Le bonheur d'après Alain
Commentaire de texte : Le bonheur d'après Alain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar corentin669 • 7 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 706 Mots (3 Pages) • 507 Vues
Le philosophe Alain nous expose ici sa théorie du choix et nous y confronte.
Pour lui, le choix est fait par avance et l’homme par fidélité, fait que ce choix soit bon.
La question qu’Alain se pose dans ce texte est la suivante: Est - ce que le fait d’être resté fidèle à ses choix apporte le bonheur ?
Ou, au contraire, faut-il tout remettre en cause pour atteindre le bonheur ?
On a tendance à penser qu’être libre, c’est bel et bien décider par sa volonté. Or, Alain semble donner une autre définition de l’usage de cette volonté : être libre, est-ce plutôt faire ce qu’on veut ou vouloir ce qu’on fait.
Dès le début, en quatre mots, Alain pose son axiome : « Tout choix est fait ».
On ne choisit rien, on continue et par fidélité, on fait que le choix soit bon.
Aussi, on ne va pas regarder si l’herbe est plus verte ailleurs, on ne pense pas qu’on peut trouver mieux. Il faut obligatoirement assumer ce que l’on a choisi.
Une fois que le choix est fait, il faut faire qu’il soit bon, il faut s’y tenir et se battre pour continuer à assumer et aimer celui-ci, se tenir au choix fait.
Concrètement, il faut se battre corps et âmes pour continuer à désirer ce que nous possèdons déjà.
Donc, il est nécéssaire de se réinventer par exemple dans son métier, dans son couple, donc redonner de l’intérêt à sa vie et à ses choix, quitte à accepter ce que l’on a pour être heureux, même si c’est peu.
C’est cet épicurisme qui fait que l’on peut être heureux même avec de petites choses, qui évite la frustration permanente pour au final atteindre le bonheur.
L'épicurisme a un but essentiellement pratique, qui est de découvrir les moyens de rendre l'homme heureux.
Mais les choix peuvent être bons un jour et mauvais le lendemain, parce qu’on ne les maitrise pas, d’où ici l’absence de contexte exogène.
Cette frustration qui nous fait osciller tout le temps entre le désir et l’ennui, nous fait avancer parce qu’elle nous fait réfléchir. Peut-être aussi, cela nous entraîne dans le malheur : rester tout sa vie avec la même femme que l’on aime plus, faire le même métier toute sa vie sans goût, cela nous gâche la vie.
Par contre, Alain, lui, refuse de choisir pour éviter les problèmes et ainsi atteindre le bonheur.
Ici, c’est un immobilisme, il campe sur ses positions et fuit le débat, mais n’est-il pas frustré quand même ?
Et ce déterminisme qu’il propose est terrible, Alain sous-entend que nos choix ne sont pas les nôtres, donc que dans un certain sens nous ne sommes pas libres.
Au contraire de ce qu’affirme Sartre avec l’existentialisme qui dit que nos choix sont forcément amenés à évoluer et à changer au cours du temps.
De toute façon la vie choisit pour nous. Nous avons chacun notre propre histoire, notre éducation, notre vécu.
Evidemment qu’il faut assumer ses choix, sa vie
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