Explication de Texte Epicure "Lettre à Ménécée" Philosophie 17/20

Mercredi 15 Octobre 2014

• Devoir Philosophie : Explication de texte sur l'extrait de Lettre à Ménécée, du philosophe Epicure.

        Pour l'être humain ,la vie se caractérise par de nombreuses quêtes dont celle du bonheur. Pour ce premier, le bonheur n'est pas impossible. Et il est accompli que lorsqu'un but est atteint, ce but est le résultat d'actions  afin de parvenir à une vie heureuse. L'ataraxie désigne la tranquillité de l'âme par l'absence de troubles mentaux; et l'aponie, désigne la quiétude par l'absence de troubles corporels . Cela consiste a emprunter le chemin qui mène a une vie heureuse, en évitant le trouble de l'âme et de la douleur. La négation et le refus permettent à l'homme d'accéder au plaisir de l'âme sans ressentir ces troubles majeurs de l'existence; et donc ceux qui font partie intégrante de la vie. L'homme ressent donc le besoin de s'affranchir, de toutes représentations pénibles, afin d'accéder au plaisir. Or, comment ne pas s'interroger sur le rôle du plaisir pour la vie heureuse?

Pourquoi l'homme est convaincu que tous les désirs mènent a une vie heureuse?  Pour être heureux, avons nous réellement besoin d'éprouver du plaisir, ou faut t'il seulement écarter nos craintes pour vivre bien? Le plaisir est t'il toujours bon à chercher?

Epicure dans cet extrait de Lettre à Ménécée nous propose tout d'abord, une classification des différents désirs. Ensuite, il parle de l'importance des plaisirs dans la vie de l'homme mais aussi celle de l'ataraxie et de l'aponie. On ne peut s'imaginer ressentir de plaisir que lorsque l'on éprouve de la douleur, seulement lorsque nous somme avides de douleur, le désir de plaisir disparaît. L'homme ne recherche pas tous les plaisirs, il fais des choix.

Le texte s'ordonne en deux parties. Epicure parle d'abord des désirs; en précisant leur nature. A travers cette démarche Epicure évalue l'importance des désirs de l'être humain. Ensuite, il affirme, que le bonheur serait un équilibre sans troubles physiques et psychiques; seulement pour en avoir conscience, il faut d'abord expérimenter la douleur. Souffrir permettrait donc à l'homme de mieux ressentir ce qu'est le plaisir, de sublimer la souffrance, et donc de définir le bonheur.

         Il est un constat que chacun peut faire: l'homme est un être de désirs. Il serait donc à même, de penser que le bonheur, ne serait en fait que la satisfaction de tous les désirs et que l'accomplissement d'actions afin de ressentir le plaisir, mènerait l'être humain à une vie heureuse. Dans ce cas, si le plaisir fait notre bonheur, c'est alors, le but essentiel de toutes nos actions.

De par ce fait, l'auteur va montrer que l'homme, tel qu'il soit, prétend a de nombreux désirs. Et que l'être humain va chercher a ressentir le plaisir, afin d'atteindre le bonheur. Seulement il va aussi nous soumettre son idée : celle que le bonheur ne réside pas dans l'ensemble des désirs ; puisque tous les désirs ne mènent pas au bonheur ;et donc que l'homme a des choix à faire afin d'atteindre la vie heureuse.

Les désirs de l'homme, sont répertoriés en différentes catégories. Premièrement, on distingue les désirs naturels des désirs vains. Les désirs naturels désigne tous les désirs qui sont propre à l'être humain, désirs considérés aussi comme des besoins, qu'il ne peut donc pas éviter, qui ont nécessairement une fin. Les désirs vains, quand a eux, sont des désirs artificiels, infructueux, qui n'apporte pas le bonheur ,par exemple devenir riche, ou devenir célèbre. Lorsque ceux-ci sont réalisés, ils procurent aussi de la souffrance et cette dernière apparaît être plus grande que le plaisir retiré. Les désirs vains sont en réalité vides; puisqu'il ne correspondent en rien à des besoins nécessaire à l'homme afin de bien vivre. Par la suite, une deuxième distinction nous est soumise, cette fois ,entre les plaisirs naturels et les plaisirs nécessaires;. Les plaisirs nécessaires sont ceux qui touchent directement au bonheur, à la tranquillité de l'âme et même à la santé. On peut qualifier ces plaisirs comme des plaisirs moraux. Tandis que les naturels sont comme leur nom l'indique seulement, naturels. Epicure parle à travers ces lignes des besoins sexuels, qui sont justes des besoins naturels; qui n'apporte pas de plaisir sur le long terme. Tandis que la satisfaction des premiers, est absolument indispensable pour accéder à une vie heureuse.

La théorie non erronée des désirs de l'être humain, que considère Epicure consiste à dire que la perfection même de la vie heureuse, est en fait l'aversion à la santé du corps et à la tranquillité de l'âme. En effet, afin d'acquérir le plaisir, l'homme est obliger de fuir ce qui remet en cause sa tranquillité, ou sa santé. Il essaye de fuir les troubles de la vie, afin de mener une vie paisible, sans tracas et sans tourments. L'auteur dit par la suite, que lorsque nous sommes parvenus a éliminer ces troubles, la tempête de l'âme s'apaise. Et c'est par cette phrase que son texte prends alors tout son sens, le plaisir selon Epicure est synonyme d'apaisement, de sérénité, de plénitude.  L'homme une fois qu'il a atteint cet état ou plus rien ne le trouble, n'as plus besoin de chercher quoi que ce soit, puisqu'il se trouve être en paix. Cette paix, dont parle Epicure on la retrouve également, lorsqu'il dit que le plaisir est le commencement de la vie mais aussi sa fin. En effet, l'être humain, tourmenté, va chercher à ressentir du plaisir. Il passe donc le début de sa vie par cette quête afin d'espérer atteindre un idéal, une vie heureuse. Seulement, une fois qu'il a mis ses peurs de coté, ses angoisses, il se trouve qu'il n'est plus tourmenté de quoi que ce soit. Il est donc apaisé, et ne cherche plus à ce moment précis, à éprouver de plaisir. Epicure parle de fin de vie, car il insinue que lorsque l'on meurt on est apaisé, on n'est plus troublé.

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