Faut-il se révolter pour être libre ?
Dissertation : Faut-il se révolter pour être libre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar GolabkaNlU • 28 Avril 2017 • Dissertation • 1 730 Mots (7 Pages) • 2 906 Vues
Faut-il se révolter pour être libre ?
La liberté est un principe qui est défini par notre conditionnement effectué par la société sur nos personnes. La liberté naturelle, est par exemple le fait de pouvoir accomplir une action tel que marcher, courir, ou même lever un verre d’eau. De même le principe de la liberté diffère selon l’éducation sociétale fournie à chaque individu. La liberté selon le principe philosophique, est donc de pouvoir agir, ou non, a un moment donné, pour une raison, ou non. Pour illustrer la non-liberté, nous pouvons citer l’exemple d’une dictature, où tout le monde serait obligé de voter, ou même n’ayant point le droit d’exprimer un avis, et où le dictateur serait élu jusqu’à sa mort. La beauté de la liberté à laquelle nous sommes habitués est cela, en effet nous avons le droit d’exprimer notre opinion à hauteur d’une personne, mais aussi le droit de ne pas l’exprimer. Cela constitue la liberté d’agir. Cependant, nous ne pouvons parler de liberté sans y mettre un référentiel. Libre oui, mais par rapport à quoi, à qui ? Après tout, un citoyen français, est plus libre qu’un détenu du goulag en son temps, lui-même plus libre qu’un esclave africain durant la traite des noirs. La liberté est donc un principe relatif. La révolte commence quand un individu se trouve en désaccord avec une situation, et refuse de l’accepter. La révolte ce n’est pas seulement la désobéissance, la révolte s’accompagne de revendications, afin de mettre un terme à un système jugé injuste. Certes toutes les révoltes, ont pour origines un refus, cependant toutes les révoltes ne sont pas pour autant légitimes les unes que les autres. En effet le révolté peut revendiquer des intérêts particuliers qui ne vont pas en faveur du bien commun, ainsi les raisons de cette révolte, sont injustes et cette dernière n’est en rien juste. Mais la plupart des révoltes qui donnent leurs lettres d’or à ce mot, ne sont qu’admirables, et marquent les esprits. En effet ces évènements, nous montrent que face à l’adversité, et l’injustice, l’Homme sait s’unir et résister d’une même voix pour montrer son désagrément. La révolte motivée donc à tort, ou a raison, conduit-elle nécessairement à la liberté ?
Commençons par ici, la révolte n’est pas nécessaire a l’acquisition de la liberté. Un individu ou groupe d’individus ne peut chercher à se révolter si il possède déjà tout ce qu’il a besoin pour se mouvoir dans le monde. Si aucun de ses choix ne sont contrariés par une entité plus grande. En effet, la liberté étant relative, l’individu pourrait ne jamais être en désaccord ou trouver une situation injuste, et donc ne jamais rentrer en conflit. Ici il faut concevoir la liberté comme un état d’esprit, et non pas comme quelque chose de matérielle que l’on peut obtenir par la force ou le débat. On est ou pas, libres. C’est quelque chose d’immatérielle, résidant dans la possibilité personnelle d’émettre un choix. L’individu qui serait spirituellement libre, aurait deux soucis à se révolter, il ne trouverait pas de raisons qui le motiveraient à le faire dans un premier temps, mais surtout, n’étant pas aveuglé par la soif de liberté que pourrait apportée la révolte aux autres, il se diraient que la révolte peut menée a la baisse des libertés déjà établies dans un système certes non parfaits, mais qui fonctionnement correctement. De plus on ne peut se révolter envers et contre tout. On a énoncé que la révolte pouvait amenée a une baisse de liberté donné ou acquise, donc un mouvement de révolte serait plutôt à l’encontre de l’acquisition de la liberté. Mais un groupe d’individus qui ne se révolteraient pas, et donc qui accepteraient théoriquement tout ce que le système leurs proposeraient car la liberté serait pour eux un état d’esprit et non une chose matériel que l’on pourrait posséder. Ces individus du fait de leurs non implications dans le conflit, seraient donc exploités sans leurs avis. Et réduit dans une servitude par les autres, car l’homme est ainsi fait, et ces individus étant donc asservies, ne sont plus libres.
Il est vrai que la révolte est le produit, d’un sentiment d’injustice. Cependant, imaginons une société, où les individus ne seraient pas au courant de leurs emprisonnements. Ils penseraient encore qu’ils sont libres. Mais la perception de la réalité qu’ils ont leur montre un monde beau et juste. Cependant si ces individus étaient amenés à découvrir la vérité, se révolteraient-ils ? Je pense que face à cela, les individus se révolteraient, car ils souhaiteraient sortir de ce système mesquin, et être donc « libre ». La révolte est-elle donc un rite obligatoire de passage vers la liberté ?
Il faudrait donc se révolter afin de faire face à l’adversité et le tort crée par un système pour pouvoir corriger ce tort, et enfin progresser dans un système juste, selon notre perception. Il semble même logique pour un individu de se dire qu’il faut lutter pour ce que l’on croit juste. Il en est donc de même pour la liberté, le droit essentiel pour exprimer tous les autres. En effet un individu ou groupe d’individus, qui serait oppressé(s), et confronté(s) à une situation où l’ont mettrai ses droits en périls est tout à fait près à engager une situation de révolte afin de montrer son mécontentement et protéger sa liberté. On peut prendre comme exemple, Gandhi, et son mouvement de désobéissance civique qui illustre parfaitement l’exemple d’une révolte, sans passer la frontière de la révolution et donc sans en venir aux armes, si on peut le dire ainsi. Il est donc selon certaines normales de se révolter contre une situation qui nous semble injuste, en effet les plus grandes révoltes que l’Humanité à connu, sont pour la plupart des révoltes qui firent avancer le monde. En parlant de révolte qui font avancer l’histoire, ont peut énoncer l’exemple poignant de Nelson Mandela, qui au fil de ses 27 années de prisons, ne cessa d’être un révolté, pour une cause des plus nobles. En effet sans des hommes telles que ce grand monsieur, le monde n’évoluerait pas, mais de plus, serai gouvernés par des hommes stupides pleins de propos clichés et mégalomanes. La liberté s’acquiert donc comme un produit de la révolte. On peut encore citer un exemple connu mais moins pertinent, qui est celui de la Révolution Française, en effet, il est question d’une révolution et non d’une révolte, cependant toute révolution n’est-elle pas un aboutissement violent d’une révolte pacifique ? Donc la RF, est l’exemple même du groupe d’individus, dans une situation trouvé injuste, et qui donc montre son mécontentement. De plus, cette exemple a un aboutissement réel auquel nous pouvons trouver des preuves concrètes, puisque la RF, nous à donné aujourd’hui ce que nous appelons modestement la Déclaration des Droits de l’Hommes et du Citoyen. En effet une révolte a donc été nécessaire a l’obtention de ces libertés que nous utilisons dans notre quotidien sans savoir quelles douloureuses histoires ont ces droits, et ces libertés. L’homme doit être libre de pouvoir faire des choix, de pouvoir agir, ou ne pas agir, de décider lui-même et lui seul de ce qu’il veut faire ou non. Il est donc dans ces cas de figures, nécessaire de passer par une révolte pour acquérir une ou des libertés. Cependant, la révolte qui est vu par l’opposition comme un affront peut conduire à une significative baisse des libertés. Oui la révolte ne mène pas obligatoirement à une acquisition de libertés mais peut apporter la digression de ces dernières et ding être non-bénéfique. L’opposant peut être de tailles considérable. Nous pouvons prendre l’exemple concret des esclaves, lors de la traite négrière au 16 e siècle. En effet s’ils coopéraient, ils obtenaient plus de droits et donc la révolte dans leurs cas est un très mauvais moyen de recourir à une hausse des libertés, car leurs situations n’étant pas avantageuses face aux maîtres, ils finiraient soit morts, soit avec moins de liberté qu’au début et devrait recommencer le système de prise de confiance. Tel un enfant faisant une bêtise, en effet, s’il commet une erreur il sera privé de liberté de sortir par exemple pendant un laps de temps, qui correspond a la norme fixée par le pouvoir en place, soit ses parents. Et ce n’est quand faisant de son mieux pour ne point contrariés ces derniers, que il retrouvera toute sa liberté. Il existe donc certains cas, où la révolte n’est pas nécessaire à la liberté, et est même contre productive à cette dernière.
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