Explication de texte sur Propos sur le bonheur, d’Alain (1925)
Chronologie : Explication de texte sur Propos sur le bonheur, d’Alain (1925). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clement garcia • 16 Février 2020 • Chronologie • 1 290 Mots (6 Pages) • 6 238 Vues
Philosophie :
Explication de texte sur Propos sur le bonheur, d’Alain(1925)
Pour la plupart des philosophes, le but recherché par l’homme est d’atteindre un jour ou l’autre le bonheur de par ses actes. Pour atteindre ce bonheur tant convoité l’Homme met toutes ses chances de son cote afin d’y arriver. Mais le bonheur et le chemin pour y accéder est différent selon la personne et ses pensées. Une question peut donc se poser, l’Homme peut-il atteindre son bonheur sans avoir fourni aucun effort à aller vers ce qu’il recherchait, en recevant ce qu’il désire tel qu’on reçoit un ‘‘cadeau’’? Pour répondre à cette interrogation, nous allons nous appuyer sur extrait du Propos sur le bonheur d’Alain en 1925. Nous expliquerons ce texte en le décomposant en deux parties : de la ligne 1 à 8 où nous constaterons la distinction entre plaisir et bonheur et que le bonheur réside dans la peine ; de la ligne 8 à 15
Le texte débute par une généralité que tout le monde peut comprendre, le sport. Alain fait trois phrases successives, commençant toutes par ‘‘tous ces’’ pour montrer que cela touche tous les sportifs sans aucune exception. Il prend trois exemples de sportifs : il commence par le coureur, qui pratique le sport le plus simple et qu’on pratique depuis son plus jeune âge puisqu’il suffit de mettre ses jambes en mouvement. Ensuite il nous parle des joueurs de ballon, ce qui englobe plus d’une centaine de sports différents et environ 4,8Millions de licenciés rien qu’en France (juste avec 6 sports), et il finit par les boxeurs. Toutes personnes ayant déjà pratiqué un sport se sent donc concernés par ces propos. Ces trois phrases se finissent par ‘‘se donnent bien de la peine’’ (l.1 et 2), ce qui veut dire que quand on pratique un sport, on penserait le faire pour y prendre du plaisir, se
divertir ou simplement s’amuser mais en réalité ça serai pour trouver de la peine en repoussant certaines de nos limites, à aller jusqu’à ce qu’on peine à continuer et c’est dans le dépassement de soi que résiderai le vrai bonheur. D’ailleurs Alain confirme que c’est bien la peine que l’Homme cherche dans le sport en disant ‘‘il semble plutôt qu’ils cherchent la peine et qu’ils aiment la peine’’ (l.3). Après ça il commence à dire qu’il y a une distinction entre plaisir et bonheur : ‘‘c’est bonheur et non plaisir qu’il faudrait dire‘’ (l.5) car le plaisir est éphémère et peut être apporté par nous ou par d’autres personnes qui feraient quelque chose pour nous tandis que le bonheur est durable et il ne peut être qu’obtenu par soi-même, en agissant. Le plaisir est subit, on peut avoir du plaisir sans même s’y attendre, sans même le vouloir, sans même agir alors que pour avoir son bonheur il faut donner de sa personne, on peut reprendre l’exemple du sportif pour montrer cette difficulté et ce dépassement de soi. Si un coureur bat son record de temps sur un parcours parce qu’il s’est entrainé dur pendant de longues séances ; si un joueur gagne un match en ayant tout donné avec son équipe, avec laquelle il s’est entrainé pendant de longs mois, qu’importe la météo ; et si un boxeur gagne son combat au dernier round en ayant passé du temps à bosser ses tactiques et ses coups droit ou uppercut, alors ils seront tous trois remplis de bonheur une fois ce but atteint parce ce qu’ils auront réussi ce qu’ils voulaient depuis longtemps et qu’ils s’étaient donnés les moyens d’y arriver. Par contre leurs proches qui les verront atteindre ce résultat n’auront pas du bonheur, puisque ce n’est pas eux qui se sont entrainés durement, ils subiront le bonheur d’une personne aimé, qui a agis pour l’avoir, ce qui fait qu’ils subissent leur
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