Le plaisir est-il nécessaire au bonheur?
Dissertation : Le plaisir est-il nécessaire au bonheur?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar davidduche • 4 Mai 2016 • Dissertation • 774 Mots (4 Pages) • 1 941 Vues
Tous les hommes tendent vers le plaisir, mais tous ne sont pas en accord quant aux moyens visant à l’obtenir. Le plaisir est partout, aussi raisonnable ou déraisonnable soit-il, il est une sensation agréable et recherchée. Il peut entraîner une satisfaction éphémère ou permanente tout comme le bonheur qui est aussi un idéal très recherché, un état durable de plénitude et de bien-être de l’esprit et du corps. Selon Sénèque, on peut accéder au bonheur en s’associant à la vertu ou à la capacité de chaque être humain à faire du bien. D’autre part, l’opinion d’Épicure nous indique que le plaisir est une fin en soi; c'est-à-dire que nous partons du plaisir pour choisir ou éviter une option donnée lorsque les conséquences de celle-ci surpasseraient le plaisir par la douleur occasionnée. Ceci étant dit, la question que nous nous posons est la suivante : le plaisir est-il nécessaire au bonheur? Dans cette dissertation, j’expliquerai pourquoi le plaisir n’est pas nécessaire au bonheur qui représente un état dont la stabilité en saurait se comparer à un plaisir temporaire.
Mon argument est que le plaisir est éphémère et qu’il ne contribue pas au bonheur. Le bonheur étant un état à atteindre, il importe d’avoir un certain équilibre afin d’emmener l’esprit et le corps au bien-être. C’est pour cette raison que le plaisir étant plus éphémère, il ne saurait mener à cet équilibre à la base du bonheur. Quotidiennement, nous sommes confrontés à différents plaisirs, que ce soit une odeur, une saveur, quelque chose de beau, une mélodie, etc. Toutes ces sensations, bien que très agréables ne sont que passagères et n’engendrent que le désir de les ressentir à nouveau. Elles ne sauraient mener à l’équilibre du bien-être esprit/corps. Il faut parfois sacrifier certains plaisirs ponctuels pour atteindre le bonheur à plus long terme. L’aspect du sacrifice de certains plaisirs n’implique pas que ces derniers font partie du bonheur, mais bien qu’ils doivent parfois être absents ou ignorés afin de combler un état de plénitude à plus long terme. La période des études, particulièrement en fin de session, en est un bel exemple, alors que pour arriver à obtenir un diplôme éventuel il faut mettre de côté plusieurs plaisirs. L’obtention de ce diplôme pourra être l’un des éléments qui feront partie de l’équilibre qui compose le bonheur en apportant la paix d’esprit nécessaire à une partie du bien-être. Nous pouvons donc dire que le plaisir bien que présent d’innombrables façons n’est pas un prérequis au bonheur.
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