heure de réfléchir, de raisonner selon les principes de la philosophie; chercher la raison profonde des choses, se questionner sur comment on mène sa vie. Dans le cas de l'exemple précédant, pour le jeune philosopher serait penser à l'avenir et laisser de fumer, et pour le vieux refléchir à sa jeunesse éprouver une certaine gratitude à l’égard des événements passés (avoir amaigri) et n'être pas excessif avec ce qu'il mange. La santé de l'ame comme la santé physique nécessite que l'homme consacre son temps à la maintenir en utilisant comme moyen la philosophie. Au contraire de Platon qui dit que les philosophes sont ceux qui gouvernent ou Aristote qui reserve la philosophie aux vieux plus experts ou les sophistes qui enseignaient la philosophie seulement aux personnes qui pouvaient payer leur classes ou Socrate qui reserve la philosophie au plus jeunes ; Epicure pense la philosophie est quelque chose qui peut être developpée par tous, mêmes les plus jeunes ; par exemple quand on est très petits, comme à 3 ans, on demande l raison de tout : « Pourquoi on saigne ? », on a un esprit philosophique immanent, c’est à dire que l’esprit philosophique est compris dans notre nature. Alors si on peut philosopher quand on est très jeune, on peut nous posser la question : est-ce que un bébé est capable de philosopher lui aussi ?

Dans la 2eme partie de la lettre, Epicure nous parle sur la félicité (ou bonheur), il dit que « quand elle est en notre possession nous avons tout ce que nous pouvons avoir, et quand elle nous manque nous faisons tout pour l'obtenir. », le bonheur est donc indispensable pour l'homme. En effet, Epicure est un philosophe hédoniste, il pense que le bonheur se trouve dans le plaisir en repos, et que pour le trouver on a besoin de la tranquilité de l'âme (ataraxie) et du corps (aponie) ; il dit aussi que c'est le but de la vie humaine de chercher à être heureux. Avec la phrase « Il convient ainsi de s'appliquer assidûment à tout ce qui peut nous procurer la félicité » il nous dit que l'homme doit se consacrer à ce qui peut lui apporter la félicité. Cependant, il y a des obstacles qui ne laissent pas l'homme être heureux, comme, par exemple, les 4 peurs de l'homme : le peur des dieux, le peur a la mort, le peur de ne pas satisfaire ses plaisirs et le peur de la douleur ; qui le conduissent à la souffrance de son âme et de son corps. Le seul remède pour se livrer de ces peurs est le Tetrapharmakos, un concept d'Epicure qui dit qu'il ne faut pas craindre ni les dieux (n'existent pas), ni la mort, que la douleur est passagère (on peut la supporter) et qu'on peut satifaire tous nos desir necessaires et naturels pour l'aponie et l'ataraxie (si on en désir plus, on crée une anxiété inutile dans sa vie), comme manger (pour le corps) et l'amour (pour l'âme). Il faut ajouter à cels qu'Epicure est materialiste, pour lui tout est composé de matière, il pense que le monde est régit par un mécanisme atomique (et donc pas par les dieux) et que être mort c'était avoir un organization differente des atomes et donc quand on vivant on est mais quand on meurt, on n'est plus (il faut pas craindre la mort). Il pense que l'hazard est dû au « Clinamen », c'est un concept qui dit que les atomes quand ils chutent, sont légèrement inclinés et comme ça ils choquent et créent des évènements aléatoires, comme l'existence d'un individu. Pour acquerir le Tetrapharmakos il faut donc nous aider de la philosophie et philosopher ; selon Epicure on doit philosopher « pour vivre comme il faut », pour être heureux. Si l'univers est régit par les atomes et le Clinamen, un individu pourrait bien ne pas avoir existé, il faut qu'il apprecie son existence en étant heureux et donc en philosophant. On peut nuancer le point de vue d'Epicure avec celui desdes cyrénaïques, qui sont aussi hédonistes, qui dissent que c'est avec le plasir en mouvement qu'on trouve le bonheur. Ou même avec celui de Kant qui pense qu'une fois que l'homme développe sa raison, en d'autres termes, sa faculté de bien juger ; il agit de façon raissonable,  il fait des actions morales, c'est à dire, par devoir et seulement par devoir, désintéressé, sans aucun intêret personnel, et non par sentiment comme Epicure qui dit qu'on doit s'appliquer « à tout ce qui peut nous procurer la félicité » qui selon Kant serait agir amoralement, agir conforme au devoir mais le faire par intêret personnel.

...