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Le Banquet de Platon

Dissertation : Le Banquet de Platon. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2016  •  Dissertation  •  1 512 Mots (7 Pages)  •  1 507 Vues

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Dans le Banquet de Platon, on peut voir une mise en scène d’un banquet pour célébrer l’exploit d’Agathon, chacun des invités aura la chance de récité un discours, dans l’ordre dans lequel, ils sont couchés. Il y a au courant du banquet, une différence d’opinion entre deux interlocuteurs : Aristophane et Socrate. Le premier des deux croit que le désir est représenté comme une maladie animé en nous tandis que le second affirme que pour être heureux il y a fécondité. Ce sont deux idées qui s’opposent sur le fait de se qu’on a besoin pour être heureux.

Dans son discours d’Aristophane, il utilise une fable qui ne parle pas de l’origine de l’homme mais bien de l’origine d’Éros. En fait des sphères ayant chacune le double de chaque membres, en les séparant et en laissant la marque de rappel, le nombril, ceux si deviennent  des moitiés. Elles étaient toujours à la recherche de leur autre moitié. Pour donc par la suite atteindre l’état de bonheur, c’est-à-dire ne plus souffrir de cette maladie qui les occupe, est de retrouver leur antique nature.  Selon Aristophane le désir est un manque, une maladie à travers laquelle je cherche ma guérison, c’est-à-dire notre propre moitié. C’est un mal que souffre l’être humain et que le seul moyen est de revenir à l’état sphérique, l’état d’origine, selon Aristophane c’est la seule façon d’atteindre la plus haute des félicités. La perfection serait donc de ne pas être soi-même, car deux moitiés ensemble n’est pas égal à un tout, un ensemble ou bien un seul être, mais bien zéro. Il n’y a pas de distinction qui peut être fait entre les deux êtres dans la sphère. Le désir est donc le fait de ne plus désirer, car le désir cherche à disparaitre lui-même.  C’est dans la fusion que les etres perdre toute leur identité, car ils sont incomplets. En étant ainsi l’objet de leur désir est donc d’être complet à nouveau et de retrouver leur moitié. La séparation est l’origine du désir, car elle amène un manque important chez tous les moitiés, car chacune d’entre elle ne demanderait que d’être fusionner à nouveau. Chacune des moitiés sont des amants, il cherche tous leur complément, l’objet de leur désir.  Cependant ils ne sont pas capable de dire ce qu’ils recherchent c’est comme si l’objet de leur désir était voilé, ce qui est de retrouver l’état de non-désir. Il cherche a comblé un vide que l’on peut observer comme un trou, qui correspond comme à la marque de la séparation de Zeus. Le tout n’est pas clair au début, car il cherche de ne plus être c’est-à-dire de mourir. C’est comme cela que le désir est une maladie qui s’anime en nous, on cherche sa guérison et le seul moyen possible est la fusion se qui consiste à ne plus être, c’est donc un bonheur inaccessible. Il est donc impossible de l’atteindre, car si on l’atteint nous ne serons pas présent pour le vivre, c’est pour cela que l’amour et la mort sont fortement liés.

Dans le discours de Socrate, il fait paraitre sa thèse à travers Diotime, une sage-femme. Contrairement à Aristophane, Socrate ne prends pas les êtres humains comme des moitiés, mais bien des êtres entiers. Si tu désires il y a définitivement un objet, tu ne peux pas rien désirer. Une relation entre l’objet du désir et Éros est inévitable, car tu ne peux pas le penser en lui-même mais bien avec l’objet du désir en tête. Quand tu désir cela porte nécessairement sur le fait que  quelque chose qui n’est pas présent. Il y a donc une question temporelle, car l’on désir ce qui est à venir ou ce qui n’est plus, qui est donc passé. Socrate comparément  à Aristophane, ne voit pas Éros comme une maladie, un côté négatif, mais bien comme un côté positif.

Socrate disant que Éros est un intermédiaire, car lorsque l’on cherche quelque chose qui est le plus beau, ce que nous ne possédons pas, cela ne veut pas dire que nous sommes laid. Il y a un milieu entre les deux et c’est ce que nous appelons des intermédiaires. Éros étant un intermédiaire, car il n’est pas un dieu cela ne veut pas dire qu’il est mortel comme tous les êtres humains. Selon Socrate, il est impossible que le désir naît seulement dû à un manque, contrairement à Aristophane. Éros serait né de deux parents s’opposant, Poros désignant une personne ayant plein de ressource donc riche et de Pénia désignant la pauvreté. Aristophane dirait qu’il serait née d’un seul parent c’est-à-dire de Pénia, car elle désigne le manque. Le désir vient de la jonction de la pauvreté et des richesses, c’est une fusion de Pénia et de Poros. Cependant le manque ne peut pas être imaginé comme une pure absence, car si on le voyait comme cela on pourrait remplir ce manque par n’importe quoi et ce n’est pas le cas : il y a un caractère déterminer qui représente le positif. S’il y avait juste eu du manque comme le dit Aristophane, il n’y aurait jamais eu une poussée vers quelque chose. Il y a donc une jonction entre l’être et le non-être qui nous amène vers notre destination finale, c’est-à-dire le bonheur. Pour arriver à la plus grande des félicités selon Socrate, il faudrait posséder tous les choses que l’on désire, cependant cet état ne peut pas être atteint, mais cela ne nous empêche pas de le vivre. À travers tout ce que je désir je cherche à être heureux, car peu importe les questions que l’on demande à la fin la réponse sera toujours que le but ultime soit d’être heureux. D’une certaine manière je veux que ce que je désir, me devient propre pas à l’extérieur, mais plus en moi et c’est comme cela que l’on pourrait finalement atteindre le bonheur. Si l’on pense le désir jusqu’au bout, le bonheur,  nous sommes tous des amants, car nous désirons tous des belles choses. En étant amoureux, on recherche à travers le désir d’être heureux et d’atteindre la félicité. Afin d’atteindre notre but, il ne faut pas rester dans un état passif, c’est quelque chose qui nécessite de l’activité, il faut agir.  Il y a donc intention de création, c’est-à-dire un mouvement qui nous fait passer du non-être à l’être, cela est le contraire de Aristophane qui selon lui pour être heureux il fallait passée de l’état d’être au non-être. C’est pour cela que pour être heureux selon Socrate ce n’est pas d’être enfanté, mais bien de donner naissance. La thèse du discours de Socrate est : << un enfantement dans la beauté, et selon l’âme>>. L’enfantement ne peut pas arrivé tout seul, il y a un objet de rencontre, il ne peut pas être pensé sur soi-même, c’est pour cela qu’il y a une jonction entre Pénia et Poros nécessaire.

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