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La vie est-elle trop courte ?

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Par   •  19 Octobre 2022  •  Compte rendu  •  2 309 Mots (10 Pages)  •  437 Vues

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LA VIE EST-ELLE TROP COURTE ?

Notions : la conscience, le temps, la vérité…

Perspectives : la morale, l’existence de l’homme…

Intro

   Le sentiment que la vie puisse être trop courte est révélateur d’un certain rapport au temps, à sa propre vie et à la conscience de notre finitudeLa finitude est la façon dont l’homme est « fini » (naissance, dvp, mort).

   Le rapport à sa propre vie et à la conscience que notre vie s’achève par la mort sont déterminants dans l’affirmation que la vie serait trop courte.

      → vie trop courte: dimension d’inachèvement, d’inaccomplissement.

      → temps de vie illimité: modification du rapport entretenu à la temporalité de la vie et à nous-même.

   

   On peut définir le temps comme:

- « une série de maintenant » ;

               ~ conception du temps commune : passé-présent-futur.

       St Augustin (Les Confessions), lui, définit le temps comme « ce qui tend à n’être plus ». La nature du temps serait disparaissante, insaisissable et allant d’un non-être [ce qui n’est plus → ce qui n’est pas encore].

       En réalité ce n’est pas un constat mais une manière de faire l’expérience du temps.

        St Augustin après Aristote montre que le temps est lié à l’âme ou la conscience, ce qui donne sens, épaisseur au temps est lié à la manière dont l’âme le vit.

! ! ! Vie  Existence ! ! !

             

        - Aspect biologique                                                                                      - Donner du sens à la vie

        - Vie organique                                                                                             - Sens = signification

        - Vie et mort, dimension cyclique                                                            - « Ca veut dire quoi ? »

        

   Dimension cyclique : « métro, boulot, dodo »

Une existence sans sens serait absurde. Mais pour qu’elle le soit, il faudrait que le sujet qui l’expérimente (l’absurde) ne se questionne pas à ce sujet.

Camus, L’Étranger.

Le personnage principal (Meursault) est demandé en mariage par sa femme (Marie), demande qu’il accepte mais il affirme qu’il aurait accepté avec n’importe quelle femme. C’est insignifiant et la question du sens de sa vie ne se pose pas ici.

Dès que l’être humain peut se questionner sur sa vie et le fait, il sort de l’absurde.

Il faudra peut être reconsidérer l’expression : « la vie est-elle trop courte ? » en intégrant la possibilité d’une vie relativement (+ ou -) accomplie. En ce cas la vie ne serait pas plus ou moins courte, on pourrait même imaginer qu’un être humain ait été rassasié « de longs jours » (Psaumes 91).

I. Une vie trop courte ? L’existence de l’homme et le rapport au futur.

Dans la question posée, une certaine anticipation de la fin se joue, un regard tourné vers le futur comme le lieu de la fin. L’avenir semble se fermer et le vécu « s’aplatir ».

« Être un mourant » (St Augustin, La cité de Dieu, livre 13)

    → Il remarque qu’un être vivant étant un être temporel, tout enfant déjà né serait en ce cas un être mourant.

« Vivant jusqu’à la mort » (Paul Ricoeur)

   → C’est à partir d’un rapport de fermeture à ce qui peut provenir du futur que la vie semble trop  courte.

Il convient donc d’analyser ce rapport de fermeture au temps.

 DOC : Texte de Blaise Pascal [1623-1662]

 L’ouvrage inachevé de Pascal devait s’appeler « Apologie de la religion Chrétienne », l’auteur s’adresse implicitement aux libertins (= celui qui prend des libertés avec la religion chrétienne et qui  prétend pouvoir vivre sans Dieu.

        -16siècle = protestants

        -17siècle = celui qui prétend vivre sans Dieu

        -18siècle = liberté dans les mœurs

[ "Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir1, comme pour hâter son cours, ou nous rappelons le passé pour l’arrêter comme trop prompt2, si imprudents que nous errons dans les temps qui ne sont point nôtres et ne pensons point au seul qui nous appartient2, et si vains que nous songeons à ceux qui ne sont rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. C’est que le présent d’ordinaire nous blesse4. Nous le cachons à notre vue parce qu’il nous afflige, et s’il nous est agréable nous regrettons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l’avenir et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance pour un temps où nous n’avons aucune assurance d’arriver.

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